poste par Désiré-Clitandre Dzonteu /
Au lendemain du départ de l’ex-famille présidentielle pour l’Angleterre, l’association Réconciliation, regroupant les victimes des violences post-électorales de 2016, a organisé, ce lundi 19 mai, un mouvement pacifique de protestation, devant le ministère de la Justice. Ses membres réclament justice et demandent réparation des torts qu’ils ont subis lors des événements post-électoraux de cette année-là.
Quelques membres de l’association Réconciliation lors d’une précédente sortie au palais de justice. © D.R.
Après leur arrestation et détention à la prison centrale de Libreville, Sylvia et Noureddine Bongo, l’épouse et le fils aîné de l’ex-président, Ali Bongo Ondimba, ont été sortis et remis en résidence surveillée, le 9 mai dernier. Mais quelques jours plus tard, avec l’ancien chef de l’État, ils ont regagné MayFair à Londres, après une escale à Luanda. Une situation qui a «bouleversé» les «victimes» des violences intervenues à la suite des résultats de la présidentielle de 2016.
La manifestation conduite par Aïcha Tsoumbou, présidente de l’association Réconciliation, a eu pour ambition de manifester le mécontentement des membres de son association «face à la décision prise par la justice» en faveur de l’ex Première dame et son fils. Vendredi 16 mai dernier, en effet, le procureur général près la Cour d’appel de Libreville, Eddy Minang, avait fait le point sur la situation judiciaire de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin. Il expliquait que ces derniers ont obtenu une liberté provisoire pour raisons de santé, jugée incompatible avec la détention.
«Mendiants de l’attention du président»
Ce que n’approuvent pas les membres de l’association Réconciliation. «Nous aussi nous méritons une prise en charge médicale», ont demandé les membres de cette association, se désolant de la tournure des événements et s’en prenant au président de la République.
Si les membres de l’association dénoncent les récurrentes présences de Jean Ping aux côtés de Brice Clotaire Oligui Nguema, ils ne comprennent comment Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin ont été remis en liberté. «Comme si cette insulte ne nous suffisait pas, il a encore fallu qu’il vienne sortir la famille Bongo. Pourquoi Bongo était-il libre ? Pourquoi on poursuit le fils et la femme pendant que le père de famille, le chef de famille est lui-même là dehors ?» a questionné la présidente de l’association, se demandant de quelle justice il s’agit.
Pour elle, «c’est Ali Bongo qui devait être en prison et non Sylvia». Les membres de l’association Réconciliation indiquent qu’ils sont «mendiants de l’attention du président» du fait qu’ils nécessitent des soins. «Nous sommes des Gabonais qui méritons d’être soignés». Estimant avoir encore des séquelles des événements de 2016, ils demandent également une prise en charge à tous les niveaux. «Nous demandons à l’État de nous soigner en urgence», a clamé Aïcha Tsoumbou, insistant sur la nécessité de la manifestation de la vérité.
«S’il a estimé que Sylvia et Noureddine doivent être dehors parce que leur santé préoccupe, nous aussi, on doit également être évacués pour nous faire soigner», a-t-elle insisté.
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Au lendemain du départ de l’ex-famille présidentielle pour l’Angleterre, l’association Réconciliation, regroupant les victimes des violences post-électorales de 2016, a organisé, ce lundi 19 mai, un mouvement pacifique de protestation, devant le ministère de la Justice. Ses membres réclament justice et demandent réparation des torts qu’ils ont subis lors des événements post-électoraux de cette année-là.
Quelques membres de l’association Réconciliation lors d’une précédente sortie au palais de justice. © D.R.
Après leur arrestation et détention à la prison centrale de Libreville, Sylvia et Noureddine Bongo, l’épouse et le fils aîné de l’ex-président, Ali Bongo Ondimba, ont été sortis et remis en résidence surveillée, le 9 mai dernier. Mais quelques jours plus tard, avec l’ancien chef de l’État, ils ont regagné MayFair à Londres, après une escale à Luanda. Une situation qui a «bouleversé» les «victimes» des violences intervenues à la suite des résultats de la présidentielle de 2016.
