Publié le 28 mars 2025 Lecture : 2 minutes.
Le procureur avait requis dix années d’emprisonnement. Le 27 mars, un tribunal algérien a décidé d’une peine « de cinq ans de réclusion ferme » assortie d’une amende de 500 000 dinars contre Boualem Sansal. Paris est mobilisé contre la détention de l’écrivain depuis son arrestation, en novembre 2024. Le président Emmanuel Macron a appelé, le 27 mars, à sa libération, alors que la crise diplomatique entre l’Algérie et la France se poursuit.
Lors d’une conférence de presse, le chef de l’État français a réaffirmé « tout [s] on soutien à M. Sansal et à sa famille » et a appelé à « les plus hautes autorités algériennes » à prendre des décisions « humaines et humanitaires » pour « lui redonner sa liberté ». Emmanuel Macron a rappelé que l’auteur du Serment des Barbares était un homme malade et a dit espérer qu’une libération lui permettrait de « se soigner ».
la suite après cette publicité
« Je sais pouvoir compter sur le bon sens et l’humanité des autorités algériennes pour prendre une telle décision », a-t-il conclu.
🔴 Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison ferme : Emmanuel Macron « souhaite vivement » que Boualem Sansal puisse « redevenir un homme libre » pic.twitter.com/6vBsnlwHBC
— LCI (@LCI) March 27, 2025
Une grâce de Tebboune ?
Un appel qui semble faire allusion à une grâce que son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pourrait accorder à Boualem Sansal. En France, les membres du comité de soutien de l’écrivain espèrent que ce geste sera fait après le ramadan, ou plus tard, au moment des célébrations de l’indépendance de l’Algérie.
« Qu’importe la condamnation, nous espérons une grâce présidentielle, a réagi le poète Kamel Bencheikh, un ami de Boualem Sanasal, au micro de franceinfo. Je suis très optimiste. Pour qu’il y ait une grâce présidentielle, il faut [qu’il y ait eu] une condamnation […]. Nous avons entendu le président Tebboune parler d’apaisement, c’est déjà un signal pour moi. »
Du côté du gouvernement français, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, partisan d’une ligne dure vis-à-vis de l’Algérie, n’a pas encore réagi. François Bayrou, le Premier ministre, a, lui, estimé sur X que la condamnation de Boualem Sansal était « injustifiable ». « Une voie digne et humanitaire est à [notre] portée. Je renouvelle notre appel aux autorités algériennes à la considérer et à y répondre favorablement », a-t-il insisté.
la suite après cette publicité
Plusieurs sources, en Algérie, estiment que le fait que les avocats de Boualem Sansal n’aient pas fait appel de la condamnation de leur client peut être considéré comme le signe qu’une grâce pourrait être annoncée très prochainement. Interrogé ce matin sur Sud Radio, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande mosquée de Paris, a lui aussi indiqué qu’il croyait à un tel scénario. « Si on fait de la politique fiction, je pense que le président de la République [algérienne] va décider de sa grâce », a-t-il affirmé.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Publié le 28 mars 2025 Lecture : 2 minutes.
Le procureur avait requis dix années d’emprisonnement. Le 27 mars, un tribunal algérien a décidé d’une peine « de cinq ans de réclusion ferme » assortie d’une amende de 500 000 dinars contre Boualem Sansal. Paris est mobilisé contre la détention de l’écrivain depuis son arrestation, en novembre 2024. Le président Emmanuel Macron a appelé, le 27 mars, à sa libération, alors que la crise diplomatique entre l’Algérie et la France se poursuit.
Lors d’une conférence de presse, le chef de l’État français a réaffirmé « tout [s] on soutien à M. Sansal et à sa famille » et a appelé à « les plus hautes autorités algériennes » à prendre des décisions « humaines et humanitaires » pour « lui redonner sa liberté ». Emmanuel Macron a rappelé que l’auteur du Serment des Barbares était un homme malade et a dit espérer qu’une libération lui permettrait de « se soigner ».
la suite après cette publicité
« Je sais pouvoir compter sur le bon sens et l’humanité des autorités algériennes pour prendre une telle décision », a-t-il conclu.
