poste par Gérald Mounomby /
Lourdement dégradée par l’agence Fitch, la holding bancaire Oragroup – maison-mère d’Orabank Gabon – vient d’être classée en défaut restreint. Une alerte rouge pour le système bancaire gabonais, où la perte de confiance pourrait déclencher une crise de liquidité et de crédit. Les autorités sont désormais face à une équation délicate : éviter l’effet domino sans sacrifier la stabilité financière.
Déflagration silencieuse : Oragroup vacille, l’économie réelle tremble. © GabonReview (image virtuelle)
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. Le 5 juin dernier, l’agence Fitch Ratings a abaissé la note d’Oragroup – maison-mère du réseau Orabank – au niveau « RD », pour Restricted Default, c’est-à-dire un défaut de paiement partiel. Autrement dit, le groupe bancaire n’a pas été en mesure de rembourser une partie de ses dettes dans les délais, malgré une tentative de négociation de dernière minute.
Derrière ce déclassement, c’est une réalité financière préoccupante qui se dessine : Oragroup fait face à une crise de trésorerie sévère, des pertes récurrentes et des fonds propres largement en deçà des normes exigées. En 2024, le groupe avait promis de lever 273 milliards de francs CFA pour se redresser. Un an plus tard, rien ou presque n’a bougé.
Au Gabon, cette situation prend une tournure alarmante. La filiale Orabank Gabon, déjà fragilisée par des tensions internes, pourrait être entraînée dans la tourmente. Car une maison-mère en difficulté, ce sont des clients inquiets, de plausibles retraits massifs, des partenaires qui se méfient et une activité de crédit paralysée. Une crise de confiance généralisée pourrait alors déstabiliser tout le système bancaire national.
Face à cette menace, plusieurs scénarios sont sur la table. Les autorités monétaires (BEAC, Cobac) pourraient prendre des mesures exceptionnelles : restriction des retraits, surveillance renforcée, voire soutien direct à la liquidité. Le Fonds de Garantie des Dépôts pourrait également être activé pour protéger les épargnants.
Mais au-delà de l’urgence, c’est la question de la résilience du système financier gabonais qui est posée. Comment éviter qu’un acteur régional en difficulté ne contamine toute l’économie locale ? Le gouvernement envisagerait déjà de renforcer les règles bancaires, de relancer le dialogue entre l’État et les établissements financiers, et même de mettre en place une Cour d’arbitrage pour fluidifier les relations.
La dégradation d’Oragroup est donc bien plus qu’un simple avertissement : c’est un signal rouge qui appelle des décisions fortes. Car dans un contexte économique déjà tendu, le Gabon ne peut pas se permettre une crise bancaire de plus.
poste par Gérald Mounomby /
Lourdement dégradée par l’agence Fitch, la holding bancaire Oragroup – maison-mère d’Orabank Gabon – vient d’être classée en défaut restreint. Une alerte rouge pour le système bancaire gabonais, où la perte de confiance pourrait déclencher une crise de liquidité et de crédit. Les autorités sont désormais face à une équation délicate : éviter l’effet domino sans sacrifier la stabilité financière.
Déflagration silencieuse : Oragroup vacille, l’économie réelle tremble. © GabonReview (image virtuelle)
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. Le 5 juin dernier, l’agence Fitch Ratings a abaissé la note d’Oragroup – maison-mère du réseau Orabank – au niveau « RD », pour Restricted Default, c’est-à-dire un défaut de paiement partiel. Autrement dit, le groupe bancaire n’a pas été en mesure de rembourser une partie de ses dettes dans les délais, malgré une tentative de négociation de dernière minute.
Derrière ce déclassement, c’est une réalité financière préoccupante qui se dessine : Oragroup fait face à une crise de trésorerie sévère, des pertes récurrentes et des fonds propres largement en deçà des normes exigées. En 2024, le groupe avait promis de lever 273 milliards de francs CFA pour se redresser. Un an plus tard, rien ou presque n’a bougé.
Au Gabon, cette situation prend une tournure alarmante. La filiale Orabank Gabon, déjà fragilisée par des tensions internes, pourrait être entraînée dans la tourmente. Car une maison-mère en difficulté, ce sont des clients inquiets, de plausibles retraits massifs, des partenaires qui se méfient et une activité de crédit paralysée. Une crise de confiance généralisée pourrait alors déstabiliser tout le système bancaire national.
Face à cette menace, plusieurs scénarios sont sur la table. Les autorités monétaires (BEAC, Cobac) pourraient prendre des mesures exceptionnelles : restriction des retraits, surveillance renforcée, voire soutien direct à la liquidité. Le Fonds de Garantie des Dépôts pourrait également être activé pour protéger les épargnants.
Mais au-delà de l’urgence, c’est la question de la résilience du système financier gabonais qui est posée. Comment éviter qu’un acteur régional en difficulté ne contamine toute l’économie locale ? Le gouvernement envisagerait déjà de renforcer les règles bancaires, de relancer le dialogue entre l’État et les établissements financiers, et même de mettre en place une Cour d’arbitrage pour fluidifier les relations.
La dégradation d’Oragroup est donc bien plus qu’un simple avertissement : c’est un signal rouge qui appelle des décisions fortes. Car dans un contexte économique déjà tendu, le Gabon ne peut pas se permettre une crise bancaire de plus.
