Publié le 26 février 2025 Lecture : 2 minutes.
« La France va demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords et la manière dont ils sont exécutés », a annoncé le Premier ministre français, François Bayrou, et ce, dans un délai de « quatre à six semaines ». Il a détaillé, avec une partie de son gouvernement réuni en Comité interministériel de contrôle de l’immigration (Cici), plusieurs points concernant les accords de 1968 passés avec Alger.
Revenant sur l’attaque survenue samedi à Mulhouse (Haut-Rhin), dans laquelle un Algérien de 37 ans – en situation irrégulière et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) – est accusé d’avoir tué à l’arme blanche une personne et d’en avoir blessé sept autres, le Premier ministre français a déploré : « Les victimes que nous avons connues à Mulhouse ce weekend sont les victimes directes du refus d’application de ces accords » entre les deux pays. Avant de préciser que le suspect avait été présenté « quatorze fois » aux autorités algériennes, qui ont toujours refusé de le reprendre.
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Une « liste d’urgence » communiquée à Alger
En parallèle de ce réexamen des accords, « une liste d’urgence de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays et que nous considérons comme particulièrement sensibles » va être présentée au gouvernement algérien, a-t-il annoncé. Le nombre de personnes concernées n’a cependant pas été précisé.
Un « audit interministériel » pour la délivrance des visas
Concernant l’immigration régulière, François Bayrou a également annoncé avoir demandé un « audit interministériel » sur la « politique de délivrance des visas » par la France aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Le nouvelle politique qui sera mise en œuvre en la matière, a-t-il prévenu, « tiendra compte de la qualité de la coopération migratoire des pays d’origine ».
Une « généralisation de la force frontière »
Évoquant ensuite « des problèmes de sécurité, des problèmes d’ordre public et des problèmes de relations internationales », le Premier ministre est également revenu sur « la question de l’asile et de la demande de l’asile ». Citant le nombre de « 160 000 demandes en 2024 », il estime que l’asile est « assez largement utilisé comme un moyen de franchir la frontière ».
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Concernant l’immigration irrégulière enfin, François Bayrou a évoqué la généralisation de la « force frontière » expérimentée à la frontière franco-italienne, regroupant la police, la gendarmerie et les douanes. Il souhaite « la généraliser à l’ensemble de l’Hexagone ».
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« La France va demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords et la manière dont ils sont exécutés », a annoncé le Premier ministre français, François Bayrou, et ce, dans un délai de « quatre à six semaines ». Il a détaillé, avec une partie de son gouvernement réuni en Comité interministériel de contrôle de l’immigration (Cici), plusieurs points concernant les accords de 1968 passés avec Alger.
Revenant sur l’attaque survenue samedi à Mulhouse (Haut-Rhin), dans laquelle un Algérien de 37 ans – en situation irrégulière et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) – est accusé d’avoir tué à l’arme blanche une personne et d’en avoir blessé sept autres, le Premier ministre français a déploré : « Les victimes que nous avons connues à Mulhouse ce weekend sont les victimes directes du refus d’application de ces accords » entre les deux pays. Avant de préciser que le suspect avait été présenté « quatorze fois » aux autorités algériennes, qui ont toujours refusé de le reprendre.
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Une « liste d’urgence » communiquée à Alger
En parallèle de ce réexamen des accords, « une liste d’urgence de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays et que nous considérons comme particulièrement sensibles » va être présentée au gouvernement algérien, a-t-il annoncé. Le nombre de personnes concernées n’a cependant pas été précisé.
Un « audit interministériel » pour la délivrance des visas
Concernant l’immigration régulière, François Bayrou a également annoncé avoir demandé un « audit interministériel » sur la « politique de délivrance des visas » par la France aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Le nouvelle politique qui sera mise en œuvre en la matière, a-t-il prévenu, « tiendra compte de la qualité de la coopération migratoire des pays d’origine ».
Une « généralisation de la force frontière »
Évoquant ensuite « des problèmes de sécurité, des problèmes d’ordre public et des problèmes de relations internationales », le Premier ministre est également revenu sur « la question de l’asile et de la demande de l’asile ». Citant le nombre de « 160 000 demandes en 2024 », il estime que l’asile est « assez largement utilisé comme un moyen de franchir la frontière ».
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Concernant l’immigration irrégulière enfin, François Bayrou a évoqué la généralisation de la « force frontière » expérimentée à la frontière franco-italienne, regroupant la police, la gendarmerie et les douanes. Il souhaite « la généraliser à l’ensemble de l’Hexagone ».
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Revenant sur l’attaque survenue samedi à Mulhouse (Haut-Rhin), dans laquelle un Algérien de 37 ans – en situation irrégulière et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) – est accusé d’avoir tué à l’arme blanche une personne et d’en avoir blessé sept autres, le Premier ministre français a déploré : « Les victimes que nous avons connues à Mulhouse ce weekend sont les victimes directes du refus d’application de ces accords » entre les deux pays. Avant de préciser que le suspect avait été présenté « quatorze fois » aux autorités algériennes, qui ont toujours refusé de le reprendre.
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En parallèle de ce réexamen des accords, « une liste d’urgence de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays et que nous considérons comme particulièrement sensibles » va être présentée au gouvernement algérien, a-t-il annoncé. Le nombre de personnes concernées n’a cependant pas été précisé.
Un « audit interministériel » pour la délivrance des visas
Concernant l’immigration régulière, François Bayrou a également annoncé avoir demandé un « audit interministériel » sur la « politique de délivrance des visas » par la France aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Le nouvelle politique qui sera mise en œuvre en la matière, a-t-il prévenu, « tiendra compte de la qualité de la coopération migratoire des pays d’origine ».
Une « généralisation de la force frontière »
Évoquant ensuite « des problèmes de sécurité, des problèmes d’ordre public et des problèmes de relations internationales », le Premier ministre est également revenu sur « la question de l’asile et de la demande de l’asile ». Citant le nombre de « 160 000 demandes en 2024 », il estime que l’asile est « assez largement utilisé comme un moyen de franchir la frontière ».
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Revenant sur l’attaque survenue samedi à Mulhouse (Haut-Rhin), dans laquelle un Algérien de 37 ans – en situation irrégulière et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) – est accusé d’avoir tué à l’arme blanche une personne et d’en avoir blessé sept autres, le Premier ministre français a déploré : « Les victimes que nous avons connues à Mulhouse ce weekend sont les victimes directes du refus d’application de ces accords » entre les deux pays. Avant de préciser que le suspect avait été présenté « quatorze fois » aux autorités algériennes, qui ont toujours refusé de le reprendre.
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En parallèle de ce réexamen des accords, « une liste d’urgence de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays et que nous considérons comme particulièrement sensibles » va être présentée au gouvernement algérien, a-t-il annoncé. Le nombre de personnes concernées n’a cependant pas été précisé.
Un « audit interministériel » pour la délivrance des visas
Concernant l’immigration régulière, François Bayrou a également annoncé avoir demandé un « audit interministériel » sur la « politique de délivrance des visas » par la France aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Le nouvelle politique qui sera mise en œuvre en la matière, a-t-il prévenu, « tiendra compte de la qualité de la coopération migratoire des pays d’origine ».
Une « généralisation de la force frontière »
Évoquant ensuite « des problèmes de sécurité, des problèmes d’ordre public et des problèmes de relations internationales », le Premier ministre est également revenu sur « la question de l’asile et de la demande de l’asile ». Citant le nombre de « 160 000 demandes en 2024 », il estime que l’asile est « assez largement utilisé comme un moyen de franchir la frontière ».
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