Moins d’un an après sa discrète évaporation du Gabon, officiellement pour des « raisons de santé », au lendemain du coup d’État, l’ancien ministre de l’Environnement, pourtant au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. Après une première nomination au sein de CTrees, le voilà propulsé au conseil d’administration de la prestigieuse Fondation Elephant Protection Initiative (EPI), une structure que le Gabon a pourtant contribué à fonder. Une trajectoire fulgurante, loin des projecteurs de la Transition gabonaise, qui interroge sur l’inaction judiciaire à son encontre et les non-dits diplomatiques d’un simulacre de reddition des comptes.
L’ancien ministre gabonais de l’Environnement, au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. © Com. gouvernementale Gabon
Lee White n’aura pas disparu bien longtemps des radars. L’ancien ministre gabonais des Eaux, Forêts, Mers et de l’Environnement vient en effet d’intégrer le conseil d’administration de la Fondation EPI, un réseau stratégique regroupant 26 pays africains engagés dans la conservation des éléphants. Le Gabon, faut-il le rappeler, en est membre fondateur depuis 2014.
C’est la deuxième consécration internationale en deux ans pour celui qui avait quitté Libreville en octobre 2023, officiellement pour des soins médicaux, alors qu’il faisait l’objet d’une assignation à résidence et de graves soupçons : attribution illégale de permis forestiers, destruction de documents publics, gestion opaque des ressources naturelles. Le spectre d’un mandat d’arrêt international avait été évoqué, sans jamais se concrétiser.
Aujourd’hui, Lee White revient sur le devant de la scène, non pour répondre de ses actes, mais pour orienter les politiques de préservation des éléphants. Le 6 mai 2025, la Fondation EPI a annoncé sa nomination au sein de son conseil d’administration, aux côtés de l’ancienne ministre nigériane Sharon Ikeazor, désormais présidente de la structure.
Simulacre de justice, réalité diplomatique
Sa fuite, facilitée par des interventions de haut niveau, notamment du Commonwealth, a permis à ce binational anglo-gabonais de se repositionner à l’international. Et de rebondir avec une remarquable aisance. Après CTrees et le SPCB (Groupe scientifique pour le bassin du Congo), le voici donc accueilli avec les honneurs à l’EPI, organisation à laquelle il avait déjà collaboré en tant que ministre. La boucle semble ainsi bouclée.
John Scanlon, PDG de la Fondation, n’a pas tari d’éloges : « Lee White est un défenseur reconnu de la nature au Gabon et un porte-parole infatigable de la conservation de la nature en Afrique ». Et l’intéressé d’ajouter, sans ironie apparente : « Je souhaite aider la Fondation EPI à […] relever le défi croissant des conflits entre les populations et les éléphants, alors qu’ils se disputent les terres et que les ressources naturelles s’amenuisent. »
Une déclaration lourde de sens quand on se souvient que sa gestion des ressources naturelles au Gabon fut entachée d’opacité et de controverses. Cette résurrection, loin du tumulte judiciaire qu’aurait pu justifier la transition, laisse un goût amer à bien des observateurs.
Le mandat d’arrêt promis par les autorités n’a jamais été émis. Était-ce un simple leurre destiné à calmer l’opinion ? À l’époque, son départ avait été conditionné par un retour pour rendre des comptes. Aujourd’hui, c’est un silence complice qui accompagne sa reconversion express.
Un cas d’école de conservation politique
Cette « fuite verte » renforce, au Gabon, le sentiment d’une justice à double vitesse. Tandis que de jeunes activistes croupissent en prison pour avoir osé critiquer les autorités sur les réseaux sociaux, un ancien ministre soupçonné de pillage forestier est applaudi dans les cercles internationaux.
Reste à savoir si cette nomination à l’EPI marque l’ultime épisode d’un simulacre de reddition ou le début d’une immunité patiemment tissée à l’ombre des éléphants… et des tractations diplomatiques.
La trajectoire de Lee White, entre scandale politique et réhabilitation verte, illustre à elle seule les limites d’un système où une supposée expertise écologique peut servir de rempart face à l’exigence de redevabilité. À l’heure où le Gabon prétend refonder ses institutions, l’image de ce professeur siégeant au conseil d’administration d’une organisation co-fondée par son pays soulève de sérieuses interrogations. Car si la défense des éléphants reste un combat noble, elle ne saurait occulter les silences pachydermiques d’une justice à géométrie variable.
