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Accueil Gabon

Gabon : 72 heures aux promoteurs des jeux de hasard pour se mettre en règle | Gabonreview.com | Actualité du Gabon |

Desire-Clitandre Dzonteu Par Desire-Clitandre Dzonteu
22 mai 2025
Temps de lecture :5 minutes de lecture
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gabon-:-72-heures-aux-promoteurs-des-jeux-de-hasard-pour-se-mettre-en-regle-|-gabonreview.com-|-actualite-du-gabon-|

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Au Gabon, les promoteurs des jeux de hasard ont jusqu’au samedi 24 mai 2025 pour régulariser leur situation administrative. C’est l’une des résolutions issues des travaux de la Commission dédiée qui s’est tenue, mercredi 21 mai, à Libreville. Présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, cette session se tient après celle du 5 mars dernier et fait également la lumière sur le choix d’un agrégateur des flux financiers liés à cette activité.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, face à la presse, le 21 mai 2025. © Gabonreview

Soixante-douze (72) heures ! C’est le délai accordé aux promoteurs des jeux de hasard et paris, au Gabon, pour se mettre en conformité avec la loi. La décision a été prise et annoncée ce mercredi 21 mai, à l’issue des travaux de la Commission supérieure sur les Jeux de hasard, présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault. Occasion pour lui d’apporter des éclaircissements sur le choix de l’entreprise eTech-SAS choisi comme agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard. 

Les entreprises qui ne seront pas à jour sont averties

Depuis quelques jours des choses et d’autres sont dites concernant le choix d’un agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard au Gabon, mais aussi sur la menace pesant sur les emplois, particulièrement des Gabonais, dans ce secteur d’activité. Lors des travaux réunissant tous les acteurs du domaine, et ayant permis de faire le point à la suite des missions d’information et de sensibilisation auprès des opérateurs, il était donc question de voir si ces derniers se sont conformés à la législation et ce qu’il convenait de faire.

De commun accord, les participants ont décidé de fixer un délai supplémentaire pour celles, de ces entreprises, qui n’ont pas encore pu se conformer. «Alors, nous avons choisi de mettre en demeure ces entreprises pendant 72 heures», a déclaré le président de la Commission.

Hermann Immongault ajoute que «jusqu’à samedi, ils auront à venir au ministère de l’Intérieur de la Sécurité et à se conformer, à mettre à disposition du ministère de l’Intérieur tous les documents qui permettent que leur activité soit dans la légalité». Les entreprises qui ne seront pas à jour sont averties. Passé ce délai, une session extraordinaire de la Commission sera organisée, le dimanche 25 mai, pour décider des sanctions à prendre à leur endroit.

eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais

Quelques membres de la Commission supérieure sur les jeux de hasard. © Gabonreview

S’expliquant sur la polémique autour du choix de l’Agrégateur choisi par le Gabon, eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais, issue d’un contrat d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et l’entreprise de droits canadiens, ST Media INC, le premier flic du pays indique qu’il fallait mettre fin au désordre et aux pratiques déviantes qui «vont à l’encontre de l’intérêt supérieur de la nation et suivant la vision du chef de l’État qui souhaite faire du secteur des jeux de paris un vecteur de développement important».

Il indique donc que «les membres statutaires de la Commission supérieure des jeux et des hasards ont, à l’unanimité, recommandé l’accompagnement de l’État par la mise en place des systèmes d’intégrateurs et d’agrégateurs». «Notre pays a fait le choix d’adopter un modèle, en confiant en toute souveraineté, dans sa première phase, à un opérateur, à un agrégateur, cette responsabilité», a-t-il confié.

S’adressant aux Gabonaises, et aux Gabonais qui sont dans le secteur, il s’est voulu rassurant.  «Je rassure les Gabonais qu’en ce qui concerne les emplois, il n’y a aucune menace. Il n’y a aucun péril en la demeure. Mieux, lorsque nous régulons ce secteur, nous aurons des milliers d’emplois», a-t-il fait savoir, ajoutant qu’«actuellement, il nous est impossible de dire combien de Gabonais, il y a réellement dans ce secteur.Il est impossible d’avoir ces données chiffrées».

Visibilité totale sur l’ensemble des flux financiers de l’écosystème des jeux et paris

Le chef de département de l’Intérieur et de la Sécurité est optimiste quant à cette régulation et espère qu’elle pourra, au final, produire plus de 10 000 emplois possibles pour les Gabonais dans ce secteur ou dans les secteurs intermédiaires.

