Lors d’une récente intervention, Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, a exprimé son soutien à l’idée d’accorder à l’Afrique deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations unies, accompagnés du droit de veto. Cette proposition vise à rectifier ce qu’il considère comme une injustice historique et à donner au continent une représentation adéquate dans les décisions mondiales.
Ramaphosa a souligné que l’Afrique, avec ses défis uniques et ses aspirations, mérite une voix plus forte au sein des instances internationales. Il a noté que la composition actuelle du Conseil de sécurité ne reflète pas la réalité géopolitique contemporaine, où l’Afrique joue un rôle de plus en plus crucial dans les affaires mondiales.
Le président sud-africain a également évoqué l’importance d’une réforme globale des Nations unies pour garantir que les préoccupations africaines soient prises en compte. Il a insisté sur le fait que la voix de l’Afrique doit être entendue, notamment en matière de paix, de sécurité et de développement durable.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays africains, ainsi que l’Union africaine, militent depuis longtemps pour une réforme du Conseil de sécurité. Les dirigeants africains estiment qu’une telle réforme est essentielle pour aborder les conflits sur le continent et pour promouvoir un développement inclusif.
Ramaphosa a conclu en appelant à une solidarité entre les nations africaines pour faire avancer cette cause et garantir que l’Afrique obtienne la reconnaissance qu’elle mérite sur la scène internationale. Cette initiative pourrait marquer un tournant dans les relations entre l’Afrique et les grandes puissances mondiales, en mettant en lumière la nécessité d’une représentation équitable et d’une voix unifiée pour le continent.