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Lourdement dégradée par l’agence Fitch, la holding bancaire Oragroup – maison-mère d’Orabank Gabon – vient d’être classée en défaut restreint. Une alerte rouge pour le système bancaire gabonais, où la perte de confiance pourrait déclencher une crise de liquidité et de crédit. Les autorités sont désormais face à une équation délicate : éviter l’effet domino sans sacrifier la stabilité financière.
Déflagration silencieuse : Oragroup vacille, l’économie réelle tremble. © GabonReview (image virtuelle)
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. Le 5 juin dernier, l’agence Fitch Ratings a abaissé la note d’Oragroup – maison-mère du réseau Orabank – au niveau « RD », pour Restricted Default, c’est-à-dire un défaut de paiement partiel. Autrement dit, le groupe bancaire n’a pas été en mesure de rembourser une partie de ses dettes dans les délais, malgré une tentative de négociation de dernière minute.
Derrière ce déclassement, c’est une réalité financière préoccupante qui se dessine : Oragroup fait face à une crise de trésorerie sévère, des pertes récurrentes et des fonds propres largement en deçà des normes exigées. En 2024, le groupe avait promis de lever 273 milliards de francs CFA pour se redresser. Un an plus tard, rien ou presque n’a bougé.
Au Gabon, cette situation prend une tournure alarmante. La filiale Orabank Gabon, déjà fragilisée par des tensions internes, pourrait être entraînée dans la tourmente. Car une maison-mère en difficulté, ce sont des clients inquiets, de plausibles retraits massifs, des partenaires qui se méfient et une activité de crédit paralysée. Une crise de confiance généralisée pourrait alors déstabiliser tout le système bancaire national.
Face à cette menace, plusieurs scénarios sont sur la table. Les autorités monétaires (BEAC, Cobac) pourraient prendre des mesures exceptionnelles : restriction des retraits, surveillance renforcée, voire soutien direct à la liquidité. Le Fonds de Garantie des Dépôts pourrait également être activé pour protéger les épargnants.
Mais au-delà de l’urgence, c’est la question de la résilience du système financier gabonais qui est posée. Comment éviter qu’un acteur régional en difficulté ne contamine toute l’économie locale ? Le gouvernement envisagerait déjà de renforcer les règles bancaires, de relancer le dialogue entre l’État et les établissements financiers, et même de mettre en place une Cour d’arbitrage pour fluidifier les relations.
La dégradation d’Oragroup est donc bien plus qu’un simple avertissement : c’est un signal rouge qui appelle des décisions fortes. Car dans un contexte économique déjà tendu, le Gabon ne peut pas se permettre une crise bancaire de plus.
poste par Gérald Mounomby /
Lourdement dégradée par l’agence Fitch, la holding bancaire Oragroup – maison-mère d’Orabank Gabon – vient d’être classée en défaut restreint. Une alerte rouge pour le système bancaire gabonais, où la perte de confiance pourrait déclencher une crise de liquidité et de crédit. Les autorités sont désormais face à une équation délicate : éviter l’effet domino sans sacrifier la stabilité financière.
Déflagration silencieuse : Oragroup vacille, l’économie réelle tremble. © GabonReview (image virtuelle)
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. Le 5 juin dernier, l’agence Fitch Ratings a abaissé la note d’Oragroup – maison-mère du réseau Orabank – au niveau « RD », pour Restricted Default, c’est-à-dire un défaut de paiement partiel. Autrement dit, le groupe bancaire n’a pas été en mesure de rembourser une partie de ses dettes dans les délais, malgré une tentative de négociation de dernière minute.
Derrière ce déclassement, c’est une réalité financière préoccupante qui se dessine : Oragroup fait face à une crise de trésorerie sévère, des pertes récurrentes et des fonds propres largement en deçà des normes exigées. En 2024, le groupe avait promis de lever 273 milliards de francs CFA pour se redresser. Un an plus tard, rien ou presque n’a bougé.
Au Gabon, cette situation prend une tournure alarmante. La filiale Orabank Gabon, déjà fragilisée par des tensions internes, pourrait être entraînée dans la tourmente. Car une maison-mère en difficulté, ce sont des clients inquiets, de plausibles retraits massifs, des partenaires qui se méfient et une activité de crédit paralysée. Une crise de confiance généralisée pourrait alors déstabiliser tout le système bancaire national.
Face à cette menace, plusieurs scénarios sont sur la table. Les autorités monétaires (BEAC, Cobac) pourraient prendre des mesures exceptionnelles : restriction des retraits, surveillance renforcée, voire soutien direct à la liquidité. Le Fonds de Garantie des Dépôts pourrait également être activé pour protéger les épargnants.
Mais au-delà de l’urgence, c’est la question de la résilience du système financier gabonais qui est posée. Comment éviter qu’un acteur régional en difficulté ne contamine toute l’économie locale ? Le gouvernement envisagerait déjà de renforcer les règles bancaires, de relancer le dialogue entre l’État et les établissements financiers, et même de mettre en place une Cour d’arbitrage pour fluidifier les relations.
La dégradation d’Oragroup est donc bien plus qu’un simple avertissement : c’est un signal rouge qui appelle des décisions fortes. Car dans un contexte économique déjà tendu, le Gabon ne peut pas se permettre une crise bancaire de plus.