poste par Gérald Mounomby /
En fin de semaine écoulée, Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, a présidé à Franceville et à titre personnel une cérémonie de reconnaissance en l’honneur des chefs de quartiers, notables et anciens de la ville. Saluant leur rôle discret mais décisif dans la victoire du président Brice Clotaire Oligui Nguema, il a officialisé leur place dans le dispositif post-Transition en leur remettant des attributs de commandement. Un geste fort qui consacre la centralité des autorités traditionnelles dans la nouvelle architecture politique du pays.
En intronisant les notables, Luther Abouna ancre la post-Transition dans les forces vives de la tradition. © D.R.
Instantanés de la cérémonie de remerciements des notables de Franceville. © D.R.
À Franceville en fin de semaine dernière, un air de gravité et de gratitude planait autour d’une cérémonie sobre mais hautement symbolique. À l’invitation de Luther Steeven Abouna Yangui, les piliers coutumiers de la ville – chefs de quartiers, notables et anciens – ont été placés au centre d’un moment d’hommage et de réengagement civique. Une scène où les traditions ont croisé les lignes du pouvoir politique, scellant un pacte ancien remis au goût du jour.
«Nous leur avons dit merci», a expliqué Abouna Yangui, parlant de cette assistance où se mêlaient étoffes chamarrées et écharpes protocolaires. Expliquant qu’il a «tenu à revenir auprès de ceux qui, dans l’ombre et la sagesse, ont tenu les fondations de notre engagement collectif, nos chefs de quartiers, notables et anciens de Franceville. Dans leurs mots calmes, dans leurs regards lucides, j’ai retrouvé cette force tranquille qui a accompagné, conseillé et mobilisé lors de la campagne présidentielle d’avril dernier», l’argentier de l’État a rappelé le rôle décisif joué par ces «gardiens du lien social» dans l’écrasante victoire du chef de l’État – victoire qu’il qualifie de «sans équivoque». En filigrane : l’idée qu’aucune conquête électorale durable ne se gagne sans l’assentiment des autorités coutumières, véritables courroies de transmission entre le pouvoir central et la base.
Mais la cérémonie ne s’est pas limitée à un exercice de gratitude. «Une République sans les anciens, c’est une maison sans fondations», a poursuivi Abouna Yangui, esquissant la feuille de route des mois à venir. Aux notables incombera la mission de «veiller, conseiller, orienter les jeunes» et de préserver «le souffle de la cohésion» dans un Gabon que le pouvoir post-transition veut rebâtir sur des appuis endogènes. Chaque parole d’ancien est ainsi érigée en «brique de sagesse» destinée à consolider l’édifice national.
Point d’orgue de la rencontre : la remise solennelle des «attributs de commandement». Costume de représentation, écusson ou drapeau national ? Peu importe la forme : le geste officialise la place de ces figures tutélaires dans la nouvelle architecture institutionnelle voulue par Libreville. En cédant le micro aux doyens, Abouna Yangui consacre enfin leur statut de partenaires – sinon de contrepouvoirs – incontournables. «Le travail continue, avec eux et pour le Gabon», a-t-il conclu, dessinant un horizon où tradition et modernité se conjuguent au service d’un même impératif : la stabilité.
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En fin de semaine écoulée, Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, a présidé à Franceville et à titre personnel une cérémonie de reconnaissance en l’honneur des chefs de quartiers, notables et anciens de la ville. Saluant leur rôle discret mais décisif dans la victoire du président Brice Clotaire Oligui Nguema, il a officialisé leur place dans le dispositif post-Transition en leur remettant des attributs de commandement. Un geste fort qui consacre la centralité des autorités traditionnelles dans la nouvelle architecture politique du pays.
En intronisant les notables, Luther Abouna ancre la post-Transition dans les forces vives de la tradition. © D.R.
Instantanés de la cérémonie de remerciements des notables de Franceville. © D.R.
À Franceville en fin de semaine dernière, un air de gravité et de gratitude planait autour d’une cérémonie sobre mais hautement symbolique. À l’invitation de Luther Steeven Abouna Yangui, les piliers coutumiers de la ville – chefs de quartiers, notables et anciens – ont été placés au centre d’un moment d’hommage et de réengagement civique. Une scène où les traditions ont croisé les lignes du pouvoir politique, scellant un pacte ancien remis au goût du jour.
