Deux mois et demi après avoir été conquise par les rebelles, la capitale du Nord-Kivu est confrontée à une pénurie d’argent liquide. Une conséquence directe de la suspension des activités de l’antenne locale de la Banque centrale, décidée par Kinshasa. Pour tenter d’y remédier, le M23 vient de lancer ses propres institutions financières.
Devant la Banque centrale du Congo, à Goma, le 27 février. © Moses Sawasawa/AP/SIPA
Publié le 14 avril 2025 Lecture : 4 minutes.
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Avec sa chemise noire trempée par la pluie qui s’abat sur Goma, dans l’est de la RDC, Joseph Muhindo peine à masquer sa déception. Comme chaque semaine depuis deux mois, ce père de famille d’une trentaine d’années a tenté de retirer de l’argent dans l’une des nombreuses banques de la ville. Et comme chaque semaine depuis deux mois, il est rentré bredouille et désemparé, confronté, comme les autres
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Deux mois et demi après avoir été conquise par les rebelles, la capitale du Nord-Kivu est confrontée à une pénurie d’argent liquide. Une conséquence directe de la suspension des activités de l’antenne locale de la Banque centrale, décidée par Kinshasa. Pour tenter d’y remédier, le M23 vient de lancer ses propres institutions financières.
Devant la Banque centrale du Congo, à Goma, le 27 février. © Moses Sawasawa/AP/SIPA
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Deux mois et demi après avoir été conquise par les rebelles, la capitale du Nord-Kivu est confrontée à une pénurie d’argent liquide. Une conséquence directe de la suspension des activités de l’antenne locale de la Banque centrale, décidée par Kinshasa. Pour tenter d’y remédier, le M23 vient de lancer ses propres institutions financières.
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