
Manifestation pour la libération d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, devant le tribunal administratif de Tunis, le 1er mai 2025. © Chedly Ben Ibrahim / NurPhoto via AFP
Publié le 13 juin 2025 Lecture : 1 minute.
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En 2022, lors d’une conférence de presse, la responsable de l’opposition Abir Moussi avait pointé du doigt le fonctionnement de l’instance électorale en Tunisie, estimant que le processus lors des législatives était « anticonstitutionnel » et « faussé ». Ce 12 juin, la cheffe du Parti destourien libre (PDL) a été condamnée à deux ans de prison dans cette affaire, en vertu d’un décret présidentiel, a confirmé à l’AFP son avocat, Me Nafaa Laribi.
« La justice a qualifié de crime les critiques de Mme Moussi contre l’instance électorale Isie fin 2022 », a expliqué son conseil. Le décret en question punit les « fausses informations ». « Le tribunal s’est précipité pour la condamner de nouveau pour qu’elle reste en prison », a déploré son avocat.
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L’ancienne députée est incarcérée à la prison pour femmes de La Manouba (Tunis) depuis son arrestation en octobre 2023 devant le palais présidentiel. D’après le PDL, elle était venue y déposer des recours contre des décrets du président tunisien Kaïs Saïed.
Impliquée dans plusieurs affaires
Le 26 mai, elle a fini de purger une première peine de 16 mois dans une affaire ouverte également à la suite d’une plainte déposée par l’Isie. Sans oublier qu’en août 2024, elle avait déjà été condamnée à deux ans de prison dans une autre affaire en vertu du décret 54. La peine avait été réduite à un an et demi en appel.
Parmi les accusations de la justice tunisienne à son encontre, celle « d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement », parce qu’elle est soupçonnée d’avoir voulu rétablir un régime similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali.
Selon des données de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme fin janvier, « environ 400 personnes sont poursuivies » en vertu du décret 54 promulgué par le chef de l’État en septembre 2022, dont des journalistes.
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(Avec AFP)

Manifestation pour la libération d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, devant le tribunal administratif de Tunis, le 1er mai 2025. © Chedly Ben Ibrahim / NurPhoto via AFP
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En 2022, lors d’une conférence de presse, la responsable de l’opposition Abir Moussi avait pointé du doigt le fonctionnement de l’instance électorale en Tunisie, estimant que le processus lors des législatives était « anticonstitutionnel » et « faussé ». Ce 12 juin, la cheffe du Parti destourien libre (PDL) a été condamnée à deux ans de prison dans cette affaire, en vertu d’un décret présidentiel, a confirmé à l’AFP son avocat, Me Nafaa Laribi.
« La justice a qualifié de crime les critiques de Mme Moussi contre l’instance électorale Isie fin 2022 », a expliqué son conseil. Le décret en question punit les « fausses informations ». « Le tribunal s’est précipité pour la condamner de nouveau pour qu’elle reste en prison », a déploré son avocat.
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L’ancienne députée est incarcérée à la prison pour femmes de La Manouba (Tunis) depuis son arrestation en octobre 2023 devant le palais présidentiel. D’après le PDL, elle était venue y déposer des recours contre des décrets du président tunisien Kaïs Saïed.
Impliquée dans plusieurs affaires
Le 26 mai, elle a fini de purger une première peine de 16 mois dans une affaire ouverte également à la suite d’une plainte déposée par l’Isie. Sans oublier qu’en août 2024, elle avait déjà été condamnée à deux ans de prison dans une autre affaire en vertu du décret 54. La peine avait été réduite à un an et demi en appel.
Parmi les accusations de la justice tunisienne à son encontre, celle « d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement », parce qu’elle est soupçonnée d’avoir voulu rétablir un régime similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali.
Selon des données de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme fin janvier, « environ 400 personnes sont poursuivies » en vertu du décret 54 promulgué par le chef de l’État en septembre 2022, dont des journalistes.
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(Avec AFP)

Manifestation pour la libération d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, devant le tribunal administratif de Tunis, le 1er mai 2025. © Chedly Ben Ibrahim / NurPhoto via AFP
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En 2022, lors d’une conférence de presse, la responsable de l’opposition Abir Moussi avait pointé du doigt le fonctionnement de l’instance électorale en Tunisie, estimant que le processus lors des législatives était « anticonstitutionnel » et « faussé ». Ce 12 juin, la cheffe du Parti destourien libre (PDL) a été condamnée à deux ans de prison dans cette affaire, en vertu d’un décret présidentiel, a confirmé à l’AFP son avocat, Me Nafaa Laribi.
« La justice a qualifié de crime les critiques de Mme Moussi contre l’instance électorale Isie fin 2022 », a expliqué son conseil. Le décret en question punit les « fausses informations ». « Le tribunal s’est précipité pour la condamner de nouveau pour qu’elle reste en prison », a déploré son avocat.
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L’ancienne députée est incarcérée à la prison pour femmes de La Manouba (Tunis) depuis son arrestation en octobre 2023 devant le palais présidentiel. D’après le PDL, elle était venue y déposer des recours contre des décrets du président tunisien Kaïs Saïed.
Impliquée dans plusieurs affaires
Le 26 mai, elle a fini de purger une première peine de 16 mois dans une affaire ouverte également à la suite d’une plainte déposée par l’Isie. Sans oublier qu’en août 2024, elle avait déjà été condamnée à deux ans de prison dans une autre affaire en vertu du décret 54. La peine avait été réduite à un an et demi en appel.
Parmi les accusations de la justice tunisienne à son encontre, celle « d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement », parce qu’elle est soupçonnée d’avoir voulu rétablir un régime similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali.
Selon des données de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme fin janvier, « environ 400 personnes sont poursuivies » en vertu du décret 54 promulgué par le chef de l’État en septembre 2022, dont des journalistes.
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En 2022, lors d’une conférence de presse, la responsable de l’opposition Abir Moussi avait pointé du doigt le fonctionnement de l’instance électorale en Tunisie, estimant que le processus lors des législatives était « anticonstitutionnel » et « faussé ». Ce 12 juin, la cheffe du Parti destourien libre (PDL) a été condamnée à deux ans de prison dans cette affaire, en vertu d’un décret présidentiel, a confirmé à l’AFP son avocat, Me Nafaa Laribi.
« La justice a qualifié de crime les critiques de Mme Moussi contre l’instance électorale Isie fin 2022 », a expliqué son conseil. Le décret en question punit les « fausses informations ». « Le tribunal s’est précipité pour la condamner de nouveau pour qu’elle reste en prison », a déploré son avocat.
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Le 26 mai, elle a fini de purger une première peine de 16 mois dans une affaire ouverte également à la suite d’une plainte déposée par l’Isie. Sans oublier qu’en août 2024, elle avait déjà été condamnée à deux ans de prison dans une autre affaire en vertu du décret 54. La peine avait été réduite à un an et demi en appel.
Parmi les accusations de la justice tunisienne à son encontre, celle « d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement », parce qu’elle est soupçonnée d’avoir voulu rétablir un régime similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali.
Selon des données de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme fin janvier, « environ 400 personnes sont poursuivies » en vertu du décret 54 promulgué par le chef de l’État en septembre 2022, dont des journalistes.
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