Le 7 octobre 2024, l’Éthiopie a élu Taye Atske Sélassié comme nouveau président de la République, remplaçant Sahle-Work Zewde, la première femme à occuper ce poste. Ancien ministre des Affaires étrangères, Taye a été élu avec une large majorité au sein d’un Parlement où le Premier ministre Abiy Ahmed détient l’essentiel du pouvoir.
Âgé de 68 ans, Taye Atske Sélassié possède une riche expérience diplomatique, ayant représenté l’Éthiopie aux Nations unies et été ambassadeur en Égypte. Bien que son rôle soit principalement cérémonial, il représente un symbole important dans un pays confronté à des défis internes majeurs.
Son prédécesseur, Sahle-Work Zewde, a été une figure clé pendant une période marquée par des conflits internes, notamment la guerre au Tigré. Taye entre en fonction à un moment critique, alors que le pays fait face à des tensions ethniques croissantes et à des attentes populaires pour des réformes politiques et économiques.
L’élection de Taye a suscité des réactions variées. Son expérience pourrait être un atout pour gérer les relations extérieures d’un pays cherchant à renforcer sa position sur la scène internationale. La manière dont il abordera les questions internes sera cruciale pour sa légitimité.
L’élection de Taye Atske Sélassié comme président représente une nouvelle étape pour l’Éthiopie. Bien que son rôle soit symbolique, son expérience diplomatique sera essentielle pour naviguer dans un environnement complexe. Les yeux seront rivés sur lui pour voir comment il saura concilier ses fonctions avec les réalités politiques du pays.