Publié le 4 juin 2025 Lecture : 2 minutes.
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« Les gens vaquent à leurs occupations, mais on sent qu’ils ont toujours la peur au ventre. » Au lendemain de l’assaut attribué au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) sur Tombouctou, au Mali, et qui a entraîné la mort d’une dizaine d’assaillants selon les autorités, la vie reprend son cours. Mais la tentative d’infiltration des jihadistes a tout de même marqué les esprits.
Un nouveau couvre-feu
Avant l’attaque, le couvre-feu en vigueur depuis 2023 débutait à 23 heures. Mais depuis lundi, les autorités maliennes ont décidé de l’instaurer de 21 heures à 6 heures. En plus de la ville de Tombouctou, elles ont décidé d’un couvre-feu de trente jours renouvelables dans la région de Ségou à partir de mercredi, selon une note publiée mardi par le gouverneur de la région.
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Une source sécuritaire et des habitants interrogés par l’AFP affirment par ailleurs que les opérations de ratissage par les forces de l’ordre, présentes en nombre important dans la localité du Nord, continuent. Les transports circulent à nouveau.
« On a vraiment peur »
Si les activités quotidiennes semblent avoir repris, « on sent que [les gens] ont toujours la peur au ventre », témoigne un responsable de la société civile. Les tirs nourris entendus la veille ont ravivé les traumatismes : « Cela faisait longtemps que la ville n’avait pas vécu de tels événements, ça a rappelé de mauvais souvenirs à tout le monde parce que nous avions l’impression que les tirs étaient dans nos propres maisons. » En 2012, Tombouctou avait été contrôlée par les jihadistes durant plusieurs mois.
Un habitant s’inquiète, lui, que la situation « dégénère encore ». « On voit plus de militaires dans les rues que d’habitude. Ça nous rassure un peu, mais on a vraiment peur », confie-t-il. D’autant que si l’armée malienne n’a pas communiqué le bilan d’éventuelles victimes civiles, une personne a été « lynchée puis brûlée », tandis qu’une autre a été tuée par une balle perdue, assurent le responsable de la société civile et deux sources locales.
L’attaque de Tombouctou fait suite à un autre assaut du Jnim dimanche contre une base militaire à Boulkessi, dans le centre du pays. Plusieurs sources sécuritaires et locales rapportent que 3o soldats des Fama y ont été tués, mais redoutent un bilan plus lourd.
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(Avec AFP)
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« Les gens vaquent à leurs occupations, mais on sent qu’ils ont toujours la peur au ventre. » Au lendemain de l’assaut attribué au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) sur Tombouctou, au Mali, et qui a entraîné la mort d’une dizaine d’assaillants selon les autorités, la vie reprend son cours. Mais la tentative d’infiltration des jihadistes a tout de même marqué les esprits.
Un nouveau couvre-feu
Avant l’attaque, le couvre-feu en vigueur depuis 2023 débutait à 23 heures. Mais depuis lundi, les autorités maliennes ont décidé de l’instaurer de 21 heures à 6 heures. En plus de la ville de Tombouctou, elles ont décidé d’un couvre-feu de trente jours renouvelables dans la région de Ségou à partir de mercredi, selon une note publiée mardi par le gouverneur de la région.
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Une source sécuritaire et des habitants interrogés par l’AFP affirment par ailleurs que les opérations de ratissage par les forces de l’ordre, présentes en nombre important dans la localité du Nord, continuent. Les transports circulent à nouveau.
« On a vraiment peur »
Si les activités quotidiennes semblent avoir repris, « on sent que [les gens] ont toujours la peur au ventre », témoigne un responsable de la société civile. Les tirs nourris entendus la veille ont ravivé les traumatismes : « Cela faisait longtemps que la ville n’avait pas vécu de tels événements, ça a rappelé de mauvais souvenirs à tout le monde parce que nous avions l’impression que les tirs étaient dans nos propres maisons. » En 2012, Tombouctou avait été contrôlée par les jihadistes durant plusieurs mois.
Un habitant s’inquiète, lui, que la situation « dégénère encore ». « On voit plus de militaires dans les rues que d’habitude. Ça nous rassure un peu, mais on a vraiment peur », confie-t-il. D’autant que si l’armée malienne n’a pas communiqué le bilan d’éventuelles victimes civiles, une personne a été « lynchée puis brûlée », tandis qu’une autre a été tuée par une balle perdue, assurent le responsable de la société civile et deux sources locales.
