Publié le 3 juin 2025 Lecture : 3 minutes.
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Deux attaques importantes en deux jours contre l’armée malienne (Fama) sont attribuées à un groupe jihadiste. Lundi 2 juin, un assaut revendiqué par le JNIM a ciblé un camp militaire et l’aéroport, à Tombouctou, au lendemain d’une attaque contre un autre camp militaire à Boulkessi, dans la région de Douentza. Plusieurs dizaines de soldats ont été tués. Voici ce que l’on sait sur la situation au Mali.
• Des explosions et des tirs à Tombouctou
Dans un communiqué, lundi soir, l’état-major malien a indiqué avoir « successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp […] et à l’aéroport de Tombouctou ». L’armée précise que l’attaque a commencé lundi à 10 heures. « Les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude de la réaction des hommes », affirment les autorités, qui ajoutent que « 31 présumés terroristes » ont été « interpellés », et 14 « neutralisés ».
#FAMaActu
L’Etat-Major Général des Armées informe l’opinion que ce lundi 02 juin 2025 aux environs de 10 heures, les FAMa ont successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp Fort Cheick Sidi Békaye et l’aéroport de TOMBOUCTOU. pic.twitter.com/2mCGz4o4Qp— FAMa (@DirpaFa) June 2, 2025
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Plus tôt, le gouvernorat de Tombouctou avait assuré sur Facebook que la situation était « sous contrôle », après une « tentative d’infiltration » au niveau du camp militaire. Des obus ont également été lancés sur l’aéroport, situé à deux kilomètres de la ville, selon cette source administrative. Un élu local raconte, lui, que « les terroristes sont arrivés » à Tombouctou « avec un véhicule bourré d’explosifs », qui « a explosé vers le camp ». Plusieurs habitants joints par l’AFP ont fait état de tirs nourris dans la localité.
Une source sécuritaire avait également affirmé dans l’après-midi que les opérations dans le camp étaient « déjà terminées » et que les assaillants étaient « partout dans la ville ». À l’aéroport, « ils n’ont pas fait d’incursion » car « les Russes sont là-bas », « mais ils ont lancé des obus », avait poursuivi cette même source, faisant certainement référence au groupe Wagner, qui opère aux côtés des Fama.
• Le camp de Boulkessi visé
L’attaque a eu lieu le dimanche 1er juin contre cette importante base militaire du centre du pays, et a fait au moins 30 morts parmi les soldats. « Nos unités sur le terrain rapportent la mort de 30 personnes côté amis […] Nos hommes se sont battus jusqu’au bout », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à Bamako. Mais d’autres militaires sont « portés disparus » depuis l’attaque, a-t-il ajouté.
Sous couvert d’anonymat, un élu local a dit craindre un bilan plus lourd, faisant état « d’au moins 60 militaires tués ». Une seconde source sécuritaire malienne parle d’« une soixantaine de victimes » – morts, disparus et pris en otage – du côté des Fama.
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L’assaut avait été annoncé dimanche sur les réseaux sociaux de l’armée, mais cette dernière n’avait donné aucun bilan. « Les Fama ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier » et « beaucoup d’hommes se sont battus, certains jusqu’à leur dernier souffle ». Elle avait précisé que « des opérations ont permis de détruire plusieurs terroristes regroupés dans des lieux de repli ».
• Le JNIM dit être derrière les attaques
Sur son média, le JNIM a revendiqué l’attaque de la base de Tombouctou et les bombardements aux environs de l’aéroport. Même chose concernant l’assaut de Boulkessi. D’autres attaques de moins grande ampleur ont également été revendiquées ces derniers jours.
#Mali JNIM revendique la prise des checkpoints au nord et à l’est de Tombouctou et le bombardement de l’aéroport. Selon source propre « les jihadistes ont investi en ce moment même la caserne de la ville » ça a l’air d’une attaque complexe en cours pic.twitter.com/8IG6fDED3o
— Wassim Nasr (@SimNasr) June 2, 2025
Comme le rapporte Jeune Afrique, Les jihadistes du JNIM et de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) poursuivent leur expansion dans la région. Avec notamment une stratégie d’encerclement des centres urbains par des incursions coordonnées, le ciblage des principaux actes routiers et des blocus, malgré la multiplication des opérations de l’armée malienne.
(Avec AFP)
Publié le 3 juin 2025 Lecture : 3 minutes.
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Deux attaques importantes en deux jours contre l’armée malienne (Fama) sont attribuées à un groupe jihadiste. Lundi 2 juin, un assaut revendiqué par le JNIM a ciblé un camp militaire et l’aéroport, à Tombouctou, au lendemain d’une attaque contre un autre camp militaire à Boulkessi, dans la région de Douentza. Plusieurs dizaines de soldats ont été tués. Voici ce que l’on sait sur la situation au Mali.