En toute souveraineté, l’État a donc choisi eTech-SAS qui aura «la visibilité totale sur l’ensemble des flux financiers de l’écosystème des jeux et paris» dans le pays. Avec cette entreprise, plusieurs résultats sont recherchés à l’exemple de la garantie de la contribution fiscale et sociale, de la protection contre les additions, de la lutte contre le blanchiment des capitaux, contre les mouvements de flux potentiellement déstabilisateurs. «Cet agrégateur met également à disposition les autorités compétentes toutes les données et traces des opérations effectuées sur l’ensemble du secteur, sur l’ensemble du territoire national», a insisté Hermann Immongault.

Il est à souligner que l’État gabonais est coactionnaire de e Tech-SAS, avec une projection d’une frontière de postes occupées à 95% par les Gabonais. Et l’entreprise deviendra l’entière propriété de l’État à la fin du contrat de partenariat. Mais, pour le moment, elle porte et finance «toute la solution d’agrégateur avec la mise en place d’une plateforme de régulateur pour le compte de l’état d’abonnés». «Le système ainsi mis en place permettra de réguler de façon optimale cette activité et améliorera tous les opérateurs de toutes les trois catégories de jeux épargnés, ainsi que ceux des entreprises de paiements mobiles à se conformer aux cadres réglementaires, jusqu’alors non respectés par la majorité d’entre eux», a rassuré Hermann Immongault.

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Au Gabon, les promoteurs des jeux de hasard ont jusqu’au samedi 24 mai 2025 pour régulariser leur situation administrative. C’est l’une des résolutions issues des travaux de la Commission dédiée qui s’est tenue, mercredi 21 mai, à Libreville. Présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, cette session se tient après celle du 5 mars dernier et fait également la lumière sur le choix d’un agrégateur des flux financiers liés à cette activité.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, face à la presse, le 21 mai 2025. © Gabonreview

Soixante-douze (72) heures ! C’est le délai accordé aux promoteurs des jeux de hasard et paris, au Gabon, pour se mettre en conformité avec la loi. La décision a été prise et annoncée ce mercredi 21 mai, à l’issue des travaux de la Commission supérieure sur les Jeux de hasard, présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault. Occasion pour lui d’apporter des éclaircissements sur le choix de l’entreprise eTech-SAS choisi comme agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard. 

Les entreprises qui ne seront pas à jour sont averties

Depuis quelques jours des choses et d’autres sont dites concernant le choix d’un agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard au Gabon, mais aussi sur la menace pesant sur les emplois, particulièrement des Gabonais, dans ce secteur d’activité. Lors des travaux réunissant tous les acteurs du domaine, et ayant permis de faire le point à la suite des missions d’information et de sensibilisation auprès des opérateurs, il était donc question de voir si ces derniers se sont conformés à la législation et ce qu’il convenait de faire.

De commun accord, les participants ont décidé de fixer un délai supplémentaire pour celles, de ces entreprises, qui n’ont pas encore pu se conformer. «Alors, nous avons choisi de mettre en demeure ces entreprises pendant 72 heures», a déclaré le président de la Commission.

Hermann Immongault ajoute que «jusqu’à samedi, ils auront à venir au ministère de l’Intérieur de la Sécurité et à se conformer, à mettre à disposition du ministère de l’Intérieur tous les documents qui permettent que leur activité soit dans la légalité». Les entreprises qui ne seront pas à jour sont averties. Passé ce délai, une session extraordinaire de la Commission sera organisée, le dimanche 25 mai, pour décider des sanctions à prendre à leur endroit.

eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais

Quelques membres de la Commission supérieure sur les jeux de hasard. © Gabonreview

S’expliquant sur la polémique autour du choix de l’Agrégateur choisi par le Gabon, eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais, issue d’un contrat d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et l’entreprise de droits canadiens, ST Media INC, le premier flic du pays indique qu’il fallait mettre fin au désordre et aux pratiques déviantes qui «vont à l’encontre de l’intérêt supérieur de la nation et suivant la vision du chef de l’État qui souhaite faire du secteur des jeux de paris un vecteur de développement important».

Il indique donc que «les membres statutaires de la Commission supérieure des jeux et des hasards ont, à l’unanimité, recommandé l’accompagnement de l’État par la mise en place des systèmes d’intégrateurs et d’agrégateurs». «Notre pays a fait le choix d’adopter un modèle, en confiant en toute souveraineté, dans sa première phase, à un opérateur, à un agrégateur, cette responsabilité», a-t-il confié.

