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Accueil Afrique

Africa CEO Forum, Tidjane Thiam, Patrice Talon, Ali Bongo et RDC-AS Monaco : les 5 infos qu’il ne fallait pas manquer

Jeune Afrique Par Jeune Afrique
17 mai 2025
Temps de lecture :8 minutes de lecture
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africa-ceo-forum,-tidjane-thiam,-patrice-talon,-ali-bongo-et-rdc-as-monaco-:-les-5-infos-qu’il-ne-fallait-pas-manquer

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Bonjour à toutes et tous,

Bienvenue dans cette nouvelle édition du Brief de Jeune Afrique, la newsletter qui vous permet, chaque semaine, de ne rien rater de l’essentiel de l’actualité politique et économique africaine.

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Au programme de cette édition :

  1. Africa CEO Forum : l’Afrique en quête d’un « New Deal » entre le public et le privé
  2. Tidjane Thiam : l’opération de la dernière chance
  3. Bénin : comment Patrice Talon prépare sa succession
  4. Ali, Sylvia et Noureddin Bongo ont atterri en Angola
  5. La RDC bientôt sur les maillots de l’AS Monaco

________________

1 – Africa CEO Forum : l’Afrique en quête d’un « New Deal » entre le public et le privé

Plus de 2 800 participants. Pas moins de sept chefs d’État et de gouvernements. Des dizaines de sessions lors desquels les décideurs économiques et politiques du continent ont confronté leurs points de vue pour trouver, dans un contexte difficile, les meilleures voies possibles pour développer les économies africaines… L’édition 2025 de l’Africa CEO Forum 2025, organisé par Jeune Afrique Media Group (JAMG) et la Société financière internationale (IFC), a été particulièrement riche.

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« New Deal ». Endettement très élevé, accès limité aux marchés internationaux, désengagement des bailleurs et en particulier des États-Unis de Donald Trump, manque d’infrastructures, Zlecaf en panne ou presque…

  • « Face à ces vents contraires, il serait tentant de revoir les ambitions à la baisse. Mais c’est le moment de refuser la résignation », a enjoint Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (IFC).
  • « Nous sommes convaincus que la solution consiste à s’appuyer beaucoup plus fortement sur le secteur privé », a insisté Amir Ben Yahmed, président de JAMG. « Cela ne veut pas dire plus d’impôts. New deal signifie un État beaucoup plus efficace, un État beaucoup plus ambitieux avec un accent particulier sur la bonne gouvernance et la Zlecaf. »

Débat présidentiel. Un enjeu au cœur de la discussion entre les présidents Alassane Ouattara, Bassirou Diomaye Faye, Paul Kagame, Cyril Ramaphosa et Mohamed Ould Ghazouani en ouverture des débats. « Nous devons transformer les matières premières en Afrique, a notamment plaidé Alassane Ouattara. L’Afrique doit augmenter sa part dans le commerce mondial. La Zlecaf a bien démarré, mais les résultats sont encore faibles. » « Le privé doit embrasser les ambitions du public dans le domaine de l’intégration. Nous devons devenir des jumeaux avec le secteur privé et avancer dans la même direction », a insisté en écho Cyril Ramaphosa.

Bassirou Diomaye Faye, lui, a plaidé quelques heures plus tard en faveur d’une autre forme de souveraineté : dans le domaine numérique, cette fois. « L’Afrique ne peut pas se contenter d’être un consommateur passif de services numériques étrangers », a-t-il notamment plaidé lors d’un entretien avec Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication de JA, à retrouver en intégralité ici.

Entre les multiples « deal » signés à l’occasion de l’évènement, la participation aux débats des candidats à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), la nomination d’Idrissa Nassa (Coris Bank International) comme « CEO of the Year » ou encore les débats – âpres – entre partisans du nucléaire et adeptes des énergies renouvelables, impossible de résumer la richesse de ces deux journées. Pour en savoir plus, une seule solution : rendez-vous sur notre page dédiée à l’Africa CEO Forum 2025 !