🔴 Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison ferme : Emmanuel Macron « souhaite vivement » que Boualem Sansal puisse « redevenir un homme libre » pic.twitter.com/6vBsnlwHBC
— LCI (@LCI) March 27, 2025
Une grâce de Tebboune ?
Un appel qui semble faire allusion à une grâce que son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pourrait accorder à Boualem Sansal. En France, les membres du comité de soutien de l’écrivain espèrent que ce geste sera fait après le ramadan, ou plus tard, au moment des célébrations de l’indépendance de l’Algérie.
« Qu’importe la condamnation, nous espérons une grâce présidentielle, a réagi le poète Kamel Bencheikh, un ami de Boualem Sanasal, au micro de franceinfo. Je suis très optimiste. Pour qu’il y ait une grâce présidentielle, il faut [qu’il y ait eu] une condamnation […]. Nous avons entendu le président Tebboune parler d’apaisement, c’est déjà un signal pour moi. »
Du côté du gouvernement français, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, partisan d’une ligne dure vis-à-vis de l’Algérie, n’a pas encore réagi. François Bayrou, le Premier ministre, a, lui, estimé sur X que la condamnation de Boualem Sansal était « injustifiable ». « Une voie digne et humanitaire est à [notre] portée. Je renouvelle notre appel aux autorités algériennes à la considérer et à y répondre favorablement », a-t-il insisté.
la suite après cette publicité
Plusieurs sources, en Algérie, estiment que le fait que les avocats de Boualem Sansal n’aient pas fait appel de la condamnation de leur client peut être considéré comme le signe qu’une grâce pourrait être annoncée très prochainement. Interrogé ce matin sur Sud Radio, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande mosquée de Paris, a lui aussi indiqué qu’il croyait à un tel scénario. « Si on fait de la politique fiction, je pense que le président de la République [algérienne] va décider de sa grâce », a-t-il affirmé.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Publié le 28 mars 2025 Lecture : 2 minutes.
Le procureur avait requis dix années d’emprisonnement. Le 27 mars, un tribunal algérien a décidé d’une peine « de cinq ans de réclusion ferme » assortie d’une amende de 500 000 dinars contre Boualem Sansal. Paris est mobilisé contre la détention de l’écrivain depuis son arrestation, en novembre 2024. Le président Emmanuel Macron a appelé, le 27 mars, à sa libération, alors que la crise diplomatique entre l’Algérie et la France se poursuit.
Lors d’une conférence de presse, le chef de l’État français a réaffirmé « tout [s] on soutien à M. Sansal et à sa famille » et a appelé à « les plus hautes autorités algériennes » à prendre des décisions « humaines et humanitaires » pour « lui redonner sa liberté ». Emmanuel Macron a rappelé que l’auteur du Serment des Barbares était un homme malade et a dit espérer qu’une libération lui permettrait de « se soigner ».
la suite après cette publicité
« Je sais pouvoir compter sur le bon sens et l’humanité des autorités algériennes pour prendre une telle décision », a-t-il conclu.
🔴 Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison ferme : Emmanuel Macron « souhaite vivement » que Boualem Sansal puisse « redevenir un homme libre » pic.twitter.com/6vBsnlwHBC
— LCI (@LCI) March 27, 2025
Une grâce de Tebboune ?
Un appel qui semble faire allusion à une grâce que son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pourrait accorder à Boualem Sansal. En France, les membres du comité de soutien de l’écrivain espèrent que ce geste sera fait après le ramadan, ou plus tard, au moment des célébrations de l’indépendance de l’Algérie.
