poste par Alix-Ida Mussavu /
Les listes des coordinations de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema ayant été rendues publiques, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le retour en force des membres du Parti démocratique gabonais (PDG) aux postes stratégiques. Des jeunes issus de diverses localités craignent que cette situation ne perpétue les pratiques controversées de l’ex-parti au pouvoir et remettent en question la cohérence de la stratégie du candidat.
Pour sa campagne, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est entouré de plusieurs PDGistes. © D.R.
Le 29 mars 2025 marquera l’ouverture officielle de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 12 avril. Mais avant même son lancement, la composition de l’équipe de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema suscite déjà la controverse. Des jeunes de Ntoum, fervents soutiens du candidat, expriment leur indignation face à la présence massive de figures du PDG dans l’organisation. «Nous ne reconnaissons pas cette liste truffée de PDGistes qui ne nous représentent pas», affirment-ils.
Leur indignation repose sur une question essentielle : «Comment comprendre que ceux qui ont soutenu Ali Bongo jusqu’au bout se retrouvent aujourd’hui à faire campagne pour celui qui les a renversés ?» Une contradiction qui alimente la frustration et le scepticisme. Pour certains, il s’agit d’une tactique de survie politique de la part des anciens cadres du PDG, tandis que d’autres y voient un opportunisme manifeste qui risque d’écorner l’image d’Oligui Nguema. Si le candidat se présente comme un rassembleur, cette stratégie pourrait «fragiliser l’équilibre déjà précaire du pouvoir» et décevoir une partie de sa base, en particulier la jeunesse en quête de renouveau politique.
Un enjeu de crédibilité
Les réserves exprimées à Ntoum trouvent écho dans d’autres localités. À Bitam, Oyem et Minvoul, des partisans d’Oligui Nguema exigent une révision des listes de la coordination de campagne. Selon eux, l’équipe actuelle ne reflète ni l’engagement local ni les attentes des populations. Ils regrettent que des figures impliquées dans la vie communautaire aient été écartées au profit d’individus sans véritable ancrage local. Cette situation est perçue comme un déni des principes d’inclusivité et de rassemblement mis en avant par le candidat. À Owendo, certains vont même plus loin en soupçonnant certains cadres de la campagne d’œuvrer à son échec.
Pour beaucoup de soutiens d’Oligui Nguema, l’efficacité et la crédibilité de la campagne sont en jeu. «On sait qu’en tant que candidat du pouvoir, il a dans notre pays 99 % de chances de gagner, mais il faut que les choses soient bien faites», confie un militant déçu. Alors que la présidentielle approche, la pression monte sur l’équipe de campagne pour réajuster sa stratégie et répondre aux attentes de ceux qui espéraient une rupture avec les anciennes pratiques politiques. Reste à voir si Oligui Nguema entendra cet appel avant qu’il ne se transforme en un véritable handicap électoral.
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Les listes des coordinations de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema ayant été rendues publiques, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le retour en force des membres du Parti démocratique gabonais (PDG) aux postes stratégiques. Des jeunes issus de diverses localités craignent que cette situation ne perpétue les pratiques controversées de l’ex-parti au pouvoir et remettent en question la cohérence de la stratégie du candidat.
Pour sa campagne, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est entouré de plusieurs PDGistes. © D.R.
Le 29 mars 2025 marquera l’ouverture officielle de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 12 avril. Mais avant même son lancement, la composition de l’équipe de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema suscite déjà la controverse. Des jeunes de Ntoum, fervents soutiens du candidat, expriment leur indignation face à la présence massive de figures du PDG dans l’organisation. «Nous ne reconnaissons pas cette liste truffée de PDGistes qui ne nous représentent pas», affirment-ils.
Leur indignation repose sur une question essentielle : «Comment comprendre que ceux qui ont soutenu Ali Bongo jusqu’au bout se retrouvent aujourd’hui à faire campagne pour celui qui les a renversés ?» Une contradiction qui alimente la frustration et le scepticisme. Pour certains, il s’agit d’une tactique de survie politique de la part des anciens cadres du PDG, tandis que d’autres y voient un opportunisme manifeste qui risque d’écorner l’image d’Oligui Nguema. Si le candidat se présente comme un rassembleur, cette stratégie pourrait «fragiliser l’équilibre déjà précaire du pouvoir» et décevoir une partie de sa base, en particulier la jeunesse en quête de renouveau politique.
Un enjeu de crédibilité
Les réserves exprimées à Ntoum trouvent écho dans d’autres localités. À Bitam, Oyem et Minvoul, des partisans d’Oligui Nguema exigent une révision des listes de la coordination de campagne. Selon eux, l’équipe actuelle ne reflète ni l’engagement local ni les attentes des populations. Ils regrettent que des figures impliquées dans la vie communautaire aient été écartées au profit d’individus sans véritable ancrage local. Cette situation est perçue comme un déni des principes d’inclusivité et de rassemblement mis en avant par le candidat. À Owendo, certains vont même plus loin en soupçonnant certains cadres de la campagne d’œuvrer à son échec.
Pour beaucoup de soutiens d’Oligui Nguema, l’efficacité et la crédibilité de la campagne sont en jeu. «On sait qu’en tant que candidat du pouvoir, il a dans notre pays 99 % de chances de gagner, mais il faut que les choses soient bien faites», confie un militant déçu. Alors que la présidentielle approche, la pression monte sur l’équipe de campagne pour réajuster sa stratégie et répondre aux attentes de ceux qui espéraient une rupture avec les anciennes pratiques politiques. Reste à voir si Oligui Nguema entendra cet appel avant qu’il ne se transforme en un véritable handicap électoral.
poste par Alix-Ida Mussavu /
Les listes des coordinations de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema ayant été rendues publiques, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le retour en force des membres du Parti démocratique gabonais (PDG) aux postes stratégiques. Des jeunes issus de diverses localités craignent que cette situation ne perpétue les pratiques controversées de l’ex-parti au pouvoir et remettent en question la cohérence de la stratégie du candidat.
