La mort tragique d’Agui Mars Aubin Deagoué, surnommé le « Général Sorcier », membre influent de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), a ravivé les tensions au sein de cette organisation, déjà controversée. Agui, âgé de 49 ans et étudiant en master d’anglais à l’université Félix Houphouët-Boigny, a été retrouvé mort le 30 septembre 2024, après avoir été enlevé et roué de coups, un acte attribué à des membres de la FESCI en conflit avec lui, notamment le secrétaire général Sié Kambou nous rapporte Jeune Afrique.
Le gouvernement ivoirien a réagi rapidement en suspendant toutes les activités des syndicats étudiants sur le territoire national, une décision qui fait suite à des accusations de violence et de pratiques mafieuses au sein de la FESCI, qui a longtemps été critiquée pour ses méthodes coercitives, y compris des kidnappings et des extorsions . Cette suspension vise à restaurer l’ordre dans les universités, où la FESCI a exercé une influence considérable depuis sa création dans les années 1990.
Les événements récents ont également entraîné l’arrestation de plusieurs responsables de la FESCI, dont Sié Kambou, ce qui a provoqué des émeutes sur les campus universitaires . Les analystes appellent à une réforme profonde de la représentation étudiante, suggérant que les étudiants devraient être représentés par des délégués élus sur la base de leur excellence académique, plutôt que par des structures syndicales souvent perçues comme violentes et corrompues .
La situation actuelle soulève des questions cruciales sur l’avenir de la FESCI et sur la nécessité d’un environnement universitaire pacifique, où les étudiants peuvent s’épanouir sans crainte de violence ou de manipulation politique.
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