Le président des Comores, Azali Assoumani, a fait son retour sur la scène publique après avoir été victime d’une attaque au couteau qui a eu lieu le 13 septembre 2024. Cet incident a suscité une onde de choc à travers le pays et a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des dirigeants politiques dans cette nation insulaire de l’océan Indien.
L’attaque s’est produite alors que le président Assoumani participait à une cérémonie officielle dans la capitale, Moroni. Selon les rapports, un individu armé d’un couteau a tenté de l’agresser, mais les forces de sécurité ont rapidement intervenu pour maîtriser l’assaillant. Le président a été blessé, mais ses blessures ne sont pas considérées comme mettant sa vie en danger. Il a été transporté à l’hôpital pour des soins médicaux immédiats.
La tentative d’assassinat a provoqué une réaction immédiate des autorités comoriennes, qui ont renforcé les mesures de sécurité autour des hauts responsables du gouvernement. Les leaders politiques du pays ont exprimé leur solidarité avec le président Assoumani, condamnant fermement l’attaque et appelant à une enquête approfondie pour déterminer les motivations derrière cet acte violent.
Sur le plan international, plusieurs pays et organisations ont également exprimé leur inquiétude et leur soutien au gouvernement comorien. L’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont condamné l’attaque et ont appelé au respect de la démocratie et de la sécurité dans la région.
Le retour du président
Après quelques jours d’hospitalisation, le président Assoumani est réapparu en public lors d’une conférence de presse où il a remercié les forces de sécurité pour leur rapidité d’intervention et a rassuré la population sur sa santé. Il a également souligné l’importance de maintenir la stabilité politique dans le pays face à ces menaces.« Je suis déterminé à poursuivre mon travail pour le développement des Comores et à garantir la sécurité de notre nation », a-t-il déclaré. Son retour sur le devant de la scène politique est perçu comme un signe de résilience dans un contexte où les tensions politiques sont palpables.
L’attaque contre le président Assoumani met en lumière les défis auxquels sont confrontées les Comores en matière de sécurité et de stabilité politique. Alors que le pays se remet encore des conséquences d’une histoire marquée par des coups d’État et des troubles civils, cet incident rappelle l’importance cruciale d’un dialogue pacifique et d’une gouvernance stable pour assurer un avenir serein aux Comoriens.