• Des explosions et des tirs à Tombouctou
Dans un communiqué, lundi soir, l’état-major malien a indiqué avoir « successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp […] et à l’aéroport de Tombouctou ». L’armée précise que l’attaque a commencé lundi à 10 heures. « Les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude de la réaction des hommes », affirment les autorités, qui ajoutent que « 31 présumés terroristes » ont été « interpellés », et 14 « neutralisés ».
#FAMaActu
L’Etat-Major Général des Armées informe l’opinion que ce lundi 02 juin 2025 aux environs de 10 heures, les FAMa ont successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp Fort Cheick Sidi Békaye et l’aéroport de TOMBOUCTOU. pic.twitter.com/2mCGz4o4Qp— FAMa (@DirpaFa) June 2, 2025
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Plus tôt, le gouvernorat de Tombouctou avait assuré sur Facebook que la situation était « sous contrôle », après une « tentative d’infiltration » au niveau du camp militaire. Des obus ont également été lancés sur l’aéroport, situé à deux kilomètres de la ville, selon cette source administrative. Un élu local raconte, lui, que « les terroristes sont arrivés » à Tombouctou « avec un véhicule bourré d’explosifs », qui « a explosé vers le camp ». Plusieurs habitants joints par l’AFP ont fait état de tirs nourris dans la localité.
Une source sécuritaire avait également affirmé dans l’après-midi que les opérations dans le camp étaient « déjà terminées » et que les assaillants étaient « partout dans la ville ». À l’aéroport, « ils n’ont pas fait d’incursion » car « les Russes sont là-bas », « mais ils ont lancé des obus », avait poursuivi cette même source, faisant certainement référence au groupe Wagner, qui opère aux côtés des Fama.
• Le camp de Boulkessi visé
L’attaque a eu lieu le dimanche 1er juin contre cette importante base militaire du centre du pays, et a fait au moins 30 morts parmi les soldats. « Nos unités sur le terrain rapportent la mort de 30 personnes côté amis […] Nos hommes se sont battus jusqu’au bout », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à Bamako. Mais d’autres militaires sont « portés disparus » depuis l’attaque, a-t-il ajouté.
Sous couvert d’anonymat, un élu local a dit craindre un bilan plus lourd, faisant état « d’au moins 60 militaires tués ». Une seconde source sécuritaire malienne parle d’« une soixantaine de victimes » – morts, disparus et pris en otage – du côté des Fama.
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L’assaut avait été annoncé dimanche sur les réseaux sociaux de l’armée, mais cette dernière n’avait donné aucun bilan. « Les Fama ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier » et « beaucoup d’hommes se sont battus, certains jusqu’à leur dernier souffle ». Elle avait précisé que « des opérations ont permis de détruire plusieurs terroristes regroupés dans des lieux de repli ».
• Le JNIM dit être derrière les attaques
Sur son média, le JNIM a revendiqué l’attaque de la base de Tombouctou et les bombardements aux environs de l’aéroport. Même chose concernant l’assaut de Boulkessi. D’autres attaques de moins grande ampleur ont également été revendiquées ces derniers jours.
#Mali JNIM revendique la prise des checkpoints au nord et à l’est de Tombouctou et le bombardement de l’aéroport. Selon source propre « les jihadistes ont investi en ce moment même la caserne de la ville » ça a l’air d’une attaque complexe en cours pic.twitter.com/8IG6fDED3o
— Wassim Nasr (@SimNasr) June 2, 2025
Comme le rapporte Jeune Afrique, Les jihadistes du JNIM et de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) poursuivent leur expansion dans la région. Avec notamment une stratégie d’encerclement des centres urbains par des incursions coordonnées, le ciblage des principaux actes routiers et des blocus, malgré la multiplication des opérations de l’armée malienne.
(Avec AFP)
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Deux attaques importantes en deux jours contre l’armée malienne (Fama) sont attribuées à un groupe jihadiste. Lundi 2 juin, un assaut revendiqué par le JNIM a ciblé un camp militaire et l’aéroport, à Tombouctou, au lendemain d’une attaque contre un autre camp militaire à Boulkessi, dans la région de Douentza. Plusieurs dizaines de soldats ont été tués. Voici ce que l’on sait sur la situation au Mali.
• Des explosions et des tirs à Tombouctou
Dans un communiqué, lundi soir, l’état-major malien a indiqué avoir « successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp […] et à l’aéroport de Tombouctou ». L’armée précise que l’attaque a commencé lundi à 10 heures. « Les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude de la réaction des hommes », affirment les autorités, qui ajoutent que « 31 présumés terroristes » ont été « interpellés », et 14 « neutralisés ».
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L’Etat-Major Général des Armées informe l’opinion que ce lundi 02 juin 2025 aux environs de 10 heures, les FAMa ont successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp Fort Cheick Sidi Békaye et l’aéroport de TOMBOUCTOU. pic.twitter.com/2mCGz4o4Qp— FAMa (@DirpaFa) June 2, 2025
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Plus tôt, le gouvernorat de Tombouctou avait assuré sur Facebook que la situation était « sous contrôle », après une « tentative d’infiltration » au niveau du camp militaire. Des obus ont également été lancés sur l’aéroport, situé à deux kilomètres de la ville, selon cette source administrative. Un élu local raconte, lui, que « les terroristes sont arrivés » à Tombouctou « avec un véhicule bourré d’explosifs », qui « a explosé vers le camp ». Plusieurs habitants joints par l’AFP ont fait état de tirs nourris dans la localité.
