Publié le 4 janvier 2025 Lecture : 2 minutes.
La rébellion du M23 continue de gagner du terrain dans l’est de la RDC et s’approche désormais de la localité clé de Masisi, ont indiqué une source sécuritaire et des autorités locales vendredi 3 janvier. Les rebelles ont pris le contrôle de la zone de Katale, dernier endroit par lequel ils doivent passer avant d’entrer dans Masisi, la capitale administrative du territoire de Masisi, selon ces sources.
« Nous avons été attaqués par les rebelles. Pour l’instant l’ennemi contrôle Katale », a déclaré une source sécuritaire sous le couvert de l’anonymat. « Nous confirmons la prise de Katale par les rebelles du M23. Pour l’instant la population a fui vers Masisi centre », a indiqué pour sa part Thierry Muhindo, le chef de la localité de Tunda, une entité administrative qui comprend Katale.
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Le président de la société civile de Masisi, Telesphore Mitondeke, a de son côté indiqué que, lors des combats dans la zone, plusieurs morts avaient été recensés parmi la population. Aucun bilan n’était disponible dans l’immédiat. « Il faut noter de graves dégâts humains […] C’est révoltant », a-t-il déploré.
À 80 km au nord de Goma
Masisi est situé à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Fin décembre, la rébellion a continué de gagner du terrain dans la partie nord du Nord-Kivu, parvenant à une cinquantaine de kilomètres de Lubero, chef-lieu du territoire, et à une centaine de kilomètres de la ville de Butembo, important carrefour commercial de la région. Depuis novembre 2021, la rébellion du M23 (pour « Mouvement du 23 mars ») s’est emparée de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles et déchiré depuis trente ans par des conflits.
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En décembre, les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, devaient se rencontrer pour un sommet organisé à Luanda par le chef d’État angolais, João Lourenço, médiateur désigné de l’Union africaine (UA) dans le conflit entre Kigali et Kinshasa. Un accord « pour le rétablissement de la paix et de la stabilité dans l’est de la RDC » devait être mis sur la table mais les deux parties n’ont pas réussi à s’accorder sur les termes, aboutissant à l’annulation en dernière minute du sommet des chefs d’Etat.
(avec AFP)
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La rébellion du M23 continue de gagner du terrain dans l’est de la RDC et s’approche désormais de la localité clé de Masisi, ont indiqué une source sécuritaire et des autorités locales vendredi 3 janvier. Les rebelles ont pris le contrôle de la zone de Katale, dernier endroit par lequel ils doivent passer avant d’entrer dans Masisi, la capitale administrative du territoire de Masisi, selon ces sources.
« Nous avons été attaqués par les rebelles. Pour l’instant l’ennemi contrôle Katale », a déclaré une source sécuritaire sous le couvert de l’anonymat. « Nous confirmons la prise de Katale par les rebelles du M23. Pour l’instant la population a fui vers Masisi centre », a indiqué pour sa part Thierry Muhindo, le chef de la localité de Tunda, une entité administrative qui comprend Katale.
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Le président de la société civile de Masisi, Telesphore Mitondeke, a de son côté indiqué que, lors des combats dans la zone, plusieurs morts avaient été recensés parmi la population. Aucun bilan n’était disponible dans l’immédiat. « Il faut noter de graves dégâts humains […] C’est révoltant », a-t-il déploré.
À 80 km au nord de Goma
Masisi est situé à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Fin décembre, la rébellion a continué de gagner du terrain dans la partie nord du Nord-Kivu, parvenant à une cinquantaine de kilomètres de Lubero, chef-lieu du territoire, et à une centaine de kilomètres de la ville de Butembo, important carrefour commercial de la région. Depuis novembre 2021, la rébellion du M23 (pour « Mouvement du 23 mars ») s’est emparée de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles et déchiré depuis trente ans par des conflits.
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En décembre, les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, devaient se rencontrer pour un sommet organisé à Luanda par le chef d’État angolais, João Lourenço, médiateur désigné de l’Union africaine (UA) dans le conflit entre Kigali et Kinshasa. Un accord « pour le rétablissement de la paix et de la stabilité dans l’est de la RDC » devait être mis sur la table mais les deux parties n’ont pas réussi à s’accorder sur les termes, aboutissant à l’annulation en dernière minute du sommet des chefs d’Etat.
(avec AFP)
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« Nous avons été attaqués par les rebelles. Pour l’instant l’ennemi contrôle Katale », a déclaré une source sécuritaire sous le couvert de l’anonymat. « Nous confirmons la prise de Katale par les rebelles du M23. Pour l’instant la population a fui vers Masisi centre », a indiqué pour sa part Thierry Muhindo, le chef de la localité de Tunda, une entité administrative qui comprend Katale.
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À 80 km au nord de Goma
Masisi est situé à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Fin décembre, la rébellion a continué de gagner du terrain dans la partie nord du Nord-Kivu, parvenant à une cinquantaine de kilomètres de Lubero, chef-lieu du territoire, et à une centaine de kilomètres de la ville de Butembo, important carrefour commercial de la région. Depuis novembre 2021, la rébellion du M23 (pour « Mouvement du 23 mars ») s’est emparée de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles et déchiré depuis trente ans par des conflits.
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À 80 km au nord de Goma
Masisi est situé à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Fin décembre, la rébellion a continué de gagner du terrain dans la partie nord du Nord-Kivu, parvenant à une cinquantaine de kilomètres de Lubero, chef-lieu du territoire, et à une centaine de kilomètres de la ville de Butembo, important carrefour commercial de la région. Depuis novembre 2021, la rébellion du M23 (pour « Mouvement du 23 mars ») s’est emparée de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles et déchiré depuis trente ans par des conflits.
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