Pour sa campagne, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est entouré de plusieurs PDGistes. © D.R.
Le 29 mars 2025 marquera l’ouverture officielle de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 12 avril. Mais avant même son lancement, la composition de l’équipe de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema suscite déjà la controverse. Des jeunes de Ntoum, fervents soutiens du candidat, expriment leur indignation face à la présence massive de figures du PDG dans l’organisation. «Nous ne reconnaissons pas cette liste truffée de PDGistes qui ne nous représentent pas», affirment-ils.
Leur indignation repose sur une question essentielle : «Comment comprendre que ceux qui ont soutenu Ali Bongo jusqu’au bout se retrouvent aujourd’hui à faire campagne pour celui qui les a renversés ?» Une contradiction qui alimente la frustration et le scepticisme. Pour certains, il s’agit d’une tactique de survie politique de la part des anciens cadres du PDG, tandis que d’autres y voient un opportunisme manifeste qui risque d’écorner l’image d’Oligui Nguema. Si le candidat se présente comme un rassembleur, cette stratégie pourrait «fragiliser l’équilibre déjà précaire du pouvoir» et décevoir une partie de sa base, en particulier la jeunesse en quête de renouveau politique.
Un enjeu de crédibilité
Les réserves exprimées à Ntoum trouvent écho dans d’autres localités. À Bitam, Oyem et Minvoul, des partisans d’Oligui Nguema exigent une révision des listes de la coordination de campagne. Selon eux, l’équipe actuelle ne reflète ni l’engagement local ni les attentes des populations. Ils regrettent que des figures impliquées dans la vie communautaire aient été écartées au profit d’individus sans véritable ancrage local. Cette situation est perçue comme un déni des principes d’inclusivité et de rassemblement mis en avant par le candidat. À Owendo, certains vont même plus loin en soupçonnant certains cadres de la campagne d’œuvrer à son échec.
Pour beaucoup de soutiens d’Oligui Nguema, l’efficacité et la crédibilité de la campagne sont en jeu. «On sait qu’en tant que candidat du pouvoir, il a dans notre pays 99 % de chances de gagner, mais il faut que les choses soient bien faites», confie un militant déçu. Alors que la présidentielle approche, la pression monte sur l’équipe de campagne pour réajuster sa stratégie et répondre aux attentes de ceux qui espéraient une rupture avec les anciennes pratiques politiques. Reste à voir si Oligui Nguema entendra cet appel avant qu’il ne se transforme en un véritable handicap électoral.
poste par Alix-Ida Mussavu /
Les listes des coordinations de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema ayant été rendues publiques, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le retour en force des membres du Parti démocratique gabonais (PDG) aux postes stratégiques. Des jeunes issus de diverses localités craignent que cette situation ne perpétue les pratiques controversées de l’ex-parti au pouvoir et remettent en question la cohérence de la stratégie du candidat.
Pour sa campagne, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est entouré de plusieurs PDGistes. © D.R.
Le 29 mars 2025 marquera l’ouverture officielle de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 12 avril. Mais avant même son lancement, la composition de l’équipe de campagne de Brice Clotaire Oligui Nguema suscite déjà la controverse. Des jeunes de Ntoum, fervents soutiens du candidat, expriment leur indignation face à la présence massive de figures du PDG dans l’organisation. «Nous ne reconnaissons pas cette liste truffée de PDGistes qui ne nous représentent pas», affirment-ils.
Leur indignation repose sur une question essentielle : «Comment comprendre que ceux qui ont soutenu Ali Bongo jusqu’au bout se retrouvent aujourd’hui à faire campagne pour celui qui les a renversés ?» Une contradiction qui alimente la frustration et le scepticisme. Pour certains, il s’agit d’une tactique de survie politique de la part des anciens cadres du PDG, tandis que d’autres y voient un opportunisme manifeste qui risque d’écorner l’image d’Oligui Nguema. Si le candidat se présente comme un rassembleur, cette stratégie pourrait «fragiliser l’équilibre déjà précaire du pouvoir» et décevoir une partie de sa base, en particulier la jeunesse en quête de renouveau politique.
Un enjeu de crédibilité
Les réserves exprimées à Ntoum trouvent écho dans d’autres localités. À Bitam, Oyem et Minvoul, des partisans d’Oligui Nguema exigent une révision des listes de la coordination de campagne. Selon eux, l’équipe actuelle ne reflète ni l’engagement local ni les attentes des populations. Ils regrettent que des figures impliquées dans la vie communautaire aient été écartées au profit d’individus sans véritable ancrage local. Cette situation est perçue comme un déni des principes d’inclusivité et de rassemblement mis en avant par le candidat. À Owendo, certains vont même plus loin en soupçonnant certains cadres de la campagne d’œuvrer à son échec.
Pour beaucoup de soutiens d’Oligui Nguema, l’efficacité et la crédibilité de la campagne sont en jeu. «On sait qu’en tant que candidat du pouvoir, il a dans notre pays 99 % de chances de gagner, mais il faut que les choses soient bien faites», confie un militant déçu. Alors que la présidentielle approche, la pression monte sur l’équipe de campagne pour réajuster sa stratégie et répondre aux attentes de ceux qui espéraient une rupture avec les anciennes pratiques politiques. Reste à voir si Oligui Nguema entendra cet appel avant qu’il ne se transforme en un véritable handicap électoral.