Moins d’un an après sa discrète évaporation du Gabon, officiellement pour des « raisons de santé », au lendemain du coup d’État, l’ancien ministre de l’Environnement, pourtant au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. Après une première nomination au sein de CTrees, le voilà propulsé au conseil d’administration de la prestigieuse Fondation Elephant Protection Initiative (EPI), une structure que le Gabon a pourtant contribué à fonder. Une trajectoire fulgurante, loin des projecteurs de la Transition gabonaise, qui interroge sur l’inaction judiciaire à son encontre et les non-dits diplomatiques d’un simulacre de reddition des comptes.
L’ancien ministre gabonais de l’Environnement, au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. © Com. gouvernementale Gabon
Lee White n’aura pas disparu bien longtemps des radars. L’ancien ministre gabonais des Eaux, Forêts, Mers et de l’Environnement vient en effet d’intégrer le conseil d’administration de la Fondation EPI, un réseau stratégique regroupant 26 pays africains engagés dans la conservation des éléphants. Le Gabon, faut-il le rappeler, en est membre fondateur depuis 2014.
C’est la deuxième consécration internationale en deux ans pour celui qui avait quitté Libreville en octobre 2023, officiellement pour des soins médicaux, alors qu’il faisait l’objet d’une assignation à résidence et de graves soupçons : attribution illégale de permis forestiers, destruction de documents publics, gestion opaque des ressources naturelles. Le spectre d’un mandat d’arrêt international avait été évoqué, sans jamais se concrétiser.
Aujourd’hui, Lee White revient sur le devant de la scène, non pour répondre de ses actes, mais pour orienter les politiques de préservation des éléphants. Le 6 mai 2025, la Fondation EPI a annoncé sa nomination au sein de son conseil d’administration, aux côtés de l’ancienne ministre nigériane Sharon Ikeazor, désormais présidente de la structure.
Simulacre de justice, réalité diplomatique
Sa fuite, facilitée par des interventions de haut niveau, notamment du Commonwealth, a permis à ce binational anglo-gabonais de se repositionner à l’international. Et de rebondir avec une remarquable aisance. Après CTrees et le SPCB (Groupe scientifique pour le bassin du Congo), le voici donc accueilli avec les honneurs à l’EPI, organisation à laquelle il avait déjà collaboré en tant que ministre. La boucle semble ainsi bouclée.
John Scanlon, PDG de la Fondation, n’a pas tari d’éloges : « Lee White est un défenseur reconnu de la nature au Gabon et un porte-parole infatigable de la conservation de la nature en Afrique ». Et l’intéressé d’ajouter, sans ironie apparente : « Je souhaite aider la Fondation EPI à […] relever le défi croissant des conflits entre les populations et les éléphants, alors qu’ils se disputent les terres et que les ressources naturelles s’amenuisent. »
Une déclaration lourde de sens quand on se souvient que sa gestion des ressources naturelles au Gabon fut entachée d’opacité et de controverses. Cette résurrection, loin du tumulte judiciaire qu’aurait pu justifier la transition, laisse un goût amer à bien des observateurs.
Le mandat d’arrêt promis par les autorités n’a jamais été émis. Était-ce un simple leurre destiné à calmer l’opinion ? À l’époque, son départ avait été conditionné par un retour pour rendre des comptes. Aujourd’hui, c’est un silence complice qui accompagne sa reconversion express.
Un cas d’école de conservation politique
Cette « fuite verte » renforce, au Gabon, le sentiment d’une justice à double vitesse. Tandis que de jeunes activistes croupissent en prison pour avoir osé critiquer les autorités sur les réseaux sociaux, un ancien ministre soupçonné de pillage forestier est applaudi dans les cercles internationaux.
Reste à savoir si cette nomination à l’EPI marque l’ultime épisode d’un simulacre de reddition ou le début d’une immunité patiemment tissée à l’ombre des éléphants… et des tractations diplomatiques.
La trajectoire de Lee White, entre scandale politique et réhabilitation verte, illustre à elle seule les limites d’un système où une supposée expertise écologique peut servir de rempart face à l’exigence de redevabilité. À l’heure où le Gabon prétend refonder ses institutions, l’image de ce professeur siégeant au conseil d’administration d’une organisation co-fondée par son pays soulève de sérieuses interrogations. Car si la défense des éléphants reste un combat noble, elle ne saurait occulter les silences pachydermiques d’une justice à géométrie variable.
