Le Rwanda fait face à une épidémie de virus de Marburg, avec un bilan tragique de onze décès parmi les cas confirmés. Depuis l’annonce de l’épidémie, le pays a enregistré 29 cas, dont 70 % concernent des travailleurs de la santé, ce qui soulève des inquiétudes quant à la propagation du virus dans les établissements médicaux.
Le virus de Marburg, qui appartient à la même famille que le virus Ebola, est connu pour sa létalité élevée, avec un taux de mortalité pouvant atteindre 88 %. Les symptômes incluent une forte fièvre, des saignements et des douleurs sévères, et la transmission se fait par contact avec les fluides corporels des personnes infectées. Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour combattre le virus. Cependant, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.
Les autorités sanitaires rwandaises, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont mis en place des mesures de prévention, notamment la surveillance de 290 contacts de patients et la limitation des rassemblements lors des funérailles des victimes. Des essais cliniques pour des vaccins et des traitements sont également prévus, offrant un espoir dans la lutte contre cette maladie.
La situation est d’autant plus préoccupante que le virus pourrait avoir circulé plus longtemps que prévu, étant donné le nombre élevé de cas diagnostiqués rapidement . Les experts soulignent l’importance d’une réponse rapide et efficace pour contenir l’épidémie et protéger la population, en particulier les travailleurs de la santé qui sont en première ligne.
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