S’adressant aux Gabonaises, et aux Gabonais qui sont dans le secteur, il s’est voulu rassurant.  «Je rassure les Gabonais qu’en ce qui concerne les emplois, il n’y a aucune menace. Il n’y a aucun péril en la demeure. Mieux, lorsque nous régulons ce secteur, nous aurons des milliers d’emplois», a-t-il fait savoir, ajoutant qu’«actuellement, il nous est impossible de dire combien de Gabonais, il y a réellement dans ce secteur.Il est impossible d’avoir ces données chiffrées».

Visibilité totale sur l’ensemble des flux financiers de l’écosystème des jeux et paris

Le chef de département de l’Intérieur et de la Sécurité est optimiste quant à cette régulation et espère qu’elle pourra, au final, produire plus de 10 000 emplois possibles pour les Gabonais dans ce secteur ou dans les secteurs intermédiaires.

En toute souveraineté, l’État a donc choisi eTech-SAS qui aura «la visibilité totale sur l’ensemble des flux financiers de l’écosystème des jeux et paris» dans le pays. Avec cette entreprise, plusieurs résultats sont recherchés à l’exemple de la garantie de la contribution fiscale et sociale, de la protection contre les additions, de la lutte contre le blanchiment des capitaux, contre les mouvements de flux potentiellement déstabilisateurs. «Cet agrégateur met également à disposition les autorités compétentes toutes les données et traces des opérations effectuées sur l’ensemble du secteur, sur l’ensemble du territoire national», a insisté Hermann Immongault.

Il est à souligner que l’État gabonais est coactionnaire de e Tech-SAS, avec une projection d’une frontière de postes occupées à 95% par les Gabonais. Et l’entreprise deviendra l’entière propriété de l’État à la fin du contrat de partenariat. Mais, pour le moment, elle porte et finance «toute la solution d’agrégateur avec la mise en place d’une plateforme de régulateur pour le compte de l’état d’abonnés». «Le système ainsi mis en place permettra de réguler de façon optimale cette activité et améliorera tous les opérateurs de toutes les trois catégories de jeux épargnés, ainsi que ceux des entreprises de paiements mobiles à se conformer aux cadres réglementaires, jusqu’alors non respectés par la majorité d’entre eux», a rassuré Hermann Immongault.

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, face à la presse, le 21 mai 2025. © Gabonreview

Soixante-douze (72) heures ! C’est le délai accordé aux promoteurs des jeux de hasard et paris, au Gabon, pour se mettre en conformité avec la loi. La décision a été prise et annoncée ce mercredi 21 mai, à l’issue des travaux de la Commission supérieure sur les Jeux de hasard, présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault. Occasion pour lui d’apporter des éclaircissements sur le choix de l’entreprise eTech-SAS choisi comme agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard. 

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Depuis quelques jours des choses et d’autres sont dites concernant le choix d’un agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard au Gabon, mais aussi sur la menace pesant sur les emplois, particulièrement des Gabonais, dans ce secteur d’activité. Lors des travaux réunissant tous les acteurs du domaine, et ayant permis de faire le point à la suite des missions d’information et de sensibilisation auprès des opérateurs, il était donc question de voir si ces derniers se sont conformés à la législation et ce qu’il convenait de faire.

De commun accord, les participants ont décidé de fixer un délai supplémentaire pour celles, de ces entreprises, qui n’ont pas encore pu se conformer. «Alors, nous avons choisi de mettre en demeure ces entreprises pendant 72 heures», a déclaré le président de la Commission.

Hermann Immongault ajoute que «jusqu’à samedi, ils auront à venir au ministère de l’Intérieur de la Sécurité et à se conformer, à mettre à disposition du ministère de l’Intérieur tous les documents qui permettent que leur activité soit dans la légalité». Les entreprises qui ne seront pas à jour sont averties. Passé ce délai, une session extraordinaire de la Commission sera organisée, le dimanche 25 mai, pour décider des sanctions à prendre à leur endroit.

eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais

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S’expliquant sur la polémique autour du choix de l’Agrégateur choisi par le Gabon, eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais, issue d’un contrat d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et l’entreprise de droits canadiens, ST Media INC, le premier flic du pays indique qu’il fallait mettre fin au désordre et aux pratiques déviantes qui «vont à l’encontre de l’intérêt supérieur de la nation et suivant la vision du chef de l’État qui souhaite faire du secteur des jeux de paris un vecteur de développement important».

Il indique donc que «les membres statutaires de la Commission supérieure des jeux et des hasards ont, à l’unanimité, recommandé l’accompagnement de l’État par la mise en place des systèmes d’intégrateurs et d’agrégateurs». «Notre pays a fait le choix d’adopter un modèle, en confiant en toute souveraineté, dans sa première phase, à un opérateur, à un agrégateur, cette responsabilité», a-t-il confié.