2 – Tidjane Thiam : l’opération de la dernière chance

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d'un meeting de mobilisation pour l'élection présidentielle d'octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d’un meeting de mobilisation pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

(Ré)élu. C’est un coup de poker qui a des airs d’opération de la dernière chance. Tidjane Thiam, radié des listes électorales et donc, de fait, inéligible, ne baisse pas pour autant les bras. Après avoir annoncé, lundi, son retrait de la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, alors qu’il était menacé par une procédure engagée par Valérie Yapo, une dissidente de son mouvement, Tidjane Thiam a été réélu à la tête du plus vieux parti ivoirien mercredi 14 mai à l’issue d’un vote organisé dans le cadre d’un congrès extraordinaire.

Préparation minutieuse. Cette réélection à la tête du PDCI, destinée à se prémunir contre les conséquences de la procédure engagée pour réclamer sa destitution de la présidence du parti, avait été minutieusement préparée, rapportent Aïssatou Diallo et Alain Aka, dans l’article qu’ils signent cette semaine sur les dessous de cette opération de la dernière chance. Même si très peu de cadres avaient été mis dans la confidence, la réflexion était lancée depuis quelque temps. « Avec l’accord du président, un comité a été mis en place avec des anciens et des jeunes, en lien avec les avocats du parti », a confié à JA un membre du bureau politique du PDCI.

Cette réélection de Tidjane Thiam à la présidence du parti n’aura cependant aucune incidence sur l’obstacle majeur qui se dresse sur la route du candidat à la présidentielle d’octobre prochain : sa radiation de la liste électorale.

3 – Bénin : comment Patrice Talon prépare sa succession

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Dernier mandat. Le président béninois l’a dit et répété à plusieurs reprises. Il ne sera pas candidat à un nouveau mandat lors de la présidentielle de 2026. D’ici là, le chef de l’État béninois devrait désigner, sinon un dauphin, à tout le moins le candidat qui aura sa voix et son soutien. « Je le dirai clairement le moment venu, mais le plus tard possible », avait-il déclaré dans un entretien accordé à JA, en mars dernier.

Onde de choc et bataille d’égos. Dans l’entourage du chef de l’État béninois, l’onde de choc de « l’affaire Boko » a rebattu les cartes. La condamnation à une lourde peine, en janvier dernier, de ce « frère » de Patrice Talon, considéré jadis comme le « président bis » et dauphin putatif, a ouvert la voie à toutes les spéculations.

Qui sera le dauphin ? Dans l’article qu’il consacre à cette question qui est sur toutes les lèvres, à Cotonou, Hermann Boko évoque les différentes hypothèses :

  • Romuald Wadagni, ministre des Finances ;
  • Luc Atrokpo, maire de Cotonou ;
  • ou encore Joseph Djogbenou, ex-président de la Cour constitutionnelle et patron de l’un des deux partis de la mouvance présidentielle.

Lequel aura la préférence de celui que l’on surnomme le « patron » dans les couloirs de la présidence ?

4 – Gabon : Ali, Sylvia et Noureddin Bongo ont atterri en Angola

Ali Bongo Ondimba à la descente de l'avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Ali Bongo Ondimba à la descente de l’avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Discrète libération. C’est sans bruit que l’ex-président gabonais a pris le chemin de l’exil. Celui qui demandait, au lendemain du coup d’État ayant entraîné sa chute, de « faire du bruit » pour contrer les putschistes, a quitté le territoire en toute discrétion, dans la nuit du 15 au 16 mai. L’information est venue des autorités angolaises, qui ont publié dans la nuit des clichés d’Ali Bongo Ondimba et de son épouse, Sylvia. Leur fils, Nourreddin Bongo-Valentin, était dans le même vol à destination de Luanda.

Après négociations. L’ancien président gabonais était autorisé à quitter le pays depuis plusieurs mois, mais refusait de partir en laissant derrière lui sa famille. D’âpres négociations se menaient en coulisses depuis de nombreux mois. Le départ d’Ali Bongo Ondimba intervient quelques jours seulement après la première visite à Libreville de João Lourenço, ce mardi 13 mai. Le président angolais, dont la rencontre avec Brice Clotaire Oligui Nguema a marqué la fin de deux ans de tensions diplomatiques, avait également rencontré l’ancien président gabonais.

5 – La RDC bientôt sur les maillots de l’AS Monaco

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Visibilité. Les joueurs de l’AS Monaco porteront bientôt des maillots floqués aux couleurs de la RDC. Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, a signé un protocole d’accord avec Thiago Scuro, directeur général du club de football, le 10 mai. Un contrat à 1,6 million d’euros par an pour le gouvernement congolais, qui devra aussi prendre en charge les déplacements éventuels des joueurs du club en RDC.

