Initialement prévu pour punir les vols avec violence, l’article 507 du code pénal marocain est de plus en plus utilisé pour qualifier des faits relatifs à l’activité des groupes ultras dans l’univers du football. La polémique monte après plusieurs lourdes condamnations, et le mouvement anti-507 prend une ampleur internationale.
La police met fin à une bagarre entre supporters lors du quart de finale de la Ligue des champions de la CAF, entre le Raja Casablanca et le Al Ahly, au stade Mohammed-V de Casablanca, le 29 avril 2023. © FADEL SENNA / AFP
Publié le 27 avril 2025 Lecture : 6 minutes.
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« Cette application n’est pas systématique, la loi accorde au juge la possibilité d’atténuer la peine en fonction des circonstances de chaque cas », explique un avocat casablancais, interrogé sur les récentes condamnations liées à l’article 507 du code pénal marocain. Pourtant, pour de nombreux jeunes supporters de football, la réalité semble plus brutale.
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Initialement prévu pour punir les vols avec violence, l’article 507 du code pénal marocain est de plus en plus utilisé pour qualifier des faits relatifs à l’activité des groupes ultras dans l’univers du football. La polémique monte après plusieurs lourdes condamnations, et le mouvement anti-507 prend une ampleur internationale.
La police met fin à une bagarre entre supporters lors du quart de finale de la Ligue des champions de la CAF, entre le Raja Casablanca et le Al Ahly, au stade Mohammed-V de Casablanca, le 29 avril 2023. © FADEL SENNA / AFP
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