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Les entreprises qui ne seront pas à jour sont averties

Depuis quelques jours des choses et d’autres sont dites concernant le choix d’un agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard au Gabon, mais aussi sur la menace pesant sur les emplois, particulièrement des Gabonais, dans ce secteur d’activité. Lors des travaux réunissant tous les acteurs du domaine, et ayant permis de faire le point à la suite des missions d’information et de sensibilisation auprès des opérateurs, il était donc question de voir si ces derniers se sont conformés à la législation et ce qu’il convenait de faire.

De commun accord, les participants ont décidé de fixer un délai supplémentaire pour celles, de ces entreprises, qui n’ont pas encore pu se conformer. «Alors, nous avons choisi de mettre en demeure ces entreprises pendant 72 heures», a déclaré le président de la Commission.

Hermann Immongault ajoute que «jusqu’à samedi, ils auront à venir au ministère de l’Intérieur de la Sécurité et à se conformer, à mettre à disposition du ministère de l’Intérieur tous les documents qui permettent que leur activité soit dans la légalité». Les entreprises qui ne seront pas à jour sont averties. Passé ce délai, une session extraordinaire de la Commission sera organisée, le dimanche 25 mai, pour décider des sanctions à prendre à leur endroit.

eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais

Quelques membres de la Commission supérieure sur les jeux de hasard. © Gabonreview

S’expliquant sur la polémique autour du choix de l’Agrégateur choisi par le Gabon, eTech-SAS, une entreprise de droit gabonais, issue d’un contrat d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et l’entreprise de droits canadiens, ST Media INC, le premier flic du pays indique qu’il fallait mettre fin au désordre et aux pratiques déviantes qui «vont à l’encontre de l’intérêt supérieur de la nation et suivant la vision du chef de l’État qui souhaite faire du secteur des jeux de paris un vecteur de développement important».

Il indique donc que «les membres statutaires de la Commission supérieure des jeux et des hasards ont, à l’unanimité, recommandé l’accompagnement de l’État par la mise en place des systèmes d’intégrateurs et d’agrégateurs». «Notre pays a fait le choix d’adopter un modèle, en confiant en toute souveraineté, dans sa première phase, à un opérateur, à un agrégateur, cette responsabilité», a-t-il confié.

S’adressant aux Gabonaises, et aux Gabonais qui sont dans le secteur, il s’est voulu rassurant.  «Je rassure les Gabonais qu’en ce qui concerne les emplois, il n’y a aucune menace. Il n’y a aucun péril en la demeure. Mieux, lorsque nous régulons ce secteur, nous aurons des milliers d’emplois», a-t-il fait savoir, ajoutant qu’«actuellement, il nous est impossible de dire combien de Gabonais, il y a réellement dans ce secteur.Il est impossible d’avoir ces données chiffrées».

Visibilité totale sur l’ensemble des flux financiers de l’écosystème des jeux et paris

Le chef de département de l’Intérieur et de la Sécurité est optimiste quant à cette régulation et espère qu’elle pourra, au final, produire plus de 10 000 emplois possibles pour les Gabonais dans ce secteur ou dans les secteurs intermédiaires.

En toute souveraineté, l’État a donc choisi eTech-SAS qui aura «la visibilité totale sur l’ensemble des flux financiers de l’écosystème des jeux et paris» dans le pays. Avec cette entreprise, plusieurs résultats sont recherchés à l’exemple de la garantie de la contribution fiscale et sociale, de la protection contre les additions, de la lutte contre le blanchiment des capitaux, contre les mouvements de flux potentiellement déstabilisateurs. «Cet agrégateur met également à disposition les autorités compétentes toutes les données et traces des opérations effectuées sur l’ensemble du secteur, sur l’ensemble du territoire national», a insisté Hermann Immongault.

Il est à souligner que l’État gabonais est coactionnaire de e Tech-SAS, avec une projection d’une frontière de postes occupées à 95% par les Gabonais. Et l’entreprise deviendra l’entière propriété de l’État à la fin du contrat de partenariat. Mais, pour le moment, elle porte et finance «toute la solution d’agrégateur avec la mise en place d’une plateforme de régulateur pour le compte de l’état d’abonnés». «Le système ainsi mis en place permettra de réguler de façon optimale cette activité et améliorera tous les opérateurs de toutes les trois catégories de jeux épargnés, ainsi que ceux des entreprises de paiements mobiles à se conformer aux cadres réglementaires, jusqu’alors non respectés par la majorité d’entre eux», a rassuré Hermann Immongault.

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