Soft power. Avec ce partenariat, la RDC concrétise un premier pas sur le terrain du soft power sportif, déjà largement investi par son rival rwandais, qui sponsorise le PSG, Arsenal et le Bayern Munich. En octobre dernier, le ministre congolais du Tourisme, Didier M’Pambia, avait annoncé la signature prochaine d’un partenariat avec l’AC Milan. Si le contrat a bel et bien été signé, la mise en œuvre concrète se fait encore attendre.

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  2. Tidjane Thiam : l’opération de la dernière chance
  3. Bénin : comment Patrice Talon prépare sa succession
  4. Ali, Sylvia et Noureddin Bongo ont atterri en Angola
  5. La RDC bientôt sur les maillots de l’AS Monaco

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1 – Africa CEO Forum : l’Afrique en quête d’un « New Deal » entre le public et le privé

Plus de 2 800 participants. Pas moins de sept chefs d’État et de gouvernements. Des dizaines de sessions lors desquels les décideurs économiques et politiques du continent ont confronté leurs points de vue pour trouver, dans un contexte difficile, les meilleures voies possibles pour développer les économies africaines… L’édition 2025 de l’Africa CEO Forum 2025, organisé par Jeune Afrique Media Group (JAMG) et la Société financière internationale (IFC), a été particulièrement riche.

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« New Deal ». Endettement très élevé, accès limité aux marchés internationaux, désengagement des bailleurs et en particulier des États-Unis de Donald Trump, manque d’infrastructures, Zlecaf en panne ou presque…

  • « Face à ces vents contraires, il serait tentant de revoir les ambitions à la baisse. Mais c’est le moment de refuser la résignation », a enjoint Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (IFC).
  • « Nous sommes convaincus que la solution consiste à s’appuyer beaucoup plus fortement sur le secteur privé », a insisté Amir Ben Yahmed, président de JAMG. « Cela ne veut pas dire plus d’impôts. New deal signifie un État beaucoup plus efficace, un État beaucoup plus ambitieux avec un accent particulier sur la bonne gouvernance et la Zlecaf. »

Débat présidentiel. Un enjeu au cœur de la discussion entre les présidents Alassane Ouattara, Bassirou Diomaye Faye, Paul Kagame, Cyril Ramaphosa et Mohamed Ould Ghazouani en ouverture des débats. « Nous devons transformer les matières premières en Afrique, a notamment plaidé Alassane Ouattara. L’Afrique doit augmenter sa part dans le commerce mondial. La Zlecaf a bien démarré, mais les résultats sont encore faibles. » « Le privé doit embrasser les ambitions du public dans le domaine de l’intégration. Nous devons devenir des jumeaux avec le secteur privé et avancer dans la même direction », a insisté en écho Cyril Ramaphosa.

Bassirou Diomaye Faye, lui, a plaidé quelques heures plus tard en faveur d’une autre forme de souveraineté : dans le domaine numérique, cette fois. « L’Afrique ne peut pas se contenter d’être un consommateur passif de services numériques étrangers », a-t-il notamment plaidé lors d’un entretien avec Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication de JA, à retrouver en intégralité ici.

Entre les multiples « deal » signés à l’occasion de l’évènement, la participation aux débats des candidats à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), la nomination d’Idrissa Nassa (Coris Bank International) comme « CEO of the Year » ou encore les débats – âpres – entre partisans du nucléaire et adeptes des énergies renouvelables, impossible de résumer la richesse de ces deux journées. Pour en savoir plus, une seule solution : rendez-vous sur notre page dédiée à l’Africa CEO Forum 2025 !

2 – Tidjane Thiam : l’opération de la dernière chance

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d'un meeting de mobilisation pour l'élection présidentielle d'octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d’un meeting de mobilisation pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

(Ré)élu. C’est un coup de poker qui a des airs d’opération de la dernière chance. Tidjane Thiam, radié des listes électorales et donc, de fait, inéligible, ne baisse pas pour autant les bras. Après avoir annoncé, lundi, son retrait de la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, alors qu’il était menacé par une procédure engagée par Valérie Yapo, une dissidente de son mouvement, Tidjane Thiam a été réélu à la tête du plus vieux parti ivoirien mercredi 14 mai à l’issue d’un vote organisé dans le cadre d’un congrès extraordinaire.

