Publié le 12 juin 2025 Lecture : 2 minutes.
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Dans le bras de fer que se livrent l’État malien et Barrick Mining, cette dernière semble peu optimiste quant à son avenir au Mali. Comme le souligne Reuters, la compagnie canadienne a d’ores et déjà retiré la mine qu’elle exploite dans le pays, le site de Loulo-Gounkoto, de ses prévisions de production pour 2025. Dès février dernier, lors de la présentation de ses résultats annuels 2024, Barrick n’avançait aucun chiffre de production pour sa mine malienne cette année.
Cette décision intervient alors qu’une audience, plusieurs fois reportée, doit décider ce jeudi 12 juin du placement sous administration provisoire de la mine, synonyme de perte de contrôle de l’actif par Barrick.
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250 000 tonnes d’or attendues cette année
Pour rappel, l’exploitation du site est suspendue depuis janvier. Barrick, qui en détient 80 %, a pris cette décision après plusieurs arrestations de son personnel et la saisie par l’État malien, actionnaire à hauteur de 20 %, de plusieurs tonnes du stock d’or qui n’avait pas encore été exporté. En avril, les autorités de Bamako ont aussi décidé de la fermeture des bureaux de la compagnie dans le pays. Ces tensions interviennent dans le contexte de renégociation des conventions minières au Mali pour s’aligner avec la législation adoptée en 2023 par la junte. Contrairement aux autres groupes miniers actifs dans le pays, Barrick n’a toujours pas signé d’accord avec l’État à ce sujet. Si les négociations se poursuivent, le groupe a également engagé un arbitrage international.
Les porte-parole de Barrick, tout comme ceux du ministère malien des Mines, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaire de Reuters. Les prévisions de production au Mali n’ont pas encore été rendues publiques par le groupe de Mark Bristow. Mais les analystes de l’entreprise de gestion d’actifs Morningstar avaient prédit que Loulo-Gounkoto contribuerait à hauteur d’environ 250 000 onces d’or à la production mondiale de Barrick cette année.
Encore une escalade d’Assimi Goïta
Côté Barrick, le retrait du Mali de ses prévisions vise à préserver l’image du groupe auprès des investisseurs alors que cours de l’action est à la traîne par rapport aux performances de celle de ses concurrents. Car, selon une source citée par Reuters, quand bien même la société minière reprendrait ultérieurement le contrôle du complexe, elle se retrouverait avec des réserves d’or de fait amoindries.
En mai, le gouvernement malien avait demandé à un tribunal national de nommer un administrateur provisoire pour rouvrir le complexe. Mais pour Barrick, « la tentative d’interférer avec les opérations de Loulo-Gounkoto est sans précédent ni justification légale » et représente une « dernière escalade » de la part des autorités d’Assimi Goïta.
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Dans un rapport publié en décembre dernier, le cabinet Jefferies estimait que si la mine malienne restait inactive, Barrick perdrait 11 % de son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements prévu pour 2025.
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Dans le bras de fer que se livrent l’État malien et Barrick Mining, cette dernière semble peu optimiste quant à son avenir au Mali. Comme le souligne Reuters, la compagnie canadienne a d’ores et déjà retiré la mine qu’elle exploite dans le pays, le site de Loulo-Gounkoto, de ses prévisions de production pour 2025. Dès février dernier, lors de la présentation de ses résultats annuels 2024, Barrick n’avançait aucun chiffre de production pour sa mine malienne cette année.
Cette décision intervient alors qu’une audience, plusieurs fois reportée, doit décider ce jeudi 12 juin du placement sous administration provisoire de la mine, synonyme de perte de contrôle de l’actif par Barrick.
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250 000 tonnes d’or attendues cette année
Pour rappel, l’exploitation du site est suspendue depuis janvier. Barrick, qui en détient 80 %, a pris cette décision après plusieurs arrestations de son personnel et la saisie par l’État malien, actionnaire à hauteur de 20 %, de plusieurs tonnes du stock d’or qui n’avait pas encore été exporté. En avril, les autorités de Bamako ont aussi décidé de la fermeture des bureaux de la compagnie dans le pays. Ces tensions interviennent dans le contexte de renégociation des conventions minières au Mali pour s’aligner avec la législation adoptée en 2023 par la junte. Contrairement aux autres groupes miniers actifs dans le pays, Barrick n’a toujours pas signé d’accord avec l’État à ce sujet. Si les négociations se poursuivent, le groupe a également engagé un arbitrage international.
Les porte-parole de Barrick, tout comme ceux du ministère malien des Mines, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaire de Reuters. Les prévisions de production au Mali n’ont pas encore été rendues publiques par le groupe de Mark Bristow. Mais les analystes de l’entreprise de gestion d’actifs Morningstar avaient prédit que Loulo-Gounkoto contribuerait à hauteur d’environ 250 000 onces d’or à la production mondiale de Barrick cette année.
Encore une escalade d’Assimi Goïta
Côté Barrick, le retrait du Mali de ses prévisions vise à préserver l’image du groupe auprès des investisseurs alors que cours de l’action est à la traîne par rapport aux performances de celle de ses concurrents. Car, selon une source citée par Reuters, quand bien même la société minière reprendrait ultérieurement le contrôle du complexe, elle se retrouverait avec des réserves d’or de fait amoindries.
En mai, le gouvernement malien avait demandé à un tribunal national de nommer un administrateur provisoire pour rouvrir le complexe. Mais pour Barrick, « la tentative d’interférer avec les opérations de Loulo-Gounkoto est sans précédent ni justification légale » et représente une « dernière escalade » de la part des autorités d’Assimi Goïta.
