Publié le 12 février 2025 Lecture : 1 minute.
Tout ce que compte le continent d’acteurs publics et privés, intervenant dans le secteur de l’énergie, se sont réunis à Dar es-Salaam, les 27 et 28 janvier derniers, dans le cadre du Sommet « Mission 300 ». L’objectif affiché ? Parvenir, enfin, à sortir le continent de son retard abyssal en matière d’électrification, en finançant des projets qui permettraient de raccorder 300 millions de personnes d’ici à 2030. Une promesse qui peut sembler ambitieuse, mais qu’il faut rapprocher de la situation actuelle : 600 millions d’habitants d’Afrique subsaharienne sont aujourd’hui privés d’électricité.
Parmi les acteurs clés de ce chantier majeur pour le développement du continent, les institutions financières de développement qui bénéficient de capitaux destinés à soutenir des projets parfois considérés comme trop « à risque » par les investisseurs privés. C’est l’avis de Chris Chijiutomi, directeur Afrique du British International Investment, l’agence de développement britannique, qui a accordé un entretien à The Africa Report, en marge du sommet de Dar es-Salaam.
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« Laisser le privé pérenniser »
« En tant qu’institution financière de développement (DFI), nous sommes capables d’assumer des risques que le secteur privé ne peut pas prendre, assure Chris Chijiutomi. En investissant des fonds propres à haut risque, nous permettons aux projets d’atteindre un stade auquel ils deviennent attractifs pour le capital commercial. » Pour lui, le rôle des DFI est « d’initier ces projets » avant de « laisser le secteur privé les pérenniser ».
Un plaidoyer pour le recours à la finance mixte d’autant plus urgent et crucial, selon Chris Chijiutomi, que les besoins sont titanesques sur le continent. « Nous sommes parvenus à mobiliser 1,12 milliard de dollars. Cependant, pour électrifier et fournir l’accès à l’énergie à 300 millions d’Africains d’ici à 2030, les besoins en financement sont immenses. Nous investissons environ 1 milliard de dollars par an en Afrique dans différents secteurs, mais cela ne suffira pas à combler l’écart », prévient-il.
Méthodes pour accélérer les investissements, secteurs dans lesquels mettre en priorité les moyens disponibles, ou encore détail de la stratégie déployée dans le secteur de l’énergie par la BII… L’intégralité de l’entretien est à visionner ci-dessus.
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Tout ce que compte le continent d’acteurs publics et privés, intervenant dans le secteur de l’énergie, se sont réunis à Dar es-Salaam, les 27 et 28 janvier derniers, dans le cadre du Sommet « Mission 300 ». L’objectif affiché ? Parvenir, enfin, à sortir le continent de son retard abyssal en matière d’électrification, en finançant des projets qui permettraient de raccorder 300 millions de personnes d’ici à 2030. Une promesse qui peut sembler ambitieuse, mais qu’il faut rapprocher de la situation actuelle : 600 millions d’habitants d’Afrique subsaharienne sont aujourd’hui privés d’électricité.
Parmi les acteurs clés de ce chantier majeur pour le développement du continent, les institutions financières de développement qui bénéficient de capitaux destinés à soutenir des projets parfois considérés comme trop « à risque » par les investisseurs privés. C’est l’avis de Chris Chijiutomi, directeur Afrique du British International Investment, l’agence de développement britannique, qui a accordé un entretien à The Africa Report, en marge du sommet de Dar es-Salaam.
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« En tant qu’institution financière de développement (DFI), nous sommes capables d’assumer des risques que le secteur privé ne peut pas prendre, assure Chris Chijiutomi. En investissant des fonds propres à haut risque, nous permettons aux projets d’atteindre un stade auquel ils deviennent attractifs pour le capital commercial. » Pour lui, le rôle des DFI est « d’initier ces projets » avant de « laisser le secteur privé les pérenniser ».
Un plaidoyer pour le recours à la finance mixte d’autant plus urgent et crucial, selon Chris Chijiutomi, que les besoins sont titanesques sur le continent. « Nous sommes parvenus à mobiliser 1,12 milliard de dollars. Cependant, pour électrifier et fournir l’accès à l’énergie à 300 millions d’Africains d’ici à 2030, les besoins en financement sont immenses. Nous investissons environ 1 milliard de dollars par an en Afrique dans différents secteurs, mais cela ne suffira pas à combler l’écart », prévient-il.
Méthodes pour accélérer les investissements, secteurs dans lesquels mettre en priorité les moyens disponibles, ou encore détail de la stratégie déployée dans le secteur de l’énergie par la BII… L’intégralité de l’entretien est à visionner ci-dessus.
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Parmi les acteurs clés de ce chantier majeur pour le développement du continent, les institutions financières de développement qui bénéficient de capitaux destinés à soutenir des projets parfois considérés comme trop « à risque » par les investisseurs privés. C’est l’avis de Chris Chijiutomi, directeur Afrique du British International Investment, l’agence de développement britannique, qui a accordé un entretien à The Africa Report, en marge du sommet de Dar es-Salaam.
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« En tant qu’institution financière de développement (DFI), nous sommes capables d’assumer des risques que le secteur privé ne peut pas prendre, assure Chris Chijiutomi. En investissant des fonds propres à haut risque, nous permettons aux projets d’atteindre un stade auquel ils deviennent attractifs pour le capital commercial. » Pour lui, le rôle des DFI est « d’initier ces projets » avant de « laisser le secteur privé les pérenniser ».
Un plaidoyer pour le recours à la finance mixte d’autant plus urgent et crucial, selon Chris Chijiutomi, que les besoins sont titanesques sur le continent. « Nous sommes parvenus à mobiliser 1,12 milliard de dollars. Cependant, pour électrifier et fournir l’accès à l’énergie à 300 millions d’Africains d’ici à 2030, les besoins en financement sont immenses. Nous investissons environ 1 milliard de dollars par an en Afrique dans différents secteurs, mais cela ne suffira pas à combler l’écart », prévient-il.
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Un plaidoyer pour le recours à la finance mixte d’autant plus urgent et crucial, selon Chris Chijiutomi, que les besoins sont titanesques sur le continent. « Nous sommes parvenus à mobiliser 1,12 milliard de dollars. Cependant, pour électrifier et fournir l’accès à l’énergie à 300 millions d’Africains d’ici à 2030, les besoins en financement sont immenses. Nous investissons environ 1 milliard de dollars par an en Afrique dans différents secteurs, mais cela ne suffira pas à combler l’écart », prévient-il.
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