Préparation minutieuse. Cette réélection à la tête du PDCI, destinée à se prémunir contre les conséquences de la procédure engagée pour réclamer sa destitution de la présidence du parti, avait été minutieusement préparée, rapportent Aïssatou Diallo et Alain Aka, dans l’article qu’ils signent cette semaine sur les dessous de cette opération de la dernière chance. Même si très peu de cadres avaient été mis dans la confidence, la réflexion était lancée depuis quelque temps. « Avec l’accord du président, un comité a été mis en place avec des anciens et des jeunes, en lien avec les avocats du parti », a confié à JA un membre du bureau politique du PDCI.

Cette réélection de Tidjane Thiam à la présidence du parti n’aura cependant aucune incidence sur l’obstacle majeur qui se dresse sur la route du candidat à la présidentielle d’octobre prochain : sa radiation de la liste électorale.

3 – Bénin : comment Patrice Talon prépare sa succession

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Dernier mandat. Le président béninois l’a dit et répété à plusieurs reprises. Il ne sera pas candidat à un nouveau mandat lors de la présidentielle de 2026. D’ici là, le chef de l’État béninois devrait désigner, sinon un dauphin, à tout le moins le candidat qui aura sa voix et son soutien. « Je le dirai clairement le moment venu, mais le plus tard possible », avait-il déclaré dans un entretien accordé à JA, en mars dernier.

Onde de choc et bataille d’égos. Dans l’entourage du chef de l’État béninois, l’onde de choc de « l’affaire Boko » a rebattu les cartes. La condamnation à une lourde peine, en janvier dernier, de ce « frère » de Patrice Talon, considéré jadis comme le « président bis » et dauphin putatif, a ouvert la voie à toutes les spéculations.

Qui sera le dauphin ? Dans l’article qu’il consacre à cette question qui est sur toutes les lèvres, à Cotonou, Hermann Boko évoque les différentes hypothèses :

  • Romuald Wadagni, ministre des Finances ;
  • Luc Atrokpo, maire de Cotonou ;
  • ou encore Joseph Djogbenou, ex-président de la Cour constitutionnelle et patron de l’un des deux partis de la mouvance présidentielle.

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Ali Bongo Ondimba à la descente de l'avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Ali Bongo Ondimba à la descente de l’avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Discrète libération. C’est sans bruit que l’ex-président gabonais a pris le chemin de l’exil. Celui qui demandait, au lendemain du coup d’État ayant entraîné sa chute, de « faire du bruit » pour contrer les putschistes, a quitté le territoire en toute discrétion, dans la nuit du 15 au 16 mai. L’information est venue des autorités angolaises, qui ont publié dans la nuit des clichés d’Ali Bongo Ondimba et de son épouse, Sylvia. Leur fils, Nourreddin Bongo-Valentin, était dans le même vol à destination de Luanda.

Après négociations. L’ancien président gabonais était autorisé à quitter le pays depuis plusieurs mois, mais refusait de partir en laissant derrière lui sa famille. D’âpres négociations se menaient en coulisses depuis de nombreux mois. Le départ d’Ali Bongo Ondimba intervient quelques jours seulement après la première visite à Libreville de João Lourenço, ce mardi 13 mai. Le président angolais, dont la rencontre avec Brice Clotaire Oligui Nguema a marqué la fin de deux ans de tensions diplomatiques, avait également rencontré l’ancien président gabonais.

5 – La RDC bientôt sur les maillots de l’AS Monaco

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Visibilité. Les joueurs de l’AS Monaco porteront bientôt des maillots floqués aux couleurs de la RDC. Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, a signé un protocole d’accord avec Thiago Scuro, directeur général du club de football, le 10 mai. Un contrat à 1,6 million d’euros par an pour le gouvernement congolais, qui devra aussi prendre en charge les déplacements éventuels des joueurs du club en RDC.