«Nous leur avons dit merci», a expliqué Abouna Yangui, parlant de cette assistance où se mêlaient étoffes chamarrées et écharpes protocolaires. Expliquant qu’il a «tenu à revenir auprès de ceux qui, dans l’ombre et la sagesse, ont tenu les fondations de notre engagement collectif, nos chefs de quartiers, notables et anciens de Franceville. Dans leurs mots calmes, dans leurs regards lucides, j’ai retrouvé cette force tranquille qui a accompagné, conseillé et mobilisé lors de la campagne présidentielle d’avril dernier», l’argentier de l’État a rappelé le rôle décisif joué par ces «gardiens du lien social» dans l’écrasante victoire du chef de l’État – victoire qu’il qualifie de «sans équivoque». En filigrane : l’idée qu’aucune conquête électorale durable ne se gagne sans l’assentiment des autorités coutumières, véritables courroies de transmission entre le pouvoir central et la base.
Mais la cérémonie ne s’est pas limitée à un exercice de gratitude. «Une République sans les anciens, c’est une maison sans fondations», a poursuivi Abouna Yangui, esquissant la feuille de route des mois à venir. Aux notables incombera la mission de «veiller, conseiller, orienter les jeunes» et de préserver «le souffle de la cohésion» dans un Gabon que le pouvoir post-transition veut rebâtir sur des appuis endogènes. Chaque parole d’ancien est ainsi érigée en «brique de sagesse» destinée à consolider l’édifice national.
Point d’orgue de la rencontre : la remise solennelle des «attributs de commandement». Costume de représentation, écusson ou drapeau national ? Peu importe la forme : le geste officialise la place de ces figures tutélaires dans la nouvelle architecture institutionnelle voulue par Libreville. En cédant le micro aux doyens, Abouna Yangui consacre enfin leur statut de partenaires – sinon de contrepouvoirs – incontournables. «Le travail continue, avec eux et pour le Gabon», a-t-il conclu, dessinant un horizon où tradition et modernité se conjuguent au service d’un même impératif : la stabilité.
poste par Gérald Mounomby /
En fin de semaine écoulée, Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, a présidé à Franceville et à titre personnel une cérémonie de reconnaissance en l’honneur des chefs de quartiers, notables et anciens de la ville. Saluant leur rôle discret mais décisif dans la victoire du président Brice Clotaire Oligui Nguema, il a officialisé leur place dans le dispositif post-Transition en leur remettant des attributs de commandement. Un geste fort qui consacre la centralité des autorités traditionnelles dans la nouvelle architecture politique du pays.
En intronisant les notables, Luther Abouna ancre la post-Transition dans les forces vives de la tradition. © D.R.
Instantanés de la cérémonie de remerciements des notables de Franceville. © D.R.
À Franceville en fin de semaine dernière, un air de gravité et de gratitude planait autour d’une cérémonie sobre mais hautement symbolique. À l’invitation de Luther Steeven Abouna Yangui, les piliers coutumiers de la ville – chefs de quartiers, notables et anciens – ont été placés au centre d’un moment d’hommage et de réengagement civique. Une scène où les traditions ont croisé les lignes du pouvoir politique, scellant un pacte ancien remis au goût du jour.
«Nous leur avons dit merci», a expliqué Abouna Yangui, parlant de cette assistance où se mêlaient étoffes chamarrées et écharpes protocolaires. Expliquant qu’il a «tenu à revenir auprès de ceux qui, dans l’ombre et la sagesse, ont tenu les fondations de notre engagement collectif, nos chefs de quartiers, notables et anciens de Franceville. Dans leurs mots calmes, dans leurs regards lucides, j’ai retrouvé cette force tranquille qui a accompagné, conseillé et mobilisé lors de la campagne présidentielle d’avril dernier», l’argentier de l’État a rappelé le rôle décisif joué par ces «gardiens du lien social» dans l’écrasante victoire du chef de l’État – victoire qu’il qualifie de «sans équivoque». En filigrane : l’idée qu’aucune conquête électorale durable ne se gagne sans l’assentiment des autorités coutumières, véritables courroies de transmission entre le pouvoir central et la base.