Moins d’un an après sa discrète évaporation du Gabon, officiellement pour des « raisons de santé », au lendemain du coup d’État, l’ancien ministre de l’Environnement, pourtant au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. Après une première nomination au sein de CTrees, le voilà propulsé au conseil d’administration de la prestigieuse Fondation Elephant Protection Initiative (EPI), une structure que le Gabon a pourtant contribué à fonder. Une trajectoire fulgurante, loin des projecteurs de la Transition gabonaise, qui interroge sur l’inaction judiciaire à son encontre et les non-dits diplomatiques d’un simulacre de reddition des comptes.
L’ancien ministre gabonais de l’Environnement, au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. © Com. gouvernementale Gabon
Lee White n’aura pas disparu bien longtemps des radars. L’ancien ministre gabonais des Eaux, Forêts, Mers et de l’Environnement vient en effet d’intégrer le conseil d’administration de la Fondation EPI, un réseau stratégique regroupant 26 pays africains engagés dans la conservation des éléphants. Le Gabon, faut-il le rappeler, en est membre fondateur depuis 2014.
C’est la deuxième consécration internationale en deux ans pour celui qui avait quitté Libreville en octobre 2023, officiellement pour des soins médicaux, alors qu’il faisait l’objet d’une assignation à résidence et de graves soupçons : attribution illégale de permis forestiers, destruction de documents publics, gestion opaque des ressources naturelles. Le spectre d’un mandat d’arrêt international avait été évoqué, sans jamais se concrétiser.
Aujourd’hui, Lee White revient sur le devant de la scène, non pour répondre de ses actes, mais pour orienter les politiques de préservation des éléphants. Le 6 mai 2025, la Fondation EPI a annoncé sa nomination au sein de son conseil d’administration, aux côtés de l’ancienne ministre nigériane Sharon Ikeazor, désormais présidente de la structure.
Simulacre de justice, réalité diplomatique
Sa fuite, facilitée par des interventions de haut niveau, notamment du Commonwealth, a permis à ce binational anglo-gabonais de se repositionner à l’international. Et de rebondir avec une remarquable aisance. Après CTrees et le SPCB (Groupe scientifique pour le bassin du Congo), le voici donc accueilli avec les honneurs à l’EPI, organisation à laquelle il avait déjà collaboré en tant que ministre. La boucle semble ainsi bouclée.
John Scanlon, PDG de la Fondation, n’a pas tari d’éloges : « Lee White est un défenseur reconnu de la nature au Gabon et un porte-parole infatigable de la conservation de la nature en Afrique ». Et l’intéressé d’ajouter, sans ironie apparente : « Je souhaite aider la Fondation EPI à […] relever le défi croissant des conflits entre les populations et les éléphants, alors qu’ils se disputent les terres et que les ressources naturelles s’amenuisent. »
Une déclaration lourde de sens quand on se souvient que sa gestion des ressources naturelles au Gabon fut entachée d’opacité et de controverses. Cette résurrection, loin du tumulte judiciaire qu’aurait pu justifier la transition, laisse un goût amer à bien des observateurs.
Le mandat d’arrêt promis par les autorités n’a jamais été émis. Était-ce un simple leurre destiné à calmer l’opinion ? À l’époque, son départ avait été conditionné par un retour pour rendre des comptes. Aujourd’hui, c’est un silence complice qui accompagne sa reconversion express.
Un cas d’école de conservation politique
Cette « fuite verte » renforce, au Gabon, le sentiment d’une justice à double vitesse. Tandis que de jeunes activistes croupissent en prison pour avoir osé critiquer les autorités sur les réseaux sociaux, un ancien ministre soupçonné de pillage forestier est applaudi dans les cercles internationaux.
Reste à savoir si cette nomination à l’EPI marque l’ultime épisode d’un simulacre de reddition ou le début d’une immunité patiemment tissée à l’ombre des éléphants… et des tractations diplomatiques.
La trajectoire de Lee White, entre scandale politique et réhabilitation verte, illustre à elle seule les limites d’un système où une supposée expertise écologique peut servir de rempart face à l’exigence de redevabilité. À l’heure où le Gabon prétend refonder ses institutions, l’image de ce professeur siégeant au conseil d’administration d’une organisation co-fondée par son pays soulève de sérieuses interrogations. Car si la défense des éléphants reste un combat noble, elle ne saurait occulter les silences pachydermiques d’une justice à géométrie variable.