Soft power. Avec ce partenariat, la RDC concrétise un premier pas sur le terrain du soft power sportif, déjà largement investi par son rival rwandais, qui sponsorise le PSG, Arsenal et le Bayern Munich. En octobre dernier, le ministre congolais du Tourisme, Didier M’Pambia, avait annoncé la signature prochaine d’un partenariat avec l’AC Milan. Si le contrat a bel et bien été signé, la mise en œuvre concrète se fait encore attendre.

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1 – Africa CEO Forum : l’Afrique en quête d’un « New Deal » entre le public et le privé

Plus de 2 800 participants. Pas moins de sept chefs d’État et de gouvernements. Des dizaines de sessions lors desquels les décideurs économiques et politiques du continent ont confronté leurs points de vue pour trouver, dans un contexte difficile, les meilleures voies possibles pour développer les économies africaines… L’édition 2025 de l’Africa CEO Forum 2025, organisé par Jeune Afrique Media Group (JAMG) et la Société financière internationale (IFC), a été particulièrement riche.

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  • « Face à ces vents contraires, il serait tentant de revoir les ambitions à la baisse. Mais c’est le moment de refuser la résignation », a enjoint Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (IFC).
  • « Nous sommes convaincus que la solution consiste à s’appuyer beaucoup plus fortement sur le secteur privé », a insisté Amir Ben Yahmed, président de JAMG. « Cela ne veut pas dire plus d’impôts. New deal signifie un État beaucoup plus efficace, un État beaucoup plus ambitieux avec un accent particulier sur la bonne gouvernance et la Zlecaf. »

Débat présidentiel. Un enjeu au cœur de la discussion entre les présidents Alassane Ouattara, Bassirou Diomaye Faye, Paul Kagame, Cyril Ramaphosa et Mohamed Ould Ghazouani en ouverture des débats. « Nous devons transformer les matières premières en Afrique, a notamment plaidé Alassane Ouattara. L’Afrique doit augmenter sa part dans le commerce mondial. La Zlecaf a bien démarré, mais les résultats sont encore faibles. » « Le privé doit embrasser les ambitions du public dans le domaine de l’intégration. Nous devons devenir des jumeaux avec le secteur privé et avancer dans la même direction », a insisté en écho Cyril Ramaphosa.

Bassirou Diomaye Faye, lui, a plaidé quelques heures plus tard en faveur d’une autre forme de souveraineté : dans le domaine numérique, cette fois. « L’Afrique ne peut pas se contenter d’être un consommateur passif de services numériques étrangers », a-t-il notamment plaidé lors d’un entretien avec Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication de JA, à retrouver en intégralité ici.

Entre les multiples « deal » signés à l’occasion de l’évènement, la participation aux débats des candidats à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), la nomination d’Idrissa Nassa (Coris Bank International) comme « CEO of the Year » ou encore les débats – âpres – entre partisans du nucléaire et adeptes des énergies renouvelables, impossible de résumer la richesse de ces deux journées. Pour en savoir plus, une seule solution : rendez-vous sur notre page dédiée à l’Africa CEO Forum 2025 !

2 – Tidjane Thiam : l’opération de la dernière chance

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d'un meeting de mobilisation pour l'élection présidentielle d'octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d’un meeting de mobilisation pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

(Ré)élu. C’est un coup de poker qui a des airs d’opération de la dernière chance. Tidjane Thiam, radié des listes électorales et donc, de fait, inéligible, ne baisse pas pour autant les bras. Après avoir annoncé, lundi, son retrait de la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, alors qu’il était menacé par une procédure engagée par Valérie Yapo, une dissidente de son mouvement, Tidjane Thiam a été réélu à la tête du plus vieux parti ivoirien mercredi 14 mai à l’issue d’un vote organisé dans le cadre d’un congrès extraordinaire.

Préparation minutieuse. Cette réélection à la tête du PDCI, destinée à se prémunir contre les conséquences de la procédure engagée pour réclamer sa destitution de la présidence du parti, avait été minutieusement préparée, rapportent Aïssatou Diallo et Alain Aka, dans l’article qu’ils signent cette semaine sur les dessous de cette opération de la dernière chance. Même si très peu de cadres avaient été mis dans la confidence, la réflexion était lancée depuis quelque temps. « Avec l’accord du président, un comité a été mis en place avec des anciens et des jeunes, en lien avec les avocats du parti », a confié à JA un membre du bureau politique du PDCI.