« Qu’importe la condamnation, nous espérons une grâce présidentielle, a réagi le poète Kamel Bencheikh, un ami de Boualem Sanasal, au micro de franceinfo. Je suis très optimiste. Pour qu’il y ait une grâce présidentielle, il faut [qu’il y ait eu] une condamnation […]. Nous avons entendu le président Tebboune parler d’apaisement, c’est déjà un signal pour moi. »
Du côté du gouvernement français, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, partisan d’une ligne dure vis-à-vis de l’Algérie, n’a pas encore réagi. François Bayrou, le Premier ministre, a, lui, estimé sur X que la condamnation de Boualem Sansal était « injustifiable ». « Une voie digne et humanitaire est à [notre] portée. Je renouvelle notre appel aux autorités algériennes à la considérer et à y répondre favorablement », a-t-il insisté.
la suite après cette publicité
Plusieurs sources, en Algérie, estiment que le fait que les avocats de Boualem Sansal n’aient pas fait appel de la condamnation de leur client peut être considéré comme le signe qu’une grâce pourrait être annoncée très prochainement. Interrogé ce matin sur Sud Radio, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande mosquée de Paris, a lui aussi indiqué qu’il croyait à un tel scénario. « Si on fait de la politique fiction, je pense que le président de la République [algérienne] va décider de sa grâce », a-t-il affirmé.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Publié le 28 mars 2025 Lecture : 2 minutes.
Le procureur avait requis dix années d’emprisonnement. Le 27 mars, un tribunal algérien a décidé d’une peine « de cinq ans de réclusion ferme » assortie d’une amende de 500 000 dinars contre Boualem Sansal. Paris est mobilisé contre la détention de l’écrivain depuis son arrestation, en novembre 2024. Le président Emmanuel Macron a appelé, le 27 mars, à sa libération, alors que la crise diplomatique entre l’Algérie et la France se poursuit.
Lors d’une conférence de presse, le chef de l’État français a réaffirmé « tout [s] on soutien à M. Sansal et à sa famille » et a appelé à « les plus hautes autorités algériennes » à prendre des décisions « humaines et humanitaires » pour « lui redonner sa liberté ». Emmanuel Macron a rappelé que l’auteur du Serment des Barbares était un homme malade et a dit espérer qu’une libération lui permettrait de « se soigner ».
la suite après cette publicité
« Je sais pouvoir compter sur le bon sens et l’humanité des autorités algériennes pour prendre une telle décision », a-t-il conclu.
🔴 Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison ferme : Emmanuel Macron « souhaite vivement » que Boualem Sansal puisse « redevenir un homme libre » pic.twitter.com/6vBsnlwHBC
— LCI (@LCI) March 27, 2025
Une grâce de Tebboune ?
Un appel qui semble faire allusion à une grâce que son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pourrait accorder à Boualem Sansal. En France, les membres du comité de soutien de l’écrivain espèrent que ce geste sera fait après le ramadan, ou plus tard, au moment des célébrations de l’indépendance de l’Algérie.
« Qu’importe la condamnation, nous espérons une grâce présidentielle, a réagi le poète Kamel Bencheikh, un ami de Boualem Sanasal, au micro de franceinfo. Je suis très optimiste. Pour qu’il y ait une grâce présidentielle, il faut [qu’il y ait eu] une condamnation […]. Nous avons entendu le président Tebboune parler d’apaisement, c’est déjà un signal pour moi. »
Du côté du gouvernement français, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, partisan d’une ligne dure vis-à-vis de l’Algérie, n’a pas encore réagi. François Bayrou, le Premier ministre, a, lui, estimé sur X que la condamnation de Boualem Sansal était « injustifiable ». « Une voie digne et humanitaire est à [notre] portée. Je renouvelle notre appel aux autorités algériennes à la considérer et à y répondre favorablement », a-t-il insisté.
la suite après cette publicité
Plusieurs sources, en Algérie, estiment que le fait que les avocats de Boualem Sansal n’aient pas fait appel de la condamnation de leur client peut être considéré comme le signe qu’une grâce pourrait être annoncée très prochainement. Interrogé ce matin sur Sud Radio, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande mosquée de Paris, a lui aussi indiqué qu’il croyait à un tel scénario. « Si on fait de la politique fiction, je pense que le président de la République [algérienne] va décider de sa grâce », a-t-il affirmé.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.