Publié le 17 mai 2025 Lecture : 2 minutes.
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Lundi, le M23 avait montré à la presse 181 hommes de tous âges présentés comme des « sujets rwandais en situation illégale » par son porte-parole militaire, Willy Ngoma, sur la pelouse du stade de l’Unité, le principal stade de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Ces présumés ressortissants rwandais étaient en possession de documents d’identité congolais, dont le M23 assure qu’ils sont faux, et a brûlé ces documents sur la pelouse. Quelques centaines de femmes et enfants, les familles des individus interpellés, les ont ensuite rejoints au stade à bord de camions, affrétés par le M23.
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L’un des présumés rwandais interpellés, un homme âgé, prénommé Eric, avait déclaré lundi à l’AFP être originaire de la localité de Karenga, située dans le Nord-Kivu et considérée comme un fief des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe armé fondé par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994.
Le convoi a traversé la frontière
Samedi matin, « 360 personnes » ont été embarquées dans des bus depuis Goma, en RDC, a indiqué Eujin Byun, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le HCR souligne que « les retours de réfugiés vers leur pays d’origine doivent être sécurisés, volontaires et effectués dans la dignité, conformément au droit international et au principe de non-refoulement », a-t-elle ajouté.
Le convoi a traversé la frontière jusqu’à Rubavu, dans l’ouest du Rwanda. « Nous allons faire tout pour les réintégrer dans la société, pour qu’ils aient les mêmes responsabilités, les mêmes droits que les autres Rwandais », a déclaré à la presse Prosper Mulindwa, maire du district de Rubavu.
Le M23 et Kigali accusent Kinshasa de soutenir les FDLR, et ont justifié leur offensive dans l’est de la RDC par la nécessité de neutraliser ce groupe. La majorité des familles expulsées par le M23 est originaire de Karenga, et avait été empêchée de retourner dans ce village après la prise de la ville de Goma par le M23, selon des sources sécuritaires et humanitaires. Ces familles vivaient dans un centre d’accueil pour déplacés à Saké, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Goma, selon ces mêmes sources.
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Début mars, vingt combattants présumés des FDLR, vêtus d’uniformes des Forces armées congolaises (FARDC), avaient été remis aux autorités rwandaises par le M23. Kinshasa avait dénoncé un « montage grossier » destiné à discréditer son armée.
(Avec AFP)
Publié le 17 mai 2025 Lecture : 2 minutes.
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Lundi, le M23 avait montré à la presse 181 hommes de tous âges présentés comme des « sujets rwandais en situation illégale » par son porte-parole militaire, Willy Ngoma, sur la pelouse du stade de l’Unité, le principal stade de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Ces présumés ressortissants rwandais étaient en possession de documents d’identité congolais, dont le M23 assure qu’ils sont faux, et a brûlé ces documents sur la pelouse. Quelques centaines de femmes et enfants, les familles des individus interpellés, les ont ensuite rejoints au stade à bord de camions, affrétés par le M23.
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L’un des présumés rwandais interpellés, un homme âgé, prénommé Eric, avait déclaré lundi à l’AFP être originaire de la localité de Karenga, située dans le Nord-Kivu et considérée comme un fief des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe armé fondé par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994.
Le convoi a traversé la frontière
Samedi matin, « 360 personnes » ont été embarquées dans des bus depuis Goma, en RDC, a indiqué Eujin Byun, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le HCR souligne que « les retours de réfugiés vers leur pays d’origine doivent être sécurisés, volontaires et effectués dans la dignité, conformément au droit international et au principe de non-refoulement », a-t-elle ajouté.
Le convoi a traversé la frontière jusqu’à Rubavu, dans l’ouest du Rwanda. « Nous allons faire tout pour les réintégrer dans la société, pour qu’ils aient les mêmes responsabilités, les mêmes droits que les autres Rwandais », a déclaré à la presse Prosper Mulindwa, maire du district de Rubavu.
Le M23 et Kigali accusent Kinshasa de soutenir les FDLR, et ont justifié leur offensive dans l’est de la RDC par la nécessité de neutraliser ce groupe. La majorité des familles expulsées par le M23 est originaire de Karenga, et avait été empêchée de retourner dans ce village après la prise de la ville de Goma par le M23, selon des sources sécuritaires et humanitaires. Ces familles vivaient dans un centre d’accueil pour déplacés à Saké, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Goma, selon ces mêmes sources.