Cette réélection de Tidjane Thiam à la présidence du parti n’aura cependant aucune incidence sur l’obstacle majeur qui se dresse sur la route du candidat à la présidentielle d’octobre prochain : sa radiation de la liste électorale.

3 – Bénin : comment Patrice Talon prépare sa succession

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Dernier mandat. Le président béninois l’a dit et répété à plusieurs reprises. Il ne sera pas candidat à un nouveau mandat lors de la présidentielle de 2026. D’ici là, le chef de l’État béninois devrait désigner, sinon un dauphin, à tout le moins le candidat qui aura sa voix et son soutien. « Je le dirai clairement le moment venu, mais le plus tard possible », avait-il déclaré dans un entretien accordé à JA, en mars dernier.

Onde de choc et bataille d’égos. Dans l’entourage du chef de l’État béninois, l’onde de choc de « l’affaire Boko » a rebattu les cartes. La condamnation à une lourde peine, en janvier dernier, de ce « frère » de Patrice Talon, considéré jadis comme le « président bis » et dauphin putatif, a ouvert la voie à toutes les spéculations.

Qui sera le dauphin ? Dans l’article qu’il consacre à cette question qui est sur toutes les lèvres, à Cotonou, Hermann Boko évoque les différentes hypothèses :

  • Romuald Wadagni, ministre des Finances ;
  • Luc Atrokpo, maire de Cotonou ;
  • ou encore Joseph Djogbenou, ex-président de la Cour constitutionnelle et patron de l’un des deux partis de la mouvance présidentielle.

Lequel aura la préférence de celui que l’on surnomme le « patron » dans les couloirs de la présidence ?

4 – Gabon : Ali, Sylvia et Noureddin Bongo ont atterri en Angola

Ali Bongo Ondimba à la descente de l'avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Ali Bongo Ondimba à la descente de l’avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Discrète libération. C’est sans bruit que l’ex-président gabonais a pris le chemin de l’exil. Celui qui demandait, au lendemain du coup d’État ayant entraîné sa chute, de « faire du bruit » pour contrer les putschistes, a quitté le territoire en toute discrétion, dans la nuit du 15 au 16 mai. L’information est venue des autorités angolaises, qui ont publié dans la nuit des clichés d’Ali Bongo Ondimba et de son épouse, Sylvia. Leur fils, Nourreddin Bongo-Valentin, était dans le même vol à destination de Luanda.

Après négociations. L’ancien président gabonais était autorisé à quitter le pays depuis plusieurs mois, mais refusait de partir en laissant derrière lui sa famille. D’âpres négociations se menaient en coulisses depuis de nombreux mois. Le départ d’Ali Bongo Ondimba intervient quelques jours seulement après la première visite à Libreville de João Lourenço, ce mardi 13 mai. Le président angolais, dont la rencontre avec Brice Clotaire Oligui Nguema a marqué la fin de deux ans de tensions diplomatiques, avait également rencontré l’ancien président gabonais.

5 – La RDC bientôt sur les maillots de l’AS Monaco

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Visibilité. Les joueurs de l’AS Monaco porteront bientôt des maillots floqués aux couleurs de la RDC. Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, a signé un protocole d’accord avec Thiago Scuro, directeur général du club de football, le 10 mai. Un contrat à 1,6 million d’euros par an pour le gouvernement congolais, qui devra aussi prendre en charge les déplacements éventuels des joueurs du club en RDC.

Soft power. Avec ce partenariat, la RDC concrétise un premier pas sur le terrain du soft power sportif, déjà largement investi par son rival rwandais, qui sponsorise le PSG, Arsenal et le Bayern Munich. En octobre dernier, le ministre congolais du Tourisme, Didier M’Pambia, avait annoncé la signature prochaine d’un partenariat avec l’AC Milan. Si le contrat a bel et bien été signé, la mise en œuvre concrète se fait encore attendre.

