
Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron le 13 juin 2024 à l’hôtel Borgo Egnazia, en Italie, lors du dernier Sommet du G7. © Ludovic MARIN / AFP
Publié le 11 mai 2025 Lecture : 1 minute.
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La relation entre la France et l’Algérie reste « totalement gelée » depuis l’expulsion brutale en avril de douze fonctionnaires français par Alger et une mesure de représailles similaires par Paris, a déploré dimanche 11 mai le chef de la diplomatie française lors d’un entretien France Inter/France Télévisions/Le Monde.
Plusieurs élus français, dont des députés et sénateurs de gauche et du centre, se sont rendus cette semaine en Algérie pour commémorer les massacres du 8 mai 1945, en pleines tensions entre Alger et Paris.
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« Ces massacres de Sétif méritent d’être commémorés. D’ailleurs l’ambassade de France à Alger a déposé une gerbe à cette occasion, a souligné Jean-Noël Barrot. Ça s’inscrit dans la logique de mémoire de vérité dans laquelle la France est engagée depuis 2017. […] Il est toujours positif que les parlementaires puissent se déplacer à ces occasions, mais la relation reste bloquée et totalement gelée. »
« La faute des autorités algériennes »
Rappelé en France à la demande d’Emmanuel Macron, l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, est toujours à Paris « pour consultations » et aucune date de retour en Algérie n’a été évoquée pour le moment. Cette situation est « la faute des autorités algériennes qui ont décidé brutalement d’expulser douze de nos agents », a dit le chef de la diplomatie française. « Ce n’est pas uniquement une décision brutale sur le plan administratif, ce sont des hommes et des femmes qui ont dû quitter précipitamment leurs familles, leurs enfants, leurs domiciles. »
Interrogé sur de potentielles sanctions contre Alger, Jean-Noël Barrot a rappelé avoir pris en début d’année des mesures « pour restreindre l’accès à la circulation des dignitaires » en France, qui avaient été « vivement ressenties par les personnes concernées ». « Je ne m’interdis pas d’en prendre [de nouvelles, ndlr], a-t-il avancé. Je ne dirai pas forcément quand je les prendrai, quand je ne les prendrai pas. Ainsi fonctionne la diplomatie. »
(Avec AFP)
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La relation entre la France et l’Algérie reste « totalement gelée » depuis l’expulsion brutale en avril de douze fonctionnaires français par Alger et une mesure de représailles similaires par Paris, a déploré dimanche 11 mai le chef de la diplomatie française lors d’un entretien France Inter/France Télévisions/Le Monde.
Plusieurs élus français, dont des députés et sénateurs de gauche et du centre, se sont rendus cette semaine en Algérie pour commémorer les massacres du 8 mai 1945, en pleines tensions entre Alger et Paris.
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« Ces massacres de Sétif méritent d’être commémorés. D’ailleurs l’ambassade de France à Alger a déposé une gerbe à cette occasion, a souligné Jean-Noël Barrot. Ça s’inscrit dans la logique de mémoire de vérité dans laquelle la France est engagée depuis 2017. […] Il est toujours positif que les parlementaires puissent se déplacer à ces occasions, mais la relation reste bloquée et totalement gelée. »
« La faute des autorités algériennes »
Rappelé en France à la demande d’Emmanuel Macron, l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, est toujours à Paris « pour consultations » et aucune date de retour en Algérie n’a été évoquée pour le moment. Cette situation est « la faute des autorités algériennes qui ont décidé brutalement d’expulser douze de nos agents », a dit le chef de la diplomatie française. « Ce n’est pas uniquement une décision brutale sur le plan administratif, ce sont des hommes et des femmes qui ont dû quitter précipitamment leurs familles, leurs enfants, leurs domiciles. »
Interrogé sur de potentielles sanctions contre Alger, Jean-Noël Barrot a rappelé avoir pris en début d’année des mesures « pour restreindre l’accès à la circulation des dignitaires » en France, qui avaient été « vivement ressenties par les personnes concernées ». « Je ne m’interdis pas d’en prendre [de nouvelles, ndlr], a-t-il avancé. Je ne dirai pas forcément quand je les prendrai, quand je ne les prendrai pas. Ainsi fonctionne la diplomatie. »
(Avec AFP)
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Plusieurs élus français, dont des députés et sénateurs de gauche et du centre, se sont rendus cette semaine en Algérie pour commémorer les massacres du 8 mai 1945, en pleines tensions entre Alger et Paris.
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« Ces massacres de Sétif méritent d’être commémorés. D’ailleurs l’ambassade de France à Alger a déposé une gerbe à cette occasion, a souligné Jean-Noël Barrot. Ça s’inscrit dans la logique de mémoire de vérité dans laquelle la France est engagée depuis 2017. […] Il est toujours positif que les parlementaires puissent se déplacer à ces occasions, mais la relation reste bloquée et totalement gelée. »
« La faute des autorités algériennes »
Rappelé en France à la demande d’Emmanuel Macron, l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, est toujours à Paris « pour consultations » et aucune date de retour en Algérie n’a été évoquée pour le moment. Cette situation est « la faute des autorités algériennes qui ont décidé brutalement d’expulser douze de nos agents », a dit le chef de la diplomatie française. « Ce n’est pas uniquement une décision brutale sur le plan administratif, ce sont des hommes et des femmes qui ont dû quitter précipitamment leurs familles, leurs enfants, leurs domiciles. »
Interrogé sur de potentielles sanctions contre Alger, Jean-Noël Barrot a rappelé avoir pris en début d’année des mesures « pour restreindre l’accès à la circulation des dignitaires » en France, qui avaient été « vivement ressenties par les personnes concernées ». « Je ne m’interdis pas d’en prendre [de nouvelles, ndlr], a-t-il avancé. Je ne dirai pas forcément quand je les prendrai, quand je ne les prendrai pas. Ainsi fonctionne la diplomatie. »
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« La faute des autorités algériennes »
Rappelé en France à la demande d’Emmanuel Macron, l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, est toujours à Paris « pour consultations » et aucune date de retour en Algérie n’a été évoquée pour le moment. Cette situation est « la faute des autorités algériennes qui ont décidé brutalement d’expulser douze de nos agents », a dit le chef de la diplomatie française. « Ce n’est pas uniquement une décision brutale sur le plan administratif, ce sont des hommes et des femmes qui ont dû quitter précipitamment leurs familles, leurs enfants, leurs domiciles. »
Interrogé sur de potentielles sanctions contre Alger, Jean-Noël Barrot a rappelé avoir pris en début d’année des mesures « pour restreindre l’accès à la circulation des dignitaires » en France, qui avaient été « vivement ressenties par les personnes concernées ». « Je ne m’interdis pas d’en prendre [de nouvelles, ndlr], a-t-il avancé. Je ne dirai pas forcément quand je les prendrai, quand je ne les prendrai pas. Ainsi fonctionne la diplomatie. »
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