Publié le 21 juin 2025 Lecture : 1 minute.
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L’ancien président tunisien Moncef Marzouki, critique virulent du chef de l’État actuel Kaïs Saïed, et qui vit en exil en France, a de nouveau été condamné en son absence à 22 ans de prison pour des crimes liés au « terrorisme », selon des médias locaux.
Le premier président élu démocratiquement en Tunisie après la Révolution de 2011 avait déjà été condamné en février 2024 à huit ans de prison ferme pour tentative de « provoquer le désordre » et, fin 2021, à quatre ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sûreté de l’État » depuis l’étranger.
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Cette nouvelle très lourde condamnation, à 22 années de réclusion criminelle, a été prononcée vendredi 20 juin et frappe aussi l’ancien conseiller de Moncef Marzouki, Imed Daimi, et l’ex-président du barreau tunisien Abderrazak Kilani.
Tentative de « museler l’opposition »
D’après la presse locale, la justice tunisienne reproche aux trois hommes d’avoir tenu une conférence de presse à Paris où ils auraient vivement critiqué les institutions et le pouvoir judiciaire en Tunisie.
Grand détracteur du président Saïed, Moncef Marzouki (président de 2011 à 2014) a dénoncé sur les réseaux sociaux, cités par la presse locale, une décision de justice frappée de nullité et une tentative de « museler l’opposition » démocratique.
Après le coup de force du président Saïed en juillet 2021, par lequel il s’est octroyé tous les pouvoirs, Moncef Marzouki a multiplié les interventions dans les médias et sur les réseaux sociaux pour appeler à la destitution d’un homme qu’il qualifie de « putschiste » et « dictateur ».
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Opposant historique à la dictature de Zine el Abidine Ben Ali (président de 1987 à 2011) puis premier président de l’après-révolution, Moncef Marzouki, qui aura 80 ans en juillet, a longtemps symbolisé le combat pour la démocratie en Tunisie, même si son image s’est brouillée du fait de son alliance avec le parti islamo-conservateur Ennahdha, grâce à laquelle il avait remporté la présidentielle, selon des analystes.
(avec AFP)
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L’ancien président tunisien Moncef Marzouki, critique virulent du chef de l’État actuel Kaïs Saïed, et qui vit en exil en France, a de nouveau été condamné en son absence à 22 ans de prison pour des crimes liés au « terrorisme », selon des médias locaux.
Le premier président élu démocratiquement en Tunisie après la Révolution de 2011 avait déjà été condamné en février 2024 à huit ans de prison ferme pour tentative de « provoquer le désordre » et, fin 2021, à quatre ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sûreté de l’État » depuis l’étranger.
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Cette nouvelle très lourde condamnation, à 22 années de réclusion criminelle, a été prononcée vendredi 20 juin et frappe aussi l’ancien conseiller de Moncef Marzouki, Imed Daimi, et l’ex-président du barreau tunisien Abderrazak Kilani.
Tentative de « museler l’opposition »
D’après la presse locale, la justice tunisienne reproche aux trois hommes d’avoir tenu une conférence de presse à Paris où ils auraient vivement critiqué les institutions et le pouvoir judiciaire en Tunisie.
Grand détracteur du président Saïed, Moncef Marzouki (président de 2011 à 2014) a dénoncé sur les réseaux sociaux, cités par la presse locale, une décision de justice frappée de nullité et une tentative de « museler l’opposition » démocratique.
Après le coup de force du président Saïed en juillet 2021, par lequel il s’est octroyé tous les pouvoirs, Moncef Marzouki a multiplié les interventions dans les médias et sur les réseaux sociaux pour appeler à la destitution d’un homme qu’il qualifie de « putschiste » et « dictateur ».
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Opposant historique à la dictature de Zine el Abidine Ben Ali (président de 1987 à 2011) puis premier président de l’après-révolution, Moncef Marzouki, qui aura 80 ans en juillet, a longtemps symbolisé le combat pour la démocratie en Tunisie, même si son image s’est brouillée du fait de son alliance avec le parti islamo-conservateur Ennahdha, grâce à laquelle il avait remporté la présidentielle, selon des analystes.
(avec AFP)
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L’ancien président tunisien Moncef Marzouki, critique virulent du chef de l’État actuel Kaïs Saïed, et qui vit en exil en France, a de nouveau été condamné en son absence à 22 ans de prison pour des crimes liés au « terrorisme », selon des médias locaux.
Le premier président élu démocratiquement en Tunisie après la Révolution de 2011 avait déjà été condamné en février 2024 à huit ans de prison ferme pour tentative de « provoquer le désordre » et, fin 2021, à quatre ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sûreté de l’État » depuis l’étranger.
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Tentative de « museler l’opposition »
D’après la presse locale, la justice tunisienne reproche aux trois hommes d’avoir tenu une conférence de presse à Paris où ils auraient vivement critiqué les institutions et le pouvoir judiciaire en Tunisie.
Grand détracteur du président Saïed, Moncef Marzouki (président de 2011 à 2014) a dénoncé sur les réseaux sociaux, cités par la presse locale, une décision de justice frappée de nullité et une tentative de « museler l’opposition » démocratique.
Après le coup de force du président Saïed en juillet 2021, par lequel il s’est octroyé tous les pouvoirs, Moncef Marzouki a multiplié les interventions dans les médias et sur les réseaux sociaux pour appeler à la destitution d’un homme qu’il qualifie de « putschiste » et « dictateur ».
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L’ancien président tunisien Moncef Marzouki, critique virulent du chef de l’État actuel Kaïs Saïed, et qui vit en exil en France, a de nouveau été condamné en son absence à 22 ans de prison pour des crimes liés au « terrorisme », selon des médias locaux.
Le premier président élu démocratiquement en Tunisie après la Révolution de 2011 avait déjà été condamné en février 2024 à huit ans de prison ferme pour tentative de « provoquer le désordre » et, fin 2021, à quatre ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sûreté de l’État » depuis l’étranger.
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D’après la presse locale, la justice tunisienne reproche aux trois hommes d’avoir tenu une conférence de presse à Paris où ils auraient vivement critiqué les institutions et le pouvoir judiciaire en Tunisie.
Grand détracteur du président Saïed, Moncef Marzouki (président de 2011 à 2014) a dénoncé sur les réseaux sociaux, cités par la presse locale, une décision de justice frappée de nullité et une tentative de « museler l’opposition » démocratique.
Après le coup de force du président Saïed en juillet 2021, par lequel il s’est octroyé tous les pouvoirs, Moncef Marzouki a multiplié les interventions dans les médias et sur les réseaux sociaux pour appeler à la destitution d’un homme qu’il qualifie de « putschiste » et « dictateur ».
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