Une source sécuritaire avait également affirmé dans l’après-midi que les opérations dans le camp étaient « déjà terminées » et que les assaillants étaient « partout dans la ville ». À l’aéroport, « ils n’ont pas fait d’incursion » car « les Russes sont là-bas », « mais ils ont lancé des obus », avait poursuivi cette même source, faisant certainement référence au groupe Wagner, qui opère aux côtés des Fama.
• Le camp de Boulkessi visé
L’attaque a eu lieu le dimanche 1er juin contre cette importante base militaire du centre du pays, et a fait au moins 30 morts parmi les soldats. « Nos unités sur le terrain rapportent la mort de 30 personnes côté amis […] Nos hommes se sont battus jusqu’au bout », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à Bamako. Mais d’autres militaires sont « portés disparus » depuis l’attaque, a-t-il ajouté.
Sous couvert d’anonymat, un élu local a dit craindre un bilan plus lourd, faisant état « d’au moins 60 militaires tués ». Une seconde source sécuritaire malienne parle d’« une soixantaine de victimes » – morts, disparus et pris en otage – du côté des Fama.
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L’assaut avait été annoncé dimanche sur les réseaux sociaux de l’armée, mais cette dernière n’avait donné aucun bilan. « Les Fama ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier » et « beaucoup d’hommes se sont battus, certains jusqu’à leur dernier souffle ». Elle avait précisé que « des opérations ont permis de détruire plusieurs terroristes regroupés dans des lieux de repli ».
• Le JNIM dit être derrière les attaques
Sur son média, le JNIM a revendiqué l’attaque de la base de Tombouctou et les bombardements aux environs de l’aéroport. Même chose concernant l’assaut de Boulkessi. D’autres attaques de moins grande ampleur ont également été revendiquées ces derniers jours.
#Mali JNIM revendique la prise des checkpoints au nord et à l’est de Tombouctou et le bombardement de l’aéroport. Selon source propre « les jihadistes ont investi en ce moment même la caserne de la ville » ça a l’air d’une attaque complexe en cours pic.twitter.com/8IG6fDED3o
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Comme le rapporte Jeune Afrique, Les jihadistes du JNIM et de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) poursuivent leur expansion dans la région. Avec notamment une stratégie d’encerclement des centres urbains par des incursions coordonnées, le ciblage des principaux actes routiers et des blocus, malgré la multiplication des opérations de l’armée malienne.
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Deux attaques importantes en deux jours contre l’armée malienne (Fama) sont attribuées à un groupe jihadiste. Lundi 2 juin, un assaut revendiqué par le JNIM a ciblé un camp militaire et l’aéroport, à Tombouctou, au lendemain d’une attaque contre un autre camp militaire à Boulkessi, dans la région de Douentza. Plusieurs dizaines de soldats ont été tués. Voici ce que l’on sait sur la situation au Mali.
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Une source sécuritaire avait également affirmé dans l’après-midi que les opérations dans le camp étaient « déjà terminées » et que les assaillants étaient « partout dans la ville ». À l’aéroport, « ils n’ont pas fait d’incursion » car « les Russes sont là-bas », « mais ils ont lancé des obus », avait poursuivi cette même source, faisant certainement référence au groupe Wagner, qui opère aux côtés des Fama.
• Le camp de Boulkessi visé
L’attaque a eu lieu le dimanche 1er juin contre cette importante base militaire du centre du pays, et a fait au moins 30 morts parmi les soldats. « Nos unités sur le terrain rapportent la mort de 30 personnes côté amis […] Nos hommes se sont battus jusqu’au bout », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à Bamako. Mais d’autres militaires sont « portés disparus » depuis l’attaque, a-t-il ajouté.
Sous couvert d’anonymat, un élu local a dit craindre un bilan plus lourd, faisant état « d’au moins 60 militaires tués ». Une seconde source sécuritaire malienne parle d’« une soixantaine de victimes » – morts, disparus et pris en otage – du côté des Fama.
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• Le JNIM dit être derrière les attaques
Sur son média, le JNIM a revendiqué l’attaque de la base de Tombouctou et les bombardements aux environs de l’aéroport. Même chose concernant l’assaut de Boulkessi. D’autres attaques de moins grande ampleur ont également été revendiquées ces derniers jours.
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Comme le rapporte Jeune Afrique, Les jihadistes du JNIM et de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) poursuivent leur expansion dans la région. Avec notamment une stratégie d’encerclement des centres urbains par des incursions coordonnées, le ciblage des principaux actes routiers et des blocus, malgré la multiplication des opérations de l’armée malienne.
(Avec AFP)