Moins d’un an après sa discrète évaporation du Gabon, officiellement pour des « raisons de santé », au lendemain du coup d’État, l’ancien ministre de l’Environnement, pourtant au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. Après une première nomination au sein de CTrees, le voilà propulsé au conseil d’administration de la prestigieuse Fondation Elephant Protection Initiative (EPI), une structure que le Gabon a pourtant contribué à fonder. Une trajectoire fulgurante, loin des projecteurs de la Transition gabonaise, qui interroge sur l’inaction judiciaire à son encontre et les non-dits diplomatiques d’un simulacre de reddition des comptes.
L’ancien ministre gabonais de l’Environnement, au cœur de graves accusations, poursuit son ascension dans les hautes sphères de la gouvernance écologique. © Com. gouvernementale Gabon
Lee White n’aura pas disparu bien longtemps des radars. L’ancien ministre gabonais des Eaux, Forêts, Mers et de l’Environnement vient en effet d’intégrer le conseil d’administration de la Fondation EPI, un réseau stratégique regroupant 26 pays africains engagés dans la conservation des éléphants. Le Gabon, faut-il le rappeler, en est membre fondateur depuis 2014.
C’est la deuxième consécration internationale en deux ans pour celui qui avait quitté Libreville en octobre 2023, officiellement pour des soins médicaux, alors qu’il faisait l’objet d’une assignation à résidence et de graves soupçons : attribution illégale de permis forestiers, destruction de documents publics, gestion opaque des ressources naturelles. Le spectre d’un mandat d’arrêt international avait été évoqué, sans jamais se concrétiser.
Aujourd’hui, Lee White revient sur le devant de la scène, non pour répondre de ses actes, mais pour orienter les politiques de préservation des éléphants. Le 6 mai 2025, la Fondation EPI a annoncé sa nomination au sein de son conseil d’administration, aux côtés de l’ancienne ministre nigériane Sharon Ikeazor, désormais présidente de la structure.
Simulacre de justice, réalité diplomatique
Sa fuite, facilitée par des interventions de haut niveau, notamment du Commonwealth, a permis à ce binational anglo-gabonais de se repositionner à l’international. Et de rebondir avec une remarquable aisance. Après CTrees et le SPCB (Groupe scientifique pour le bassin du Congo), le voici donc accueilli avec les honneurs à l’EPI, organisation à laquelle il avait déjà collaboré en tant que ministre. La boucle semble ainsi bouclée.
John Scanlon, PDG de la Fondation, n’a pas tari d’éloges : « Lee White est un défenseur reconnu de la nature au Gabon et un porte-parole infatigable de la conservation de la nature en Afrique ». Et l’intéressé d’ajouter, sans ironie apparente : « Je souhaite aider la Fondation EPI à […] relever le défi croissant des conflits entre les populations et les éléphants, alors qu’ils se disputent les terres et que les ressources naturelles s’amenuisent. »
Une déclaration lourde de sens quand on se souvient que sa gestion des ressources naturelles au Gabon fut entachée d’opacité et de controverses. Cette résurrection, loin du tumulte judiciaire qu’aurait pu justifier la transition, laisse un goût amer à bien des observateurs.
Le mandat d’arrêt promis par les autorités n’a jamais été émis. Était-ce un simple leurre destiné à calmer l’opinion ? À l’époque, son départ avait été conditionné par un retour pour rendre des comptes. Aujourd’hui, c’est un silence complice qui accompagne sa reconversion express.
Un cas d’école de conservation politique
Cette « fuite verte » renforce, au Gabon, le sentiment d’une justice à double vitesse. Tandis que de jeunes activistes croupissent en prison pour avoir osé critiquer les autorités sur les réseaux sociaux, un ancien ministre soupçonné de pillage forestier est applaudi dans les cercles internationaux.
Reste à savoir si cette nomination à l’EPI marque l’ultime épisode d’un simulacre de reddition ou le début d’une immunité patiemment tissée à l’ombre des éléphants… et des tractations diplomatiques.
La trajectoire de Lee White, entre scandale politique et réhabilitation verte, illustre à elle seule les limites d’un système où une supposée expertise écologique peut servir de rempart face à l’exigence de redevabilité. À l’heure où le Gabon prétend refonder ses institutions, l’image de ce professeur siégeant au conseil d’administration d’une organisation co-fondée par son pays soulève de sérieuses interrogations. Car si la défense des éléphants reste un combat noble, elle ne saurait occulter les silences pachydermiques d’une justice à géométrie variable.