poste par Alix-Ida Mussavu /
Dans le différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, au-delà de la perte de la souveraineté du pays sur l’île Mbanié, attribuée à la Guinée équatoriale, il obtient en revanche plusieurs territoires frontaliers équatoguinéens. La Cour a par ailleurs, souligné la nécessité pour les deux pays de mener des négociations bilatérales pour déterminer la délimitation de leur frontière maritime, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles discussions entre les deux voisins.
La partie équato-guinéenne à la CIJ. © D.R.
Lundi 19 mai 2025, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu sa décision concernant le différend qui oppose le Gabon à la Guinée équatoriale, portant sur des questions territoriales, maritimes et insulaires. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qui rappelle que le jugement touche trois éléments essentiels (la délimitation de la frontière terrestre, la fixation de la frontière maritime et la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers), sur la frontière terrestre la Cour a affirmé que le seul titre juridique valable pour la délimitation de la frontière terrestre entre les deux pays est la Convention franco-espagnole de 1900.
Tout ce qui est en rouge redevient gabonais y compris l’actuelle route et pont frontaliers d’Ebebiyin. © D.R.
Cette décision entraîne la validation d’une ligne droite fixée en 1900 comme la frontière officielle. Par conséquent, la délimitation ancienne, qui se basait sur la rivière Kyé, est désormais invalide. Cette révision géographique implique que certains territoires actuellement sous la souveraineté de la Guinée équatoriale, notamment les zones autour des villes d’Ebebiyin et Mongomo, passeront sous contrôle gabonais. En ce qui concerne la frontière maritime, la Cour a déclaré qu’aucune délimitation précise n’existait entre les deux nations. Elle a précisé que la détermination de cette frontière devra être l’objet de négociations bilatérales entre les deux pays, afin d’établir un accord qui régira les zones maritimes en question.
Quant à la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers, elle a également été tranchée. La Cour a constaté que ces îles avaient été fréquemment été occupées par l’Espagne au fil de l’histoire. En vertu des principes de la succession d’État, elles ont donc été attribuées à la Guinée équatoriale. Selon le ministère des Affaires étrangères, le Gabon, fidèle à son engagement envers le droit international et les principes de la Charte des Nations Unies, a pris acte de cette décision et affirme sa volonté de respecter le verdict de la CIJ. Le pays exprime son ouverture à des négociations sur les trois points soulevés par le jugement et dit rester déterminé à poursuivre un dialogue constructif avec la Guinée équatoriale dans le cadre des relations bilatérales.Différend Gabon Guinée équatoriale
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Dans le différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, au-delà de la perte de la souveraineté du pays sur l’île Mbanié, attribuée à la Guinée équatoriale, il obtient en revanche plusieurs territoires frontaliers équatoguinéens. La Cour a par ailleurs, souligné la nécessité pour les deux pays de mener des négociations bilatérales pour déterminer la délimitation de leur frontière maritime, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles discussions entre les deux voisins.
La partie équato-guinéenne à la CIJ. © D.R.
Lundi 19 mai 2025, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu sa décision concernant le différend qui oppose le Gabon à la Guinée équatoriale, portant sur des questions territoriales, maritimes et insulaires. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qui rappelle que le jugement touche trois éléments essentiels (la délimitation de la frontière terrestre, la fixation de la frontière maritime et la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers), sur la frontière terrestre la Cour a affirmé que le seul titre juridique valable pour la délimitation de la frontière terrestre entre les deux pays est la Convention franco-espagnole de 1900.
Tout ce qui est en rouge redevient gabonais y compris l’actuelle route et pont frontaliers d’Ebebiyin. © D.R.
Cette décision entraîne la validation d’une ligne droite fixée en 1900 comme la frontière officielle. Par conséquent, la délimitation ancienne, qui se basait sur la rivière Kyé, est désormais invalide. Cette révision géographique implique que certains territoires actuellement sous la souveraineté de la Guinée équatoriale, notamment les zones autour des villes d’Ebebiyin et Mongomo, passeront sous contrôle gabonais. En ce qui concerne la frontière maritime, la Cour a déclaré qu’aucune délimitation précise n’existait entre les deux nations. Elle a précisé que la détermination de cette frontière devra être l’objet de négociations bilatérales entre les deux pays, afin d’établir un accord qui régira les zones maritimes en question.
Quant à la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers, elle a également été tranchée. La Cour a constaté que ces îles avaient été fréquemment été occupées par l’Espagne au fil de l’histoire. En vertu des principes de la succession d’État, elles ont donc été attribuées à la Guinée équatoriale. Selon le ministère des Affaires étrangères, le Gabon, fidèle à son engagement envers le droit international et les principes de la Charte des Nations Unies, a pris acte de cette décision et affirme sa volonté de respecter le verdict de la CIJ. Le pays exprime son ouverture à des négociations sur les trois points soulevés par le jugement et dit rester déterminé à poursuivre un dialogue constructif avec la Guinée équatoriale dans le cadre des relations bilatérales.Différend Gabon Guinée équatoriale
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Dans le différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, au-delà de la perte de la souveraineté du pays sur l’île Mbanié, attribuée à la Guinée équatoriale, il obtient en revanche plusieurs territoires frontaliers équatoguinéens. La Cour a par ailleurs, souligné la nécessité pour les deux pays de mener des négociations bilatérales pour déterminer la délimitation de leur frontière maritime, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles discussions entre les deux voisins.