Mais la cérémonie ne s’est pas limitée à un exercice de gratitude. «Une République sans les anciens, c’est une maison sans fondations», a poursuivi Abouna Yangui, esquissant la feuille de route des mois à venir. Aux notables incombera la mission de «veiller, conseiller, orienter les jeunes» et de préserver «le souffle de la cohésion» dans un Gabon que le pouvoir post-transition veut rebâtir sur des appuis endogènes. Chaque parole d’ancien est ainsi érigée en «brique de sagesse» destinée à consolider l’édifice national.
Point d’orgue de la rencontre : la remise solennelle des «attributs de commandement». Costume de représentation, écusson ou drapeau national ? Peu importe la forme : le geste officialise la place de ces figures tutélaires dans la nouvelle architecture institutionnelle voulue par Libreville. En cédant le micro aux doyens, Abouna Yangui consacre enfin leur statut de partenaires – sinon de contrepouvoirs – incontournables. «Le travail continue, avec eux et pour le Gabon», a-t-il conclu, dessinant un horizon où tradition et modernité se conjuguent au service d’un même impératif : la stabilité.
poste par Gérald Mounomby /
En fin de semaine écoulée, Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, a présidé à Franceville et à titre personnel une cérémonie de reconnaissance en l’honneur des chefs de quartiers, notables et anciens de la ville. Saluant leur rôle discret mais décisif dans la victoire du président Brice Clotaire Oligui Nguema, il a officialisé leur place dans le dispositif post-Transition en leur remettant des attributs de commandement. Un geste fort qui consacre la centralité des autorités traditionnelles dans la nouvelle architecture politique du pays.
En intronisant les notables, Luther Abouna ancre la post-Transition dans les forces vives de la tradition. © D.R.
Instantanés de la cérémonie de remerciements des notables de Franceville. © D.R.
À Franceville en fin de semaine dernière, un air de gravité et de gratitude planait autour d’une cérémonie sobre mais hautement symbolique. À l’invitation de Luther Steeven Abouna Yangui, les piliers coutumiers de la ville – chefs de quartiers, notables et anciens – ont été placés au centre d’un moment d’hommage et de réengagement civique. Une scène où les traditions ont croisé les lignes du pouvoir politique, scellant un pacte ancien remis au goût du jour.
«Nous leur avons dit merci», a expliqué Abouna Yangui, parlant de cette assistance où se mêlaient étoffes chamarrées et écharpes protocolaires. Expliquant qu’il a «tenu à revenir auprès de ceux qui, dans l’ombre et la sagesse, ont tenu les fondations de notre engagement collectif, nos chefs de quartiers, notables et anciens de Franceville. Dans leurs mots calmes, dans leurs regards lucides, j’ai retrouvé cette force tranquille qui a accompagné, conseillé et mobilisé lors de la campagne présidentielle d’avril dernier», l’argentier de l’État a rappelé le rôle décisif joué par ces «gardiens du lien social» dans l’écrasante victoire du chef de l’État – victoire qu’il qualifie de «sans équivoque». En filigrane : l’idée qu’aucune conquête électorale durable ne se gagne sans l’assentiment des autorités coutumières, véritables courroies de transmission entre le pouvoir central et la base.
Mais la cérémonie ne s’est pas limitée à un exercice de gratitude. «Une République sans les anciens, c’est une maison sans fondations», a poursuivi Abouna Yangui, esquissant la feuille de route des mois à venir. Aux notables incombera la mission de «veiller, conseiller, orienter les jeunes» et de préserver «le souffle de la cohésion» dans un Gabon que le pouvoir post-transition veut rebâtir sur des appuis endogènes. Chaque parole d’ancien est ainsi érigée en «brique de sagesse» destinée à consolider l’édifice national.
Point d’orgue de la rencontre : la remise solennelle des «attributs de commandement». Costume de représentation, écusson ou drapeau national ? Peu importe la forme : le geste officialise la place de ces figures tutélaires dans la nouvelle architecture institutionnelle voulue par Libreville. En cédant le micro aux doyens, Abouna Yangui consacre enfin leur statut de partenaires – sinon de contrepouvoirs – incontournables. «Le travail continue, avec eux et pour le Gabon», a-t-il conclu, dessinant un horizon où tradition et modernité se conjuguent au service d’un même impératif : la stabilité.