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Début mars, vingt combattants présumés des FDLR, vêtus d’uniformes des Forces armées congolaises (FARDC), avaient été remis aux autorités rwandaises par le M23. Kinshasa avait dénoncé un « montage grossier » destiné à discréditer son armée.
(Avec AFP)
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Lundi, le M23 avait montré à la presse 181 hommes de tous âges présentés comme des « sujets rwandais en situation illégale » par son porte-parole militaire, Willy Ngoma, sur la pelouse du stade de l’Unité, le principal stade de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Ces présumés ressortissants rwandais étaient en possession de documents d’identité congolais, dont le M23 assure qu’ils sont faux, et a brûlé ces documents sur la pelouse. Quelques centaines de femmes et enfants, les familles des individus interpellés, les ont ensuite rejoints au stade à bord de camions, affrétés par le M23.
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L’un des présumés rwandais interpellés, un homme âgé, prénommé Eric, avait déclaré lundi à l’AFP être originaire de la localité de Karenga, située dans le Nord-Kivu et considérée comme un fief des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe armé fondé par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994.
Le convoi a traversé la frontière
Samedi matin, « 360 personnes » ont été embarquées dans des bus depuis Goma, en RDC, a indiqué Eujin Byun, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le HCR souligne que « les retours de réfugiés vers leur pays d’origine doivent être sécurisés, volontaires et effectués dans la dignité, conformément au droit international et au principe de non-refoulement », a-t-elle ajouté.
Le convoi a traversé la frontière jusqu’à Rubavu, dans l’ouest du Rwanda. « Nous allons faire tout pour les réintégrer dans la société, pour qu’ils aient les mêmes responsabilités, les mêmes droits que les autres Rwandais », a déclaré à la presse Prosper Mulindwa, maire du district de Rubavu.
Le M23 et Kigali accusent Kinshasa de soutenir les FDLR, et ont justifié leur offensive dans l’est de la RDC par la nécessité de neutraliser ce groupe. La majorité des familles expulsées par le M23 est originaire de Karenga, et avait été empêchée de retourner dans ce village après la prise de la ville de Goma par le M23, selon des sources sécuritaires et humanitaires. Ces familles vivaient dans un centre d’accueil pour déplacés à Saké, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Goma, selon ces mêmes sources.
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Début mars, vingt combattants présumés des FDLR, vêtus d’uniformes des Forces armées congolaises (FARDC), avaient été remis aux autorités rwandaises par le M23. Kinshasa avait dénoncé un « montage grossier » destiné à discréditer son armée.
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Lundi, le M23 avait montré à la presse 181 hommes de tous âges présentés comme des « sujets rwandais en situation illégale » par son porte-parole militaire, Willy Ngoma, sur la pelouse du stade de l’Unité, le principal stade de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Ces présumés ressortissants rwandais étaient en possession de documents d’identité congolais, dont le M23 assure qu’ils sont faux, et a brûlé ces documents sur la pelouse. Quelques centaines de femmes et enfants, les familles des individus interpellés, les ont ensuite rejoints au stade à bord de camions, affrétés par le M23.
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Le convoi a traversé la frontière
Samedi matin, « 360 personnes » ont été embarquées dans des bus depuis Goma, en RDC, a indiqué Eujin Byun, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le HCR souligne que « les retours de réfugiés vers leur pays d’origine doivent être sécurisés, volontaires et effectués dans la dignité, conformément au droit international et au principe de non-refoulement », a-t-elle ajouté.
Le convoi a traversé la frontière jusqu’à Rubavu, dans l’ouest du Rwanda. « Nous allons faire tout pour les réintégrer dans la société, pour qu’ils aient les mêmes responsabilités, les mêmes droits que les autres Rwandais », a déclaré à la presse Prosper Mulindwa, maire du district de Rubavu.
Le M23 et Kigali accusent Kinshasa de soutenir les FDLR, et ont justifié leur offensive dans l’est de la RDC par la nécessité de neutraliser ce groupe. La majorité des familles expulsées par le M23 est originaire de Karenga, et avait été empêchée de retourner dans ce village après la prise de la ville de Goma par le M23, selon des sources sécuritaires et humanitaires. Ces familles vivaient dans un centre d’accueil pour déplacés à Saké, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Goma, selon ces mêmes sources.
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Début mars, vingt combattants présumés des FDLR, vêtus d’uniformes des Forces armées congolaises (FARDC), avaient été remis aux autorités rwandaises par le M23. Kinshasa avait dénoncé un « montage grossier » destiné à discréditer son armée.
(Avec AFP)