La partie équato-guinéenne à la CIJ. © D.R.
Lundi 19 mai 2025, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu sa décision concernant le différend qui oppose le Gabon à la Guinée équatoriale, portant sur des questions territoriales, maritimes et insulaires. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qui rappelle que le jugement touche trois éléments essentiels (la délimitation de la frontière terrestre, la fixation de la frontière maritime et la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers), sur la frontière terrestre la Cour a affirmé que le seul titre juridique valable pour la délimitation de la frontière terrestre entre les deux pays est la Convention franco-espagnole de 1900.
Tout ce qui est en rouge redevient gabonais y compris l’actuelle route et pont frontaliers d’Ebebiyin. © D.R.
Cette décision entraîne la validation d’une ligne droite fixée en 1900 comme la frontière officielle. Par conséquent, la délimitation ancienne, qui se basait sur la rivière Kyé, est désormais invalide. Cette révision géographique implique que certains territoires actuellement sous la souveraineté de la Guinée équatoriale, notamment les zones autour des villes d’Ebebiyin et Mongomo, passeront sous contrôle gabonais. En ce qui concerne la frontière maritime, la Cour a déclaré qu’aucune délimitation précise n’existait entre les deux nations. Elle a précisé que la détermination de cette frontière devra être l’objet de négociations bilatérales entre les deux pays, afin d’établir un accord qui régira les zones maritimes en question.
Quant à la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers, elle a également été tranchée. La Cour a constaté que ces îles avaient été fréquemment été occupées par l’Espagne au fil de l’histoire. En vertu des principes de la succession d’État, elles ont donc été attribuées à la Guinée équatoriale. Selon le ministère des Affaires étrangères, le Gabon, fidèle à son engagement envers le droit international et les principes de la Charte des Nations Unies, a pris acte de cette décision et affirme sa volonté de respecter le verdict de la CIJ. Le pays exprime son ouverture à des négociations sur les trois points soulevés par le jugement et dit rester déterminé à poursuivre un dialogue constructif avec la Guinée équatoriale dans le cadre des relations bilatérales.Différend Gabon Guinée équatoriale
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Dans le différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, au-delà de la perte de la souveraineté du pays sur l’île Mbanié, attribuée à la Guinée équatoriale, il obtient en revanche plusieurs territoires frontaliers équatoguinéens. La Cour a par ailleurs, souligné la nécessité pour les deux pays de mener des négociations bilatérales pour déterminer la délimitation de leur frontière maritime, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles discussions entre les deux voisins.
La partie équato-guinéenne à la CIJ. © D.R.
Lundi 19 mai 2025, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu sa décision concernant le différend qui oppose le Gabon à la Guinée équatoriale, portant sur des questions territoriales, maritimes et insulaires. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qui rappelle que le jugement touche trois éléments essentiels (la délimitation de la frontière terrestre, la fixation de la frontière maritime et la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers), sur la frontière terrestre la Cour a affirmé que le seul titre juridique valable pour la délimitation de la frontière terrestre entre les deux pays est la Convention franco-espagnole de 1900.
Tout ce qui est en rouge redevient gabonais y compris l’actuelle route et pont frontaliers d’Ebebiyin. © D.R.
Cette décision entraîne la validation d’une ligne droite fixée en 1900 comme la frontière officielle. Par conséquent, la délimitation ancienne, qui se basait sur la rivière Kyé, est désormais invalide. Cette révision géographique implique que certains territoires actuellement sous la souveraineté de la Guinée équatoriale, notamment les zones autour des villes d’Ebebiyin et Mongomo, passeront sous contrôle gabonais. En ce qui concerne la frontière maritime, la Cour a déclaré qu’aucune délimitation précise n’existait entre les deux nations. Elle a précisé que la détermination de cette frontière devra être l’objet de négociations bilatérales entre les deux pays, afin d’établir un accord qui régira les zones maritimes en question.
Quant à la souveraineté sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers, elle a également été tranchée. La Cour a constaté que ces îles avaient été fréquemment été occupées par l’Espagne au fil de l’histoire. En vertu des principes de la succession d’État, elles ont donc été attribuées à la Guinée équatoriale. Selon le ministère des Affaires étrangères, le Gabon, fidèle à son engagement envers le droit international et les principes de la Charte des Nations Unies, a pris acte de cette décision et affirme sa volonté de respecter le verdict de la CIJ. Le pays exprime son ouverture à des négociations sur les trois points soulevés par le jugement et dit rester déterminé à poursuivre un dialogue constructif avec la Guinée équatoriale dans le cadre des relations bilatérales.Différend Gabon Guinée équatoriale