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Dans un rapport publié en décembre dernier, le cabinet Jefferies estimait que si la mine malienne restait inactive, Barrick perdrait 11 % de son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements prévu pour 2025.
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Dans le bras de fer que se livrent l’État malien et Barrick Mining, cette dernière semble peu optimiste quant à son avenir au Mali. Comme le souligne Reuters, la compagnie canadienne a d’ores et déjà retiré la mine qu’elle exploite dans le pays, le site de Loulo-Gounkoto, de ses prévisions de production pour 2025. Dès février dernier, lors de la présentation de ses résultats annuels 2024, Barrick n’avançait aucun chiffre de production pour sa mine malienne cette année.
Cette décision intervient alors qu’une audience, plusieurs fois reportée, doit décider ce jeudi 12 juin du placement sous administration provisoire de la mine, synonyme de perte de contrôle de l’actif par Barrick.
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250 000 tonnes d’or attendues cette année
Pour rappel, l’exploitation du site est suspendue depuis janvier. Barrick, qui en détient 80 %, a pris cette décision après plusieurs arrestations de son personnel et la saisie par l’État malien, actionnaire à hauteur de 20 %, de plusieurs tonnes du stock d’or qui n’avait pas encore été exporté. En avril, les autorités de Bamako ont aussi décidé de la fermeture des bureaux de la compagnie dans le pays. Ces tensions interviennent dans le contexte de renégociation des conventions minières au Mali pour s’aligner avec la législation adoptée en 2023 par la junte. Contrairement aux autres groupes miniers actifs dans le pays, Barrick n’a toujours pas signé d’accord avec l’État à ce sujet. Si les négociations se poursuivent, le groupe a également engagé un arbitrage international.
Les porte-parole de Barrick, tout comme ceux du ministère malien des Mines, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaire de Reuters. Les prévisions de production au Mali n’ont pas encore été rendues publiques par le groupe de Mark Bristow. Mais les analystes de l’entreprise de gestion d’actifs Morningstar avaient prédit que Loulo-Gounkoto contribuerait à hauteur d’environ 250 000 onces d’or à la production mondiale de Barrick cette année.
Encore une escalade d’Assimi Goïta
Côté Barrick, le retrait du Mali de ses prévisions vise à préserver l’image du groupe auprès des investisseurs alors que cours de l’action est à la traîne par rapport aux performances de celle de ses concurrents. Car, selon une source citée par Reuters, quand bien même la société minière reprendrait ultérieurement le contrôle du complexe, elle se retrouverait avec des réserves d’or de fait amoindries.
En mai, le gouvernement malien avait demandé à un tribunal national de nommer un administrateur provisoire pour rouvrir le complexe. Mais pour Barrick, « la tentative d’interférer avec les opérations de Loulo-Gounkoto est sans précédent ni justification légale » et représente une « dernière escalade » de la part des autorités d’Assimi Goïta.
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Dans le bras de fer que se livrent l’État malien et Barrick Mining, cette dernière semble peu optimiste quant à son avenir au Mali. Comme le souligne Reuters, la compagnie canadienne a d’ores et déjà retiré la mine qu’elle exploite dans le pays, le site de Loulo-Gounkoto, de ses prévisions de production pour 2025. Dès février dernier, lors de la présentation de ses résultats annuels 2024, Barrick n’avançait aucun chiffre de production pour sa mine malienne cette année.
Cette décision intervient alors qu’une audience, plusieurs fois reportée, doit décider ce jeudi 12 juin du placement sous administration provisoire de la mine, synonyme de perte de contrôle de l’actif par Barrick.
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Pour rappel, l’exploitation du site est suspendue depuis janvier. Barrick, qui en détient 80 %, a pris cette décision après plusieurs arrestations de son personnel et la saisie par l’État malien, actionnaire à hauteur de 20 %, de plusieurs tonnes du stock d’or qui n’avait pas encore été exporté. En avril, les autorités de Bamako ont aussi décidé de la fermeture des bureaux de la compagnie dans le pays. Ces tensions interviennent dans le contexte de renégociation des conventions minières au Mali pour s’aligner avec la législation adoptée en 2023 par la junte. Contrairement aux autres groupes miniers actifs dans le pays, Barrick n’a toujours pas signé d’accord avec l’État à ce sujet. Si les négociations se poursuivent, le groupe a également engagé un arbitrage international.
Les porte-parole de Barrick, tout comme ceux du ministère malien des Mines, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaire de Reuters. Les prévisions de production au Mali n’ont pas encore été rendues publiques par le groupe de Mark Bristow. Mais les analystes de l’entreprise de gestion d’actifs Morningstar avaient prédit que Loulo-Gounkoto contribuerait à hauteur d’environ 250 000 onces d’or à la production mondiale de Barrick cette année.
Encore une escalade d’Assimi Goïta
Côté Barrick, le retrait du Mali de ses prévisions vise à préserver l’image du groupe auprès des investisseurs alors que cours de l’action est à la traîne par rapport aux performances de celle de ses concurrents. Car, selon une source citée par Reuters, quand bien même la société minière reprendrait ultérieurement le contrôle du complexe, elle se retrouverait avec des réserves d’or de fait amoindries.
En mai, le gouvernement malien avait demandé à un tribunal national de nommer un administrateur provisoire pour rouvrir le complexe. Mais pour Barrick, « la tentative d’interférer avec les opérations de Loulo-Gounkoto est sans précédent ni justification légale » et représente une « dernière escalade » de la part des autorités d’Assimi Goïta.
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