poste par Griffin Ondo Nzuey /
Si la présence à ses côtés de plusieurs anciens collaborateurs d’Omar Bongo, voire d’Ali Bongo, fait partie des griefs qui lui sont faits par certains Gabonais, ce lundi le président élu assume et se présente en «homme d’expérience».
En arrière-plan, quelques-uns des caciques du régime déchu ayant également été des collaborateurs d’Omar Bongo, aujourd’hui proches d’Oligui Nguema. © Gabonreview (montage)
Il entend bel et bien travailler avec les jeunes et renouveler la classe politique. Mais Brice Clotaire Oligui Nguema n’envisage pas de se séparer sans raison de ses collaborateurs et conseillers plus ou moins officiels présents sur l’échiquier politique depuis plusieurs décennies, dont certains ayant travaillé aussi bien avec Omar Bongo qu’avec son fils Ali. Ce lundi 14 avril, à la faveur de la cérémonie de levée des couleurs à la Présidence de la République, il a dit assumer d’être «souvent avec les anciens».
«Ils ont un parcours, ils ont un CV qui parle pour eux. Sinon, il serait difficile de prendre quelqu’un et de le nommer directeur, alors qu’il n’a jamais travaillé quelque part. À quoi vous attendrez-vous ?» s’est-il justifié avant de prendre en (mauvais) exemple la gestion de son prédécesseur, Ali Bongo, qui ne s’était entouré en majorité que de jeunes. «Mon prédécesseur est venu dans cette maison à 50 ans. Vous m’avez élu à 50 ans. C’est le même âge. Mais quand il est arrivé, il a chassé tous les vieux de la maison, disant ne vouloir travailler qu’avec les jeunes. Qu’a-t-on vu ? Les Accrombessi Boys, les BLA Boys, la Young Team. Qu’est-ce que ça a donné ? Ça a plombé le pays.»
Laissant entendre qu’il ne fera pas la même erreur que l’ex-président en se débarrassant des anciens comme le souhaitent certains, face à ses collaborateurs, Oligui Nguema s’est présenté en «homme d’expérience», «un capitaine qui sait mener un bateau à bon port, avec les meilleurs marins qui soient, vieux, jeunes, anciens». «Je vais travailler avec tout le monde», a-t-il promis, assurant ne pas se laisser influencer dans ses choix.
poste par Griffin Ondo Nzuey /
Si la présence à ses côtés de plusieurs anciens collaborateurs d’Omar Bongo, voire d’Ali Bongo, fait partie des griefs qui lui sont faits par certains Gabonais, ce lundi le président élu assume et se présente en «homme d’expérience».
En arrière-plan, quelques-uns des caciques du régime déchu ayant également été des collaborateurs d’Omar Bongo, aujourd’hui proches d’Oligui Nguema. © Gabonreview (montage)
Il entend bel et bien travailler avec les jeunes et renouveler la classe politique. Mais Brice Clotaire Oligui Nguema n’envisage pas de se séparer sans raison de ses collaborateurs et conseillers plus ou moins officiels présents sur l’échiquier politique depuis plusieurs décennies, dont certains ayant travaillé aussi bien avec Omar Bongo qu’avec son fils Ali. Ce lundi 14 avril, à la faveur de la cérémonie de levée des couleurs à la Présidence de la République, il a dit assumer d’être «souvent avec les anciens».
«Ils ont un parcours, ils ont un CV qui parle pour eux. Sinon, il serait difficile de prendre quelqu’un et de le nommer directeur, alors qu’il n’a jamais travaillé quelque part. À quoi vous attendrez-vous ?» s’est-il justifié avant de prendre en (mauvais) exemple la gestion de son prédécesseur, Ali Bongo, qui ne s’était entouré en majorité que de jeunes. «Mon prédécesseur est venu dans cette maison à 50 ans. Vous m’avez élu à 50 ans. C’est le même âge. Mais quand il est arrivé, il a chassé tous les vieux de la maison, disant ne vouloir travailler qu’avec les jeunes. Qu’a-t-on vu ? Les Accrombessi Boys, les BLA Boys, la Young Team. Qu’est-ce que ça a donné ? Ça a plombé le pays.»
Laissant entendre qu’il ne fera pas la même erreur que l’ex-président en se débarrassant des anciens comme le souhaitent certains, face à ses collaborateurs, Oligui Nguema s’est présenté en «homme d’expérience», «un capitaine qui sait mener un bateau à bon port, avec les meilleurs marins qui soient, vieux, jeunes, anciens». «Je vais travailler avec tout le monde», a-t-il promis, assurant ne pas se laisser influencer dans ses choix.
poste par Griffin Ondo Nzuey /
Si la présence à ses côtés de plusieurs anciens collaborateurs d’Omar Bongo, voire d’Ali Bongo, fait partie des griefs qui lui sont faits par certains Gabonais, ce lundi le président élu assume et se présente en «homme d’expérience».
