Publié le 15 mars 2025 Lecture : 2 minutes.
« La présidence a pris acte de l’expulsion regrettable de l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis d’Amérique, M. Ebrahim Rasool », indique un communiqué diffusé samedi 15 mars par Pretoria, qui se dit « déterminé à construire une relation mutuellement bénéfique » avec Washington.
« Le département d’État [américain] l’a informé hier qu’il avait 72 heures pour quitter le pays », a déclaré Chrispin Phiri, porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, dans un bref communiqué, confirmant des informations de médias sud-africains.
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Marco Rubio, qui est à la tête du département d’État, a accusé Ebrahim Rasool d’être un « homme politique raciste qui déteste l’Amérique » et le président américain Donald Trump, dans une énième attaque de la nouvelle administration américaine envers Pretoria publiée sur X. Il a accusé le diplomate sud-africain de « haïr » Donald Trump et l’a déclaré « persona non grata ».
« L’ambassadeur Rasool était sur le point de rencontrer des responsables stratégiques à la Maison-Blanche. Ce développement regrettable a sabordé les progrès significatifs », regrette Chrispin Phiri, après des semaines de polémiques et de craintes autour du futur de Pretoria au sein de l’accord commercial AGOA, qui permet d’exporter certains biens sans taxes vers les États-Unis.
« Sans précédent »
L’Afrique du Sud est particulièrement ciblée par Washington depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Le locataire de la Maison-Blanche l’a accusée, dans un décret présidentiel lui coupant ses aides, de traiter de façon « injuste » les descendants de colons européens et l’a attaquée pour sa plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.
Dans le sillage de la présidence sud-africaine, qui a jugé l’expulsion « regrettable », le ministre des Affaires étrangères, Ronald Lamola, l’a qualifiée de « sans précédent » auprès de la chaîne d’informations de la télévision publique SABC. « Dans le cadre de relations diplomatiques normales, une démarche aurait dû être entreprise auprès de l’ambassadeur pour qu’il s’explique sur ses commentaires », s’est étonné le chef de la diplomatie sud-africaine.
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Ebrahim Rasool a décrit Donald Trump comme « mobilisant un suprémacisme contre le pouvoir en place » lors d’une intervention dans un webinaire vendredi 14 mars. « C’est regrettable que nous soyons les destinataires de tweets n’aidant pas à réparer notre relation », a-t-il ajouté.
L’épisode a suscité énormément de réactions dans la première économie d’Afrique. Le parti de gauche radical EFF, arrivé quatrième aux élections de l’an passé avec un peu moins de 10% des voix, a accusé dans un communiqué samedi Donald Trump d’être le « grand sorcier d’un Ku Klux Klan mondial ».
(avec AFP)
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« La présidence a pris acte de l’expulsion regrettable de l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis d’Amérique, M. Ebrahim Rasool », indique un communiqué diffusé samedi 15 mars par Pretoria, qui se dit « déterminé à construire une relation mutuellement bénéfique » avec Washington.
« Le département d’État [américain] l’a informé hier qu’il avait 72 heures pour quitter le pays », a déclaré Chrispin Phiri, porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, dans un bref communiqué, confirmant des informations de médias sud-africains.
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Marco Rubio, qui est à la tête du département d’État, a accusé Ebrahim Rasool d’être un « homme politique raciste qui déteste l’Amérique » et le président américain Donald Trump, dans une énième attaque de la nouvelle administration américaine envers Pretoria publiée sur X. Il a accusé le diplomate sud-africain de « haïr » Donald Trump et l’a déclaré « persona non grata ».
« L’ambassadeur Rasool était sur le point de rencontrer des responsables stratégiques à la Maison-Blanche. Ce développement regrettable a sabordé les progrès significatifs », regrette Chrispin Phiri, après des semaines de polémiques et de craintes autour du futur de Pretoria au sein de l’accord commercial AGOA, qui permet d’exporter certains biens sans taxes vers les États-Unis.
« Sans précédent »
L’Afrique du Sud est particulièrement ciblée par Washington depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Le locataire de la Maison-Blanche l’a accusée, dans un décret présidentiel lui coupant ses aides, de traiter de façon « injuste » les descendants de colons européens et l’a attaquée pour sa plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.
Dans le sillage de la présidence sud-africaine, qui a jugé l’expulsion « regrettable », le ministre des Affaires étrangères, Ronald Lamola, l’a qualifiée de « sans précédent » auprès de la chaîne d’informations de la télévision publique SABC. « Dans le cadre de relations diplomatiques normales, une démarche aurait dû être entreprise auprès de l’ambassadeur pour qu’il s’explique sur ses commentaires », s’est étonné le chef de la diplomatie sud-africaine.
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L’épisode a suscité énormément de réactions dans la première économie d’Afrique. Le parti de gauche radical EFF, arrivé quatrième aux élections de l’an passé avec un peu moins de 10% des voix, a accusé dans un communiqué samedi Donald Trump d’être le « grand sorcier d’un Ku Klux Klan mondial ».
(avec AFP)
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« La présidence a pris acte de l’expulsion regrettable de l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis d’Amérique, M. Ebrahim Rasool », indique un communiqué diffusé samedi 15 mars par Pretoria, qui se dit « déterminé à construire une relation mutuellement bénéfique » avec Washington.
« Le département d’État [américain] l’a informé hier qu’il avait 72 heures pour quitter le pays », a déclaré Chrispin Phiri, porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, dans un bref communiqué, confirmant des informations de médias sud-africains.
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« L’ambassadeur Rasool était sur le point de rencontrer des responsables stratégiques à la Maison-Blanche. Ce développement regrettable a sabordé les progrès significatifs », regrette Chrispin Phiri, après des semaines de polémiques et de craintes autour du futur de Pretoria au sein de l’accord commercial AGOA, qui permet d’exporter certains biens sans taxes vers les États-Unis.
« Sans précédent »
L’Afrique du Sud est particulièrement ciblée par Washington depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Le locataire de la Maison-Blanche l’a accusée, dans un décret présidentiel lui coupant ses aides, de traiter de façon « injuste » les descendants de colons européens et l’a attaquée pour sa plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.
Dans le sillage de la présidence sud-africaine, qui a jugé l’expulsion « regrettable », le ministre des Affaires étrangères, Ronald Lamola, l’a qualifiée de « sans précédent » auprès de la chaîne d’informations de la télévision publique SABC. « Dans le cadre de relations diplomatiques normales, une démarche aurait dû être entreprise auprès de l’ambassadeur pour qu’il s’explique sur ses commentaires », s’est étonné le chef de la diplomatie sud-africaine.
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L’épisode a suscité énormément de réactions dans la première économie d’Afrique. Le parti de gauche radical EFF, arrivé quatrième aux élections de l’an passé avec un peu moins de 10% des voix, a accusé dans un communiqué samedi Donald Trump d’être le « grand sorcier d’un Ku Klux Klan mondial ».
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« Le département d’État [américain] l’a informé hier qu’il avait 72 heures pour quitter le pays », a déclaré Chrispin Phiri, porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, dans un bref communiqué, confirmant des informations de médias sud-africains.
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L’épisode a suscité énormément de réactions dans la première économie d’Afrique. Le parti de gauche radical EFF, arrivé quatrième aux élections de l’an passé avec un peu moins de 10% des voix, a accusé dans un communiqué samedi Donald Trump d’être le « grand sorcier d’un Ku Klux Klan mondial ».
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