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  1. Africa CEO Forum : l’Afrique en quête d’un « New Deal » entre le public et le privé
  2. Tidjane Thiam : l’opération de la dernière chance
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  4. Ali, Sylvia et Noureddin Bongo ont atterri en Angola
  5. La RDC bientôt sur les maillots de l’AS Monaco

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1 – Africa CEO Forum : l’Afrique en quête d’un « New Deal » entre le public et le privé

Plus de 2 800 participants. Pas moins de sept chefs d’État et de gouvernements. Des dizaines de sessions lors desquels les décideurs économiques et politiques du continent ont confronté leurs points de vue pour trouver, dans un contexte difficile, les meilleures voies possibles pour développer les économies africaines… L’édition 2025 de l’Africa CEO Forum 2025, organisé par Jeune Afrique Media Group (JAMG) et la Société financière internationale (IFC), a été particulièrement riche.

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« New Deal ». Endettement très élevé, accès limité aux marchés internationaux, désengagement des bailleurs et en particulier des États-Unis de Donald Trump, manque d’infrastructures, Zlecaf en panne ou presque…

  • « Face à ces vents contraires, il serait tentant de revoir les ambitions à la baisse. Mais c’est le moment de refuser la résignation », a enjoint Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (IFC).
  • « Nous sommes convaincus que la solution consiste à s’appuyer beaucoup plus fortement sur le secteur privé », a insisté Amir Ben Yahmed, président de JAMG. « Cela ne veut pas dire plus d’impôts. New deal signifie un État beaucoup plus efficace, un État beaucoup plus ambitieux avec un accent particulier sur la bonne gouvernance et la Zlecaf. »

Débat présidentiel. Un enjeu au cœur de la discussion entre les présidents Alassane Ouattara, Bassirou Diomaye Faye, Paul Kagame, Cyril Ramaphosa et Mohamed Ould Ghazouani en ouverture des débats. « Nous devons transformer les matières premières en Afrique, a notamment plaidé Alassane Ouattara. L’Afrique doit augmenter sa part dans le commerce mondial. La Zlecaf a bien démarré, mais les résultats sont encore faibles. » « Le privé doit embrasser les ambitions du public dans le domaine de l’intégration. Nous devons devenir des jumeaux avec le secteur privé et avancer dans la même direction », a insisté en écho Cyril Ramaphosa.

Bassirou Diomaye Faye, lui, a plaidé quelques heures plus tard en faveur d’une autre forme de souveraineté : dans le domaine numérique, cette fois. « L’Afrique ne peut pas se contenter d’être un consommateur passif de services numériques étrangers », a-t-il notamment plaidé lors d’un entretien avec Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication de JA, à retrouver en intégralité ici.

Entre les multiples « deal » signés à l’occasion de l’évènement, la participation aux débats des candidats à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), la nomination d’Idrissa Nassa (Coris Bank International) comme « CEO of the Year » ou encore les débats – âpres – entre partisans du nucléaire et adeptes des énergies renouvelables, impossible de résumer la richesse de ces deux journées. Pour en savoir plus, une seule solution : rendez-vous sur notre page dédiée à l’Africa CEO Forum 2025 !

2 – Tidjane Thiam : l’opération de la dernière chance

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d'un meeting de mobilisation pour l'élection présidentielle d'octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

Le président du PDCI, Tidjane Thiam (au c.), lors d’un meeting de mobilisation pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, à Yopougon, le 15 février 2025. © Sia KAMBOU / AFP

(Ré)élu. C’est un coup de poker qui a des airs d’opération de la dernière chance. Tidjane Thiam, radié des listes électorales et donc, de fait, inéligible, ne baisse pas pour autant les bras. Après avoir annoncé, lundi, son retrait de la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, alors qu’il était menacé par une procédure engagée par Valérie Yapo, une dissidente de son mouvement, Tidjane Thiam a été réélu à la tête du plus vieux parti ivoirien mercredi 14 mai à l’issue d’un vote organisé dans le cadre d’un congrès extraordinaire.

Préparation minutieuse. Cette réélection à la tête du PDCI, destinée à se prémunir contre les conséquences de la procédure engagée pour réclamer sa destitution de la présidence du parti, avait été minutieusement préparée, rapportent Aïssatou Diallo et Alain Aka, dans l’article qu’ils signent cette semaine sur les dessous de cette opération de la dernière chance. Même si très peu de cadres avaient été mis dans la confidence, la réflexion était lancée depuis quelque temps. « Avec l’accord du président, un comité a été mis en place avec des anciens et des jeunes, en lien avec les avocats du parti », a confié à JA un membre du bureau politique du PDCI.