En arrière-plan, quelques-uns des caciques du régime déchu ayant également été des collaborateurs d’Omar Bongo, aujourd’hui proches d’Oligui Nguema. © Gabonreview (montage)
Il entend bel et bien travailler avec les jeunes et renouveler la classe politique. Mais Brice Clotaire Oligui Nguema n’envisage pas de se séparer sans raison de ses collaborateurs et conseillers plus ou moins officiels présents sur l’échiquier politique depuis plusieurs décennies, dont certains ayant travaillé aussi bien avec Omar Bongo qu’avec son fils Ali. Ce lundi 14 avril, à la faveur de la cérémonie de levée des couleurs à la Présidence de la République, il a dit assumer d’être «souvent avec les anciens».
«Ils ont un parcours, ils ont un CV qui parle pour eux. Sinon, il serait difficile de prendre quelqu’un et de le nommer directeur, alors qu’il n’a jamais travaillé quelque part. À quoi vous attendrez-vous ?» s’est-il justifié avant de prendre en (mauvais) exemple la gestion de son prédécesseur, Ali Bongo, qui ne s’était entouré en majorité que de jeunes. «Mon prédécesseur est venu dans cette maison à 50 ans. Vous m’avez élu à 50 ans. C’est le même âge. Mais quand il est arrivé, il a chassé tous les vieux de la maison, disant ne vouloir travailler qu’avec les jeunes. Qu’a-t-on vu ? Les Accrombessi Boys, les BLA Boys, la Young Team. Qu’est-ce que ça a donné ? Ça a plombé le pays.»
Laissant entendre qu’il ne fera pas la même erreur que l’ex-président en se débarrassant des anciens comme le souhaitent certains, face à ses collaborateurs, Oligui Nguema s’est présenté en «homme d’expérience», «un capitaine qui sait mener un bateau à bon port, avec les meilleurs marins qui soient, vieux, jeunes, anciens». «Je vais travailler avec tout le monde», a-t-il promis, assurant ne pas se laisser influencer dans ses choix.
poste par Griffin Ondo Nzuey /
Si la présence à ses côtés de plusieurs anciens collaborateurs d’Omar Bongo, voire d’Ali Bongo, fait partie des griefs qui lui sont faits par certains Gabonais, ce lundi le président élu assume et se présente en «homme d’expérience».
En arrière-plan, quelques-uns des caciques du régime déchu ayant également été des collaborateurs d’Omar Bongo, aujourd’hui proches d’Oligui Nguema. © Gabonreview (montage)
Il entend bel et bien travailler avec les jeunes et renouveler la classe politique. Mais Brice Clotaire Oligui Nguema n’envisage pas de se séparer sans raison de ses collaborateurs et conseillers plus ou moins officiels présents sur l’échiquier politique depuis plusieurs décennies, dont certains ayant travaillé aussi bien avec Omar Bongo qu’avec son fils Ali. Ce lundi 14 avril, à la faveur de la cérémonie de levée des couleurs à la Présidence de la République, il a dit assumer d’être «souvent avec les anciens».
«Ils ont un parcours, ils ont un CV qui parle pour eux. Sinon, il serait difficile de prendre quelqu’un et de le nommer directeur, alors qu’il n’a jamais travaillé quelque part. À quoi vous attendrez-vous ?» s’est-il justifié avant de prendre en (mauvais) exemple la gestion de son prédécesseur, Ali Bongo, qui ne s’était entouré en majorité que de jeunes. «Mon prédécesseur est venu dans cette maison à 50 ans. Vous m’avez élu à 50 ans. C’est le même âge. Mais quand il est arrivé, il a chassé tous les vieux de la maison, disant ne vouloir travailler qu’avec les jeunes. Qu’a-t-on vu ? Les Accrombessi Boys, les BLA Boys, la Young Team. Qu’est-ce que ça a donné ? Ça a plombé le pays.»
Laissant entendre qu’il ne fera pas la même erreur que l’ex-président en se débarrassant des anciens comme le souhaitent certains, face à ses collaborateurs, Oligui Nguema s’est présenté en «homme d’expérience», «un capitaine qui sait mener un bateau à bon port, avec les meilleurs marins qui soient, vieux, jeunes, anciens». «Je vais travailler avec tout le monde», a-t-il promis, assurant ne pas se laisser influencer dans ses choix.