La manifestation conduite par Aïcha Tsoumbou, présidente de l’association Réconciliation, a eu pour ambition de manifester le mécontentement des membres de son association «face à la décision prise par la justice» en faveur de l’ex Première dame et son fils. Vendredi 16 mai dernier, en effet, le procureur général près la Cour d’appel de Libreville, Eddy Minang, avait fait le point sur la situation judiciaire de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin. Il expliquait que ces derniers ont obtenu une liberté provisoire pour raisons de santé, jugée incompatible avec la détention.
«Mendiants de l’attention du président»
Ce que n’approuvent pas les membres de l’association Réconciliation. «Nous aussi nous méritons une prise en charge médicale», ont demandé les membres de cette association, se désolant de la tournure des événements et s’en prenant au président de la République.
Si les membres de l’association dénoncent les récurrentes présences de Jean Ping aux côtés de Brice Clotaire Oligui Nguema, ils ne comprennent comment Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin ont été remis en liberté. «Comme si cette insulte ne nous suffisait pas, il a encore fallu qu’il vienne sortir la famille Bongo. Pourquoi Bongo était-il libre ? Pourquoi on poursuit le fils et la femme pendant que le père de famille, le chef de famille est lui-même là dehors ?» a questionné la présidente de l’association, se demandant de quelle justice il s’agit.
Pour elle, «c’est Ali Bongo qui devait être en prison et non Sylvia». Les membres de l’association Réconciliation indiquent qu’ils sont «mendiants de l’attention du président» du fait qu’ils nécessitent des soins. «Nous sommes des Gabonais qui méritons d’être soignés». Estimant avoir encore des séquelles des événements de 2016, ils demandent également une prise en charge à tous les niveaux. «Nous demandons à l’État de nous soigner en urgence», a clamé Aïcha Tsoumbou, insistant sur la nécessité de la manifestation de la vérité.
«S’il a estimé que Sylvia et Noureddine doivent être dehors parce que leur santé préoccupe, nous aussi, on doit également être évacués pour nous faire soigner», a-t-elle insisté.
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Au lendemain du départ de l’ex-famille présidentielle pour l’Angleterre, l’association Réconciliation, regroupant les victimes des violences post-électorales de 2016, a organisé, ce lundi 19 mai, un mouvement pacifique de protestation, devant le ministère de la Justice. Ses membres réclament justice et demandent réparation des torts qu’ils ont subis lors des événements post-électoraux de cette année-là.
Quelques membres de l’association Réconciliation lors d’une précédente sortie au palais de justice. © D.R.
Après leur arrestation et détention à la prison centrale de Libreville, Sylvia et Noureddine Bongo, l’épouse et le fils aîné de l’ex-président, Ali Bongo Ondimba, ont été sortis et remis en résidence surveillée, le 9 mai dernier. Mais quelques jours plus tard, avec l’ancien chef de l’État, ils ont regagné MayFair à Londres, après une escale à Luanda. Une situation qui a «bouleversé» les «victimes» des violences intervenues à la suite des résultats de la présidentielle de 2016.
La manifestation conduite par Aïcha Tsoumbou, présidente de l’association Réconciliation, a eu pour ambition de manifester le mécontentement des membres de son association «face à la décision prise par la justice» en faveur de l’ex Première dame et son fils. Vendredi 16 mai dernier, en effet, le procureur général près la Cour d’appel de Libreville, Eddy Minang, avait fait le point sur la situation judiciaire de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin. Il expliquait que ces derniers ont obtenu une liberté provisoire pour raisons de santé, jugée incompatible avec la détention.
«Mendiants de l’attention du président»
Ce que n’approuvent pas les membres de l’association Réconciliation. «Nous aussi nous méritons une prise en charge médicale», ont demandé les membres de cette association, se désolant de la tournure des événements et s’en prenant au président de la République.