Cette réélection de Tidjane Thiam à la présidence du parti n’aura cependant aucune incidence sur l’obstacle majeur qui se dresse sur la route du candidat à la présidentielle d’octobre prochain : sa radiation de la liste électorale.

3 – Bénin : comment Patrice Talon prépare sa succession

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Le président béninois, Patrice Talon, lors d’un entretien avec Jeune Afrique le 24 février 2025, au palais de la Marina, à Cotonou. © Vincent Fournier pour JA

Dernier mandat. Le président béninois l’a dit et répété à plusieurs reprises. Il ne sera pas candidat à un nouveau mandat lors de la présidentielle de 2026. D’ici là, le chef de l’État béninois devrait désigner, sinon un dauphin, à tout le moins le candidat qui aura sa voix et son soutien. « Je le dirai clairement le moment venu, mais le plus tard possible », avait-il déclaré dans un entretien accordé à JA, en mars dernier.

Onde de choc et bataille d’égos. Dans l’entourage du chef de l’État béninois, l’onde de choc de « l’affaire Boko » a rebattu les cartes. La condamnation à une lourde peine, en janvier dernier, de ce « frère » de Patrice Talon, considéré jadis comme le « président bis » et dauphin putatif, a ouvert la voie à toutes les spéculations.

Qui sera le dauphin ? Dans l’article qu’il consacre à cette question qui est sur toutes les lèvres, à Cotonou, Hermann Boko évoque les différentes hypothèses :

  • Romuald Wadagni, ministre des Finances ;
  • Luc Atrokpo, maire de Cotonou ;
  • ou encore Joseph Djogbenou, ex-président de la Cour constitutionnelle et patron de l’un des deux partis de la mouvance présidentielle.

Lequel aura la préférence de celui que l’on surnomme le « patron » dans les couloirs de la présidence ?

4 – Gabon : Ali, Sylvia et Noureddin Bongo ont atterri en Angola

Ali Bongo Ondimba à la descente de l'avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Ali Bongo Ondimba à la descente de l’avion, le 15 mai, à Luanda. © Présidence angolaise

Discrète libération. C’est sans bruit que l’ex-président gabonais a pris le chemin de l’exil. Celui qui demandait, au lendemain du coup d’État ayant entraîné sa chute, de « faire du bruit » pour contrer les putschistes, a quitté le territoire en toute discrétion, dans la nuit du 15 au 16 mai. L’information est venue des autorités angolaises, qui ont publié dans la nuit des clichés d’Ali Bongo Ondimba et de son épouse, Sylvia. Leur fils, Nourreddin Bongo-Valentin, était dans le même vol à destination de Luanda.

Après négociations. L’ancien président gabonais était autorisé à quitter le pays depuis plusieurs mois, mais refusait de partir en laissant derrière lui sa famille. D’âpres négociations se menaient en coulisses depuis de nombreux mois. Le départ d’Ali Bongo Ondimba intervient quelques jours seulement après la première visite à Libreville de João Lourenço, ce mardi 13 mai. Le président angolais, dont la rencontre avec Brice Clotaire Oligui Nguema a marqué la fin de deux ans de tensions diplomatiques, avait également rencontré l’ancien président gabonais.

5 – La RDC bientôt sur les maillots de l’AS Monaco

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, le 22 mars 2025. © Présidence RDC/Ministère des Sports et Loisirs/ X

Visibilité. Les joueurs de l’AS Monaco porteront bientôt des maillots floqués aux couleurs de la RDC. Le ministre congolais des Sports et des Loisirs, Didier Budimbu, a signé un protocole d’accord avec Thiago Scuro, directeur général du club de football, le 10 mai. Un contrat à 1,6 million d’euros par an pour le gouvernement congolais, qui devra aussi prendre en charge les déplacements éventuels des joueurs du club en RDC.

Soft power. Avec ce partenariat, la RDC concrétise un premier pas sur le terrain du soft power sportif, déjà largement investi par son rival rwandais, qui sponsorise le PSG, Arsenal et le Bayern Munich. En octobre dernier, le ministre congolais du Tourisme, Didier M’Pambia, avait annoncé la signature prochaine d’un partenariat avec l’AC Milan. Si le contrat a bel et bien été signé, la mise en œuvre concrète se fait encore attendre.

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