
Le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, à Rabat, le 22 avril 2024. © FADEL SENNA / AFP
Publié le 16 juin 2025 Lecture : 1 minute.
Fichier généré le
Ils ne sont pas moins de 6 millions de Marocains à vivre en dehors du Royaume, entre l’Europe, l’Amérique du Nord et la péninsule arabique. Lors d’un discours en 2022, le Roi Mohammed VI, avait d’ailleurs souligné le rôle de ces Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans le développement du Maroc. En novembre 2024, à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, il saluait à nouveau le « patriotisme » et l’ « engagement » de ces compatriotes vivant hors du royaume. Mais en 2025, et alors que les regards se tournent déjà vers les législatives de l’automne 2026, la question de leur participation aux échéances électorales continue à faire débat.
Par la voix de sa députée Nadia Bzendfa, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), a interpellé le gouvernement à ce sujet, rapporte le site marocain Yabiladi. Elle a interrogé Abdelouafi Laftit, sur les « mesures pratiques envisagées par le ministère pour assurer une participation effective des Marocains du monde aux prochaines élections, tant en tant qu’électeurs que candidats, depuis leurs pays d’accueil ».
la suite après cette publicité
Un droit que consacre la Constitution ?
Au Parlement, la députée a rappelé que sur le papier, la Constitution de 2011 accorde aux MRE le droit de voter et d’être éligibles. L’article 17 leur octroie « des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit de vote et d’éligibilité. Ils peuvent se présenter aux élections sur les listes et dans les circonscriptions électorales locales, régionales et nationales ». Mais l’exercice de ce droit reste dans les faits limité, et des préoccupations d’ordre logistique sont régulièrement avancées.
En 2021, un autre parti, l’Istiqlal, avait déposé un amendement visant à permettre aux MRE de participer directement aux élections législatives. Mais il avait été rejeté par une large majorité.

Le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, à Rabat, le 22 avril 2024. © FADEL SENNA / AFP
Publié le 16 juin 2025 Lecture : 1 minute.
Fichier généré le
Ils ne sont pas moins de 6 millions de Marocains à vivre en dehors du Royaume, entre l’Europe, l’Amérique du Nord et la péninsule arabique. Lors d’un discours en 2022, le Roi Mohammed VI, avait d’ailleurs souligné le rôle de ces Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans le développement du Maroc. En novembre 2024, à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, il saluait à nouveau le « patriotisme » et l’ « engagement » de ces compatriotes vivant hors du royaume. Mais en 2025, et alors que les regards se tournent déjà vers les législatives de l’automne 2026, la question de leur participation aux échéances électorales continue à faire débat.
Par la voix de sa députée Nadia Bzendfa, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), a interpellé le gouvernement à ce sujet, rapporte le site marocain Yabiladi. Elle a interrogé Abdelouafi Laftit, sur les « mesures pratiques envisagées par le ministère pour assurer une participation effective des Marocains du monde aux prochaines élections, tant en tant qu’électeurs que candidats, depuis leurs pays d’accueil ».
la suite après cette publicité
Un droit que consacre la Constitution ?
Au Parlement, la députée a rappelé que sur le papier, la Constitution de 2011 accorde aux MRE le droit de voter et d’être éligibles. L’article 17 leur octroie « des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit de vote et d’éligibilité. Ils peuvent se présenter aux élections sur les listes et dans les circonscriptions électorales locales, régionales et nationales ». Mais l’exercice de ce droit reste dans les faits limité, et des préoccupations d’ordre logistique sont régulièrement avancées.
En 2021, un autre parti, l’Istiqlal, avait déposé un amendement visant à permettre aux MRE de participer directement aux élections législatives. Mais il avait été rejeté par une large majorité.

Le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, à Rabat, le 22 avril 2024. © FADEL SENNA / AFP
Publié le 16 juin 2025 Lecture : 1 minute.
Fichier généré le
Ils ne sont pas moins de 6 millions de Marocains à vivre en dehors du Royaume, entre l’Europe, l’Amérique du Nord et la péninsule arabique. Lors d’un discours en 2022, le Roi Mohammed VI, avait d’ailleurs souligné le rôle de ces Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans le développement du Maroc. En novembre 2024, à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, il saluait à nouveau le « patriotisme » et l’ « engagement » de ces compatriotes vivant hors du royaume. Mais en 2025, et alors que les regards se tournent déjà vers les législatives de l’automne 2026, la question de leur participation aux échéances électorales continue à faire débat.
Par la voix de sa députée Nadia Bzendfa, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), a interpellé le gouvernement à ce sujet, rapporte le site marocain Yabiladi. Elle a interrogé Abdelouafi Laftit, sur les « mesures pratiques envisagées par le ministère pour assurer une participation effective des Marocains du monde aux prochaines élections, tant en tant qu’électeurs que candidats, depuis leurs pays d’accueil ».
la suite après cette publicité
Un droit que consacre la Constitution ?
Au Parlement, la députée a rappelé que sur le papier, la Constitution de 2011 accorde aux MRE le droit de voter et d’être éligibles. L’article 17 leur octroie « des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit de vote et d’éligibilité. Ils peuvent se présenter aux élections sur les listes et dans les circonscriptions électorales locales, régionales et nationales ». Mais l’exercice de ce droit reste dans les faits limité, et des préoccupations d’ordre logistique sont régulièrement avancées.
En 2021, un autre parti, l’Istiqlal, avait déposé un amendement visant à permettre aux MRE de participer directement aux élections législatives. Mais il avait été rejeté par une large majorité.

Le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, à Rabat, le 22 avril 2024. © FADEL SENNA / AFP
Publié le 16 juin 2025 Lecture : 1 minute.
Fichier généré le
Ils ne sont pas moins de 6 millions de Marocains à vivre en dehors du Royaume, entre l’Europe, l’Amérique du Nord et la péninsule arabique. Lors d’un discours en 2022, le Roi Mohammed VI, avait d’ailleurs souligné le rôle de ces Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans le développement du Maroc. En novembre 2024, à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, il saluait à nouveau le « patriotisme » et l’ « engagement » de ces compatriotes vivant hors du royaume. Mais en 2025, et alors que les regards se tournent déjà vers les législatives de l’automne 2026, la question de leur participation aux échéances électorales continue à faire débat.
Par la voix de sa députée Nadia Bzendfa, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), a interpellé le gouvernement à ce sujet, rapporte le site marocain Yabiladi. Elle a interrogé Abdelouafi Laftit, sur les « mesures pratiques envisagées par le ministère pour assurer une participation effective des Marocains du monde aux prochaines élections, tant en tant qu’électeurs que candidats, depuis leurs pays d’accueil ».
la suite après cette publicité
Un droit que consacre la Constitution ?
Au Parlement, la députée a rappelé que sur le papier, la Constitution de 2011 accorde aux MRE le droit de voter et d’être éligibles. L’article 17 leur octroie « des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit de vote et d’éligibilité. Ils peuvent se présenter aux élections sur les listes et dans les circonscriptions électorales locales, régionales et nationales ». Mais l’exercice de ce droit reste dans les faits limité, et des préoccupations d’ordre logistique sont régulièrement avancées.
En 2021, un autre parti, l’Istiqlal, avait déposé un amendement visant à permettre aux MRE de participer directement aux élections législatives. Mais il avait été rejeté par une large majorité.