L’attaque de Tombouctou fait suite à un autre assaut du Jnim dimanche contre une base militaire à Boulkessi, dans le centre du pays. Plusieurs sources sécuritaires et locales rapportent que 3o soldats des Fama y ont été tués, mais redoutent un bilan plus lourd.
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(Avec AFP)
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« Les gens vaquent à leurs occupations, mais on sent qu’ils ont toujours la peur au ventre. » Au lendemain de l’assaut attribué au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) sur Tombouctou, au Mali, et qui a entraîné la mort d’une dizaine d’assaillants selon les autorités, la vie reprend son cours. Mais la tentative d’infiltration des jihadistes a tout de même marqué les esprits.
Un nouveau couvre-feu
Avant l’attaque, le couvre-feu en vigueur depuis 2023 débutait à 23 heures. Mais depuis lundi, les autorités maliennes ont décidé de l’instaurer de 21 heures à 6 heures. En plus de la ville de Tombouctou, elles ont décidé d’un couvre-feu de trente jours renouvelables dans la région de Ségou à partir de mercredi, selon une note publiée mardi par le gouverneur de la région.
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Une source sécuritaire et des habitants interrogés par l’AFP affirment par ailleurs que les opérations de ratissage par les forces de l’ordre, présentes en nombre important dans la localité du Nord, continuent. Les transports circulent à nouveau.
« On a vraiment peur »
Si les activités quotidiennes semblent avoir repris, « on sent que [les gens] ont toujours la peur au ventre », témoigne un responsable de la société civile. Les tirs nourris entendus la veille ont ravivé les traumatismes : « Cela faisait longtemps que la ville n’avait pas vécu de tels événements, ça a rappelé de mauvais souvenirs à tout le monde parce que nous avions l’impression que les tirs étaient dans nos propres maisons. » En 2012, Tombouctou avait été contrôlée par les jihadistes durant plusieurs mois.
Un habitant s’inquiète, lui, que la situation « dégénère encore ». « On voit plus de militaires dans les rues que d’habitude. Ça nous rassure un peu, mais on a vraiment peur », confie-t-il. D’autant que si l’armée malienne n’a pas communiqué le bilan d’éventuelles victimes civiles, une personne a été « lynchée puis brûlée », tandis qu’une autre a été tuée par une balle perdue, assurent le responsable de la société civile et deux sources locales.
L’attaque de Tombouctou fait suite à un autre assaut du Jnim dimanche contre une base militaire à Boulkessi, dans le centre du pays. Plusieurs sources sécuritaires et locales rapportent que 3o soldats des Fama y ont été tués, mais redoutent un bilan plus lourd.
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Avant l’attaque, le couvre-feu en vigueur depuis 2023 débutait à 23 heures. Mais depuis lundi, les autorités maliennes ont décidé de l’instaurer de 21 heures à 6 heures. En plus de la ville de Tombouctou, elles ont décidé d’un couvre-feu de trente jours renouvelables dans la région de Ségou à partir de mercredi, selon une note publiée mardi par le gouverneur de la région.
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« On a vraiment peur »
Si les activités quotidiennes semblent avoir repris, « on sent que [les gens] ont toujours la peur au ventre », témoigne un responsable de la société civile. Les tirs nourris entendus la veille ont ravivé les traumatismes : « Cela faisait longtemps que la ville n’avait pas vécu de tels événements, ça a rappelé de mauvais souvenirs à tout le monde parce que nous avions l’impression que les tirs étaient dans nos propres maisons. » En 2012, Tombouctou avait été contrôlée par les jihadistes durant plusieurs mois.
Un habitant s’inquiète, lui, que la situation « dégénère encore ». « On voit plus de militaires dans les rues que d’habitude. Ça nous rassure un peu, mais on a vraiment peur », confie-t-il. D’autant que si l’armée malienne n’a pas communiqué le bilan d’éventuelles victimes civiles, une personne a été « lynchée puis brûlée », tandis qu’une autre a été tuée par une balle perdue, assurent le responsable de la société civile et deux sources locales.
L’attaque de Tombouctou fait suite à un autre assaut du Jnim dimanche contre une base militaire à Boulkessi, dans le centre du pays. Plusieurs sources sécuritaires et locales rapportent que 3o soldats des Fama y ont été tués, mais redoutent un bilan plus lourd.
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