Si les membres de l’association dénoncent les récurrentes présences de Jean Ping aux côtés de Brice Clotaire Oligui Nguema, ils ne comprennent comment Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin ont été remis en liberté. «Comme si cette insulte ne nous suffisait pas, il a encore fallu qu’il vienne sortir la famille Bongo. Pourquoi Bongo était-il libre ? Pourquoi on poursuit le fils et la femme pendant que le père de famille, le chef de famille est lui-même là dehors ?» a questionné la présidente de l’association, se demandant de quelle justice il s’agit.
Pour elle, «c’est Ali Bongo qui devait être en prison et non Sylvia». Les membres de l’association Réconciliation indiquent qu’ils sont «mendiants de l’attention du président» du fait qu’ils nécessitent des soins. «Nous sommes des Gabonais qui méritons d’être soignés». Estimant avoir encore des séquelles des événements de 2016, ils demandent également une prise en charge à tous les niveaux. «Nous demandons à l’État de nous soigner en urgence», a clamé Aïcha Tsoumbou, insistant sur la nécessité de la manifestation de la vérité.
«S’il a estimé que Sylvia et Noureddine doivent être dehors parce que leur santé préoccupe, nous aussi, on doit également être évacués pour nous faire soigner», a-t-elle insisté.
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Au lendemain du départ de l’ex-famille présidentielle pour l’Angleterre, l’association Réconciliation, regroupant les victimes des violences post-électorales de 2016, a organisé, ce lundi 19 mai, un mouvement pacifique de protestation, devant le ministère de la Justice. Ses membres réclament justice et demandent réparation des torts qu’ils ont subis lors des événements post-électoraux de cette année-là.
Quelques membres de l’association Réconciliation lors d’une précédente sortie au palais de justice. © D.R.
Après leur arrestation et détention à la prison centrale de Libreville, Sylvia et Noureddine Bongo, l’épouse et le fils aîné de l’ex-président, Ali Bongo Ondimba, ont été sortis et remis en résidence surveillée, le 9 mai dernier. Mais quelques jours plus tard, avec l’ancien chef de l’État, ils ont regagné MayFair à Londres, après une escale à Luanda. Une situation qui a «bouleversé» les «victimes» des violences intervenues à la suite des résultats de la présidentielle de 2016.
La manifestation conduite par Aïcha Tsoumbou, présidente de l’association Réconciliation, a eu pour ambition de manifester le mécontentement des membres de son association «face à la décision prise par la justice» en faveur de l’ex Première dame et son fils. Vendredi 16 mai dernier, en effet, le procureur général près la Cour d’appel de Libreville, Eddy Minang, avait fait le point sur la situation judiciaire de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin. Il expliquait que ces derniers ont obtenu une liberté provisoire pour raisons de santé, jugée incompatible avec la détention.
«Mendiants de l’attention du président»
Ce que n’approuvent pas les membres de l’association Réconciliation. «Nous aussi nous méritons une prise en charge médicale», ont demandé les membres de cette association, se désolant de la tournure des événements et s’en prenant au président de la République.
Si les membres de l’association dénoncent les récurrentes présences de Jean Ping aux côtés de Brice Clotaire Oligui Nguema, ils ne comprennent comment Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredin Bongo Valentin ont été remis en liberté. «Comme si cette insulte ne nous suffisait pas, il a encore fallu qu’il vienne sortir la famille Bongo. Pourquoi Bongo était-il libre ? Pourquoi on poursuit le fils et la femme pendant que le père de famille, le chef de famille est lui-même là dehors ?» a questionné la présidente de l’association, se demandant de quelle justice il s’agit.
Pour elle, «c’est Ali Bongo qui devait être en prison et non Sylvia». Les membres de l’association Réconciliation indiquent qu’ils sont «mendiants de l’attention du président» du fait qu’ils nécessitent des soins. «Nous sommes des Gabonais qui méritons d’être soignés». Estimant avoir encore des séquelles des événements de 2016, ils demandent également une prise en charge à tous les niveaux. «Nous demandons à l’État de nous soigner en urgence», a clamé Aïcha Tsoumbou, insistant sur la nécessité de la manifestation de la vérité.
«S’il a estimé que Sylvia et Noureddine doivent être dehors parce que leur santé préoccupe, nous aussi, on doit également être évacués pour nous